Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1917-07-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 juillet 1917 01 juillet 1917
Description : 1917/07/01 (A20,N125)-1917/08/31. 1917/07/01 (A20,N125)-1917/08/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65347175
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
- Aller à la page de la table des matièresNP
- SOMMAIRE
Pages- .......... Page(s) .......... 289
- .......... Page(s) .......... 301
- .......... Page(s) .......... 303
- .......... Page(s) .......... 361
- Renseignements:
- INDOCHINE, FRANCE ET COLONIES
- ÉTRANGER
- .......... Page(s) .......... 416
- .......... Page(s) .......... 417
- .......... Page(s) .......... 417
- .......... Page(s) .......... 418
- .......... Page(s) .......... 418
- .......... Page(s) .......... 421
- .......... Page(s) .......... 421
- .......... Page(s) .......... 422
- .......... Page(s) .......... 423
- .......... Page(s) .......... 423
- BIBLIOGRAPHIE
- 417 -
♦
* #
Destruction de l'Eichornia crassipes (Loc-Binh). — La jacinthe d'eau (Eichornia
crassipes Kunth.) est devenue une véritable plaie pour quelques parties de l'Inde comme elle
est en voie de le devenir pour le Tonkin. Cette plaie sévit particulièrement sur la Birmanie
et sur le Bengale. Dans la première province, le mal est tellement étendu qu'il a été nécessaire
de recourir à une loi anciennement promulguée et qui s'étend à la Birmanie entière.
Cette loi, après avoir déclaré la plante nuisible au pays, prohibe la possession de toute
quantité de cette plante. Elle impose à chaque propriétaire ou occupant l'obligation de
détruire lui-même tout groupe de jacinthe d'eau dès qu'il apparaît et autorise même à péné-
trer dans les propriétés pour assurer la destruction qui ne serait pas opérée par le pro-
priétaire, et cela sans aucun droit à indemnité pour le tort causé à l'occasion de cette péné-
tration et de cette destruction. La pénalité pour non-observance de la loi est de 100 rupees
pour une première contravention et de 500 rupees pour la récidive.
Au Tonkin, un arrêté a édicté, il y a quelques années, après un article de M. Eberhardt
paru dans le Bulletin Economique n° 66 n. s., des mesures pour la destruction de cette
plante d'autant plus nuisible que sa présence entraîne la mort du poisson dans les mares
qu'elle envahit. Cet arrêté n'ayant reçu qu'une application momentanée, le mal n'a pas cessé
de s'aggraver.
Une étude due à M. Finlow, expert en fibre du Gouvernement du Bengale apprend que la
cendre de cette plante est riche en potasse — Il ne peut être question de la transporter de
l'employer à l'état vert, mais, après dessiccation, on peut la brûler sur place et répandre
dans les champs environnants les cendres qui contiennent quatre fois plus de potasse que
le fumier de ferme. Les essais et les études sont continués.
# *
Un succédané du jute. — L'Allemagne a éprouvé les plus grandes difficultés à se
procurer certaines matières premières et a été portée ainsi à leur trouver des succédanés.
Le jute est une de ces matières.
Après de nombreux essais, notre ennemie paraît avoir réussi à utiliser la fibre d'une Ona-
grariacée, l'Epilobium hirsutum et celle de l'Epilobium roseum et ce fait intéresse beau-
coup l'Inde anglaise qui est la grande pourvoyeuse de jute.
l'Epilobium hirsutum atteint une hauteur de cinq à huit pieds alors que l'Epilobium
l'Oseum ne dépasse guère deux pieds. On trouve l'Epilobium hirsulum en abondance
dans les districts indiens de Bushahr, Kulu, Kangra et près de Simla, On ne connaissait pas
d'exemple de son emploi comme textile; mais, aux Etats-Unis, près de New-York, on a quel-
quefois utilisé la fibre de l'Epilobium augustifolium.
Comme tant d'autres textiles sauvages, l'Epilobium hirsutum a une tendance à trop
ramifier. Il sera intéressant de voir si cette tendance peut être réduite par la culture, ce qui
est possible, mais ce qui ne se produit pas forcément, ainsi qu'on l'a vu pour l'Abroma
augusta.
On est porté à douter que le nouveau producteur de fibre puisse être cultivé avec profit
dans des terres qui, en Allemagne, fournissent des récoltes très rémunératrices en betteraves,
pomme de terre et céréales. On peut étendre cette production en vue d'un besoin aigu; mais
le besoin de plantes alimentaires, en Allemagne, n'est pas moindre que le besoin de textiles.
Quoiqu'il en soit, l'attention des expérimentateurs est appelée sur ce nouveau textile.
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Destruction de l'Eichornia crassipes (Loc-Binh). — La jacinthe d'eau (Eichornia
crassipes Kunth.) est devenue une véritable plaie pour quelques parties de l'Inde comme elle
est en voie de le devenir pour le Tonkin. Cette plaie sévit particulièrement sur la Birmanie
et sur le Bengale. Dans la première province, le mal est tellement étendu qu'il a été nécessaire
de recourir à une loi anciennement promulguée et qui s'étend à la Birmanie entière.
Cette loi, après avoir déclaré la plante nuisible au pays, prohibe la possession de toute
quantité de cette plante. Elle impose à chaque propriétaire ou occupant l'obligation de
détruire lui-même tout groupe de jacinthe d'eau dès qu'il apparaît et autorise même à péné-
trer dans les propriétés pour assurer la destruction qui ne serait pas opérée par le pro-
priétaire, et cela sans aucun droit à indemnité pour le tort causé à l'occasion de cette péné-
tration et de cette destruction. La pénalité pour non-observance de la loi est de 100 rupees
pour une première contravention et de 500 rupees pour la récidive.
Au Tonkin, un arrêté a édicté, il y a quelques années, après un article de M. Eberhardt
paru dans le Bulletin Economique n° 66 n. s., des mesures pour la destruction de cette
plante d'autant plus nuisible que sa présence entraîne la mort du poisson dans les mares
qu'elle envahit. Cet arrêté n'ayant reçu qu'une application momentanée, le mal n'a pas cessé
de s'aggraver.
Une étude due à M. Finlow, expert en fibre du Gouvernement du Bengale apprend que la
cendre de cette plante est riche en potasse — Il ne peut être question de la transporter de
l'employer à l'état vert, mais, après dessiccation, on peut la brûler sur place et répandre
dans les champs environnants les cendres qui contiennent quatre fois plus de potasse que
le fumier de ferme. Les essais et les études sont continués.
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Un succédané du jute. — L'Allemagne a éprouvé les plus grandes difficultés à se
procurer certaines matières premières et a été portée ainsi à leur trouver des succédanés.
Le jute est une de ces matières.
Après de nombreux essais, notre ennemie paraît avoir réussi à utiliser la fibre d'une Ona-
grariacée, l'Epilobium hirsutum et celle de l'Epilobium roseum et ce fait intéresse beau-
coup l'Inde anglaise qui est la grande pourvoyeuse de jute.
l'Epilobium hirsutum atteint une hauteur de cinq à huit pieds alors que l'Epilobium
l'Oseum ne dépasse guère deux pieds. On trouve l'Epilobium hirsulum en abondance
dans les districts indiens de Bushahr, Kulu, Kangra et près de Simla, On ne connaissait pas
d'exemple de son emploi comme textile; mais, aux Etats-Unis, près de New-York, on a quel-
quefois utilisé la fibre de l'Epilobium augustifolium.
Comme tant d'autres textiles sauvages, l'Epilobium hirsutum a une tendance à trop
ramifier. Il sera intéressant de voir si cette tendance peut être réduite par la culture, ce qui
est possible, mais ce qui ne se produit pas forcément, ainsi qu'on l'a vu pour l'Abroma
augusta.
On est porté à douter que le nouveau producteur de fibre puisse être cultivé avec profit
dans des terres qui, en Allemagne, fournissent des récoltes très rémunératrices en betteraves,
pomme de terre et céréales. On peut étendre cette production en vue d'un besoin aigu; mais
le besoin de plantes alimentaires, en Allemagne, n'est pas moindre que le besoin de textiles.
Quoiqu'il en soit, l'attention des expérimentateurs est appelée sur ce nouveau textile.
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