Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1917-05-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 mai 1917 01 mai 1917
Description : 1917/05/01 (A20,N124)-1917/06/30. 1917/05/01 (A20,N124)-1917/06/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6534716r
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- SOMMAIRE
- .......... Page(s) .......... 206
- .......... Page(s) .......... 234
- .......... Page(s) .......... 242
- .......... Page(s) .......... 250
- Renseignements:
- INDOCHINE, FRANCE ET COLONIES
- ÉTRANGER
- .......... Page(s) .......... 265
- .......... Page(s) .......... 266
- .......... Page(s) .......... 267
- .......... Page(s) .......... 267
- .......... Page(s) .......... 268
- .......... Page(s) .......... 268
- .......... Page(s) .......... 271
- .......... Page(s) .......... 272
- .......... Page(s) .......... 273
- .......... Page(s) .......... 273
- .......... Page(s) .......... 274
- BIBLIOGRAPHIE
— 264 -
* •
Un marché des tabacs (1). - Dans le but de concurrencer et, peut-être, d'annihiler
les marchés de tabacs de Brême et de Hambourg, M. le Ministre du Commerce a fait part à
la Chambre de commerce de Marseille, de son désir de voir créer, dans notre grand port
méditerranéen, un marché de tabacs de toutes provenances. Il s'agirait de créer d'impor-
tants entrepôts réels ou fictifs. Ces tabacs proviendraient de nos colonies et de l'étranger,
Les producteurs de tabacs pourraient y intro luire leurs échantillons sous le régime de
l'admission temporaire et effectuer en entrepôt, sous la surveillance du service des Douanes,
les manipulations nécessaires à l'examen et au bonifiage des tabacs, ainsi qu'à l'échantillon-
nage des colis. Grâce à ces mesures, les opérations matérielles relatives aux achats de
tabacs, s'effectueraient dans les locaux d'entrepôt réel, aussi commodément que dans les
ports francs.
Pour arriver à un résultat, le Gouvernement est tout disposé à réduire, au minimum,
les formalités et les déplacements imposés aux intéressés par les règlements, si ces simpli-
fications doivent aider à la création de marchés importants. Cependant, il ne suffit pas d'ac-
corder des facilités douanières ; d'autres difficultés sont à surmonter. Depuis la guerre,
l'entrée ds tabacs atteint, annuellement, 40 millions de kilogrammes, sans compter un
transit s'élevant à 5 millions de kilogrammes. Il est vrai que les ports français ont bénificié
du transit des tabacs destinés au ravitaillement de la Suisse. Toutefois, il y a lieu de remal-
quer qu'en 1 g 13, la régie a importé pour la consommation, 35 millions de kilos de tabacs
étrangers en provenance de l'entrepôt d'Europe, notamment de Hambourg, sans compter
les tabacs du Paraguay et de Manille ; on peut donc admettre qu'en période normale, la
consommation de la régie pour les seules variétés qui se vendaient exclusivement sur les
marchés de Hambourg et de Brême (Brésil, des Etats de Bahia et du Rio Grande do Sul,
Saint-Domingue), atteindraient 10 millions de kilogrammes par an.
Le seul examen de ces chiffres permet d'apprécier toute l'étendue des efforts à faire, pour
recevoir et emmagasiner dans notre port, ces quantités considérables ; actuellement, les
réexportations sur l'étranger sont presque nulles.
Or le marché français de Marseille serait admirablement placé pour que l'Espagne, le Por-
tugal, le Maroc, l'Algérie, la Tunisie, la Suisse et l'Italie vinssent s'y approvisionner.
La Chambre de commerce de Marseille est en train d'étudier cette question, qui
sera résolue dès la fin de la guerre. Des entrepôts seront construits avec une salle d'échan-
tillons. Il est même dans l'intention des dirigeants de la Chambre de commerce d'établir
une sorte de musée du tabac, d'exposition permanente.
*
* *
Le mouvement commercial de l'Inde Française pendant le 3e trimestre
1916 (2). — Le mouvement du commerce général de l'Inde Française, pendant la troisième
trimestre 1916, a atteint le total de: 7.691.414 francs, dont 1.194.681 francs à l'importa-
tion et 6.496.733 francs à l'exportation.
La part de la France a été de 1.926.781 francs.
Importations: 158.701 franfs.
Exportations : 1 - 768. oSo francs.
(1) L'Exportateur Français no 55 — Mars 1917.
(2) Le petit bulletin de l'Office Colonial No 98 — Février 1917.
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Un marché des tabacs (1). - Dans le but de concurrencer et, peut-être, d'annihiler
les marchés de tabacs de Brême et de Hambourg, M. le Ministre du Commerce a fait part à
la Chambre de commerce de Marseille, de son désir de voir créer, dans notre grand port
méditerranéen, un marché de tabacs de toutes provenances. Il s'agirait de créer d'impor-
tants entrepôts réels ou fictifs. Ces tabacs proviendraient de nos colonies et de l'étranger,
Les producteurs de tabacs pourraient y intro luire leurs échantillons sous le régime de
l'admission temporaire et effectuer en entrepôt, sous la surveillance du service des Douanes,
les manipulations nécessaires à l'examen et au bonifiage des tabacs, ainsi qu'à l'échantillon-
nage des colis. Grâce à ces mesures, les opérations matérielles relatives aux achats de
tabacs, s'effectueraient dans les locaux d'entrepôt réel, aussi commodément que dans les
ports francs.
Pour arriver à un résultat, le Gouvernement est tout disposé à réduire, au minimum,
les formalités et les déplacements imposés aux intéressés par les règlements, si ces simpli-
fications doivent aider à la création de marchés importants. Cependant, il ne suffit pas d'ac-
corder des facilités douanières ; d'autres difficultés sont à surmonter. Depuis la guerre,
l'entrée ds tabacs atteint, annuellement, 40 millions de kilogrammes, sans compter un
transit s'élevant à 5 millions de kilogrammes. Il est vrai que les ports français ont bénificié
du transit des tabacs destinés au ravitaillement de la Suisse. Toutefois, il y a lieu de remal-
quer qu'en 1 g 13, la régie a importé pour la consommation, 35 millions de kilos de tabacs
étrangers en provenance de l'entrepôt d'Europe, notamment de Hambourg, sans compter
les tabacs du Paraguay et de Manille ; on peut donc admettre qu'en période normale, la
consommation de la régie pour les seules variétés qui se vendaient exclusivement sur les
marchés de Hambourg et de Brême (Brésil, des Etats de Bahia et du Rio Grande do Sul,
Saint-Domingue), atteindraient 10 millions de kilogrammes par an.
Le seul examen de ces chiffres permet d'apprécier toute l'étendue des efforts à faire, pour
recevoir et emmagasiner dans notre port, ces quantités considérables ; actuellement, les
réexportations sur l'étranger sont presque nulles.
Or le marché français de Marseille serait admirablement placé pour que l'Espagne, le Por-
tugal, le Maroc, l'Algérie, la Tunisie, la Suisse et l'Italie vinssent s'y approvisionner.
La Chambre de commerce de Marseille est en train d'étudier cette question, qui
sera résolue dès la fin de la guerre. Des entrepôts seront construits avec une salle d'échan-
tillons. Il est même dans l'intention des dirigeants de la Chambre de commerce d'établir
une sorte de musée du tabac, d'exposition permanente.
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Le mouvement commercial de l'Inde Française pendant le 3e trimestre
1916 (2). — Le mouvement du commerce général de l'Inde Française, pendant la troisième
trimestre 1916, a atteint le total de: 7.691.414 francs, dont 1.194.681 francs à l'importa-
tion et 6.496.733 francs à l'exportation.
La part de la France a été de 1.926.781 francs.
Importations: 158.701 franfs.
Exportations : 1 - 768. oSo francs.
(1) L'Exportateur Français no 55 — Mars 1917.
(2) Le petit bulletin de l'Office Colonial No 98 — Février 1917.
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