Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1917-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 janvier 1917 01 janvier 1917
Description : 1917/01/01 (A20,N123)-1917/04/30. 1917/01/01 (A20,N123)-1917/04/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6534715b
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
- Aller à la page de la table des matièresNP
- SOMMAIRE
- .......... Page(s) .......... 51
- Situation commerciale aux Iles Philippines en 1915, par M. PAILLARD, Vice-consul de France à Manille.......... Page(s) .......... 70
- .......... Page(s) .......... 140
- Renseignements:
- .......... Page(s) .......... 142
- .......... Page(s) .......... 163
- .......... Page(s) .......... 163
- .......... Page(s) .......... 167
- .......... Page(s) .......... 168
- .......... Page(s) .......... 169
- .......... Page(s) .......... 169
- .......... Page(s) .......... 170
- .......... Page(s) .......... 171
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- .......... Page(s) .......... 172
- .......... Page(s) .......... 173
- .......... Page(s) .......... 173
— 178 —
Transvaal, qui bientôt deviendront de gros exportateurs de ce fruit — dans l'Afrique orientale
britannique — sur la Côte d'Or — dans les provinces méridionales de la Nigéria — aux Indes
Occidentales, où cependant cette culture recule devant la concurrence de Porto Rico et de
Cuba. En dehors de l'Empire Britannique, le pays le plus fort producteur d'ananas en boîtes est
Hawaï : en 1910, ces îles en ont exporté 1.600.000 caisses, c'est-à-dire, une quantité à peu
près égale à celle des fruits frais exportés de la Floride (Etats-Unis), de Cuba et de Porto-Rico
réunis. La culture de l'ananas est susceptible d'être très largement étendue ou introduite
dans beaucoup de pays : il conviendrait spécialement de l'associer à la culture des agrumes,
comme on l'a fait avec tant de succès à Porto-Rico.
La fibre d'ananas est produite en quantités assez fortes dans l'île de Haïnan (Chine Méri-
dionale) et dans la péninsule de Liu-Chow'en face ; et sur une échelle moins importante à
Formose, dans les îles Hawaï et aux Philippines. Là, avec cette fibre, on fabrique les fins
tissus appelés « pina cloths ». Pour la production de la fibre, les plantes sont cultivées avec
moins d'espacement que pour la production des fruits, ou partiellement à l'ombre. L'extrac- -
tion de la fibre que l'on retire des feuilles exige un travail à la main long et ennuyeux (les
fibres obtenues à la machine sont de moins bonne qualité), ce qui est l'obstacle le plus grave
à la diffusion de cette industrie. Dans l'îles de Haïnan, la récolte des feuilles commence la
ire, ou plus souvent la 2e année. On recueille en moyenne 12 feuilles par pied et par an.
On râcle les feuilles sur leurs deux faces afin d'en enlever la partie verte et d'avoir les fibres.
On fait alternativement macérer ces libres dans l'eau froide pendant 6 heures, puis sécher,
cela plusieurs fois. Aux Philippines, chaque couche de fibres est recueillie à part à mesure que
la râcleuse la met à découvert : on obtient de 23 à 5') kg. de fibres par tonne de feuilles
vertes ; c'est une production très basse, étant donné le travail qu'elle exige. Les résidus du
peignage de la fibre constituent une excellente matière première pour la fabrication du papier.
*
* *
Sur une maladie des bananiers aux îles Saleyer, archipel indien. —
Rijkss A. B., dans Mededeelingen van het Laboratorium voor Planienziekten, n° 21,
16 pp., 1 carte, 6Jig. Batavia, 1916.
L'auteur a pu étudier une maladie qui, depuis une dizaine d'années, a dévasté les plantations
de bananiers dans quelques îles au sud des Célébes.
La maladie se manifeste par une pourriture intérieure des parties souterraines, qui atteint
ensuite la tige florale, et amène la pourriture des fruits dont l'écorce, plus résistante, présente
encore pendant longtemps un extérieur sain et vert.
Un caractère bien défini de cette maladie est la coloration rouge foncé des parties souter-
raines, qu'on observe en les découpant. Les feuilles montrent pendant longtemps leur couleur
normale, mais, après quelque temps, elles aussi succombent et toute la plante tombe à l'envers.
Les observations de l'auteur ont démontré la nature infectieuse de la maladie, qui a causé
de grands dégâts et se répand de plus en plus dans les autres îles environnantes.
Comme il semble que quelques variétés en sont immunes, l'auteur conseille la plantation
de ces variétés et, en même temps, un contrôle rigoureux pour empêcher un transport de
boutures ou de fruits malades dans d'autres contrées.
* •
w *
Alcides Frenatus, Coléoptère nuisible au manguier, au Bengale. — Sen
P. C. dans Agricultural Department, Bengal Leatlet N° 2 de 1916. — La larve d'Alcides
Transvaal, qui bientôt deviendront de gros exportateurs de ce fruit — dans l'Afrique orientale
britannique — sur la Côte d'Or — dans les provinces méridionales de la Nigéria — aux Indes
Occidentales, où cependant cette culture recule devant la concurrence de Porto Rico et de
Cuba. En dehors de l'Empire Britannique, le pays le plus fort producteur d'ananas en boîtes est
Hawaï : en 1910, ces îles en ont exporté 1.600.000 caisses, c'est-à-dire, une quantité à peu
près égale à celle des fruits frais exportés de la Floride (Etats-Unis), de Cuba et de Porto-Rico
réunis. La culture de l'ananas est susceptible d'être très largement étendue ou introduite
dans beaucoup de pays : il conviendrait spécialement de l'associer à la culture des agrumes,
comme on l'a fait avec tant de succès à Porto-Rico.
La fibre d'ananas est produite en quantités assez fortes dans l'île de Haïnan (Chine Méri-
dionale) et dans la péninsule de Liu-Chow'en face ; et sur une échelle moins importante à
Formose, dans les îles Hawaï et aux Philippines. Là, avec cette fibre, on fabrique les fins
tissus appelés « pina cloths ». Pour la production de la fibre, les plantes sont cultivées avec
moins d'espacement que pour la production des fruits, ou partiellement à l'ombre. L'extrac- -
tion de la fibre que l'on retire des feuilles exige un travail à la main long et ennuyeux (les
fibres obtenues à la machine sont de moins bonne qualité), ce qui est l'obstacle le plus grave
à la diffusion de cette industrie. Dans l'îles de Haïnan, la récolte des feuilles commence la
ire, ou plus souvent la 2e année. On recueille en moyenne 12 feuilles par pied et par an.
On râcle les feuilles sur leurs deux faces afin d'en enlever la partie verte et d'avoir les fibres.
On fait alternativement macérer ces libres dans l'eau froide pendant 6 heures, puis sécher,
cela plusieurs fois. Aux Philippines, chaque couche de fibres est recueillie à part à mesure que
la râcleuse la met à découvert : on obtient de 23 à 5') kg. de fibres par tonne de feuilles
vertes ; c'est une production très basse, étant donné le travail qu'elle exige. Les résidus du
peignage de la fibre constituent une excellente matière première pour la fabrication du papier.
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Sur une maladie des bananiers aux îles Saleyer, archipel indien. —
Rijkss A. B., dans Mededeelingen van het Laboratorium voor Planienziekten, n° 21,
16 pp., 1 carte, 6Jig. Batavia, 1916.
L'auteur a pu étudier une maladie qui, depuis une dizaine d'années, a dévasté les plantations
de bananiers dans quelques îles au sud des Célébes.
La maladie se manifeste par une pourriture intérieure des parties souterraines, qui atteint
ensuite la tige florale, et amène la pourriture des fruits dont l'écorce, plus résistante, présente
encore pendant longtemps un extérieur sain et vert.
Un caractère bien défini de cette maladie est la coloration rouge foncé des parties souter-
raines, qu'on observe en les découpant. Les feuilles montrent pendant longtemps leur couleur
normale, mais, après quelque temps, elles aussi succombent et toute la plante tombe à l'envers.
Les observations de l'auteur ont démontré la nature infectieuse de la maladie, qui a causé
de grands dégâts et se répand de plus en plus dans les autres îles environnantes.
Comme il semble que quelques variétés en sont immunes, l'auteur conseille la plantation
de ces variétés et, en même temps, un contrôle rigoureux pour empêcher un transport de
boutures ou de fruits malades dans d'autres contrées.
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Alcides Frenatus, Coléoptère nuisible au manguier, au Bengale. — Sen
P. C. dans Agricultural Department, Bengal Leatlet N° 2 de 1916. — La larve d'Alcides
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