Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1917-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 janvier 1917 01 janvier 1917
Description : 1917/01/01 (A20,N123)-1917/04/30. 1917/01/01 (A20,N123)-1917/04/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6534715b
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
- Aller à la page de la table des matièresNP
- SOMMAIRE
- .......... Page(s) .......... 51
- Situation commerciale aux Iles Philippines en 1915, par M. PAILLARD, Vice-consul de France à Manille.......... Page(s) .......... 70
- .......... Page(s) .......... 140
- Renseignements:
- .......... Page(s) .......... 142
- .......... Page(s) .......... 163
- .......... Page(s) .......... 163
- .......... Page(s) .......... 167
- .......... Page(s) .......... 168
- .......... Page(s) .......... 169
- .......... Page(s) .......... 169
- .......... Page(s) .......... 170
- .......... Page(s) .......... 171
- .......... Page(s) .......... 171
- .......... Page(s) .......... 172
- .......... Page(s) .......... 173
- .......... Page(s) .......... 173
- 170 -
Ainsi qu'on le constatera, l'exportation sur la Chine est restée stationnaire alors qu'elle a
diminué sensiblement sur Hongkong, qui est le centre d'approvisionnement du sud de la
Chine. Elle a augmenté de façon considérable sur les îles des mers du Sud et sur l'Amérique.
*
* *
L'industrie de la laine et de la soie en Russie (1), — Le Russie possède un cheptel
ovin considérable (75 millions de têtes à peu près) ; mais dans ce nombre, la quantité de mou-
tous à toison fine, donnant la laine dite espagnole, est relativement petite. Ce n'est que
depuis quelques années (1914 1915 principalement) que la récolte de la laine fine augmente
un peu.
, La laine indigène ne suffisant pas aux besoins du pays, une grande partie de la laine brute
travaillée par les industries-russes était importée. La France a occupé une place importante
dans cette importation un tiers environ) ; l'Allemagne fournissait également un tiers des
quantités demandées à l'étranger, envoyant en Russie des laines qu'elle importait elle-même
d'Australie et d'Afrique. La part de l'Allemague était particulièrement considérable pour l'im-
- portation de la laide filée et d'objets en laine ; elle se montait à plus de la moitié de l'impor-
tation.
Pendant la guerre, l'importation de la laine brute fut entravée par les dillicultés de com-
munications. Par contre, l'importation d'objets manufacturés eu laine, le drap surtout (d'An-
gleterre et des Etats-Unis) a augmenté dans de notables proportions. Voici, d'ailleurs, les
chiffres généraux du commerce des laines pour les quatre dernières années :
1912 1913 1914 1915
- - - -
Importation (en millions de pouds) 5.5 4.1 2.1 o.3
—' (en millions de roubles) 82.6 96.8 64.5 07.4
Exportation (eh millions de pouds). i, 5 1.1 o.5 0.1
- (en millions de roubles) 14.0 13.5 G.4 1.6
L'industrie russe a dû faire face aux commandes pour l'armée et également à la demande
accrue du marché intérieur. Dès la première année de guerre, les prix de la laine augmen-
tèrent et les stocks furent sérieusement entamés. Par suite des mesures prises pour le re-
censement des stocks de laines et leur répartition, l'approvisionnement des entreprises tra-
vaillant pour l'armée a pu être assuré et la production intensinée.
Soie. — La sériciculture étant répandue au Caucase et en Asie Centrale, la Russie s'ap-
provisionne pour plus des trois quarts de ses besoins en soie brute indigène. La récolte
était de 750.000 pouds de cocons bruts en 1913. Néanmoins la Russie importait de la soie
brute et des étoffes de soie pour Rue somme importante.
L'Allemagne ne-produisant piesque pas de soie elle-même tenait pourtant la première
place dans l'importation de cet article en Russie ; elle importait la moitié de la soie brute
et plus de 80 ° ° des étoiles de soie. Quant à la soie russe, la France (45%), l'Italie (23 o/o)
et l'Autriche (23 o/o) étaient ses principaux acheteurs.
La soie étant, au demeurant, un article de luxe, la guerre réduisit nécessairement sa
consommation dans l'empire. L'importation tomba considérablement et l'exportation cessa à
peu près complètement. Pendant la guerre, c'est le Japon surtout et la France ensuite qui
fournissent la soie a la Russie. L'importation des soies de France s'est chiffrée par 2,9 millions
de roubles en 1915 contre 2,6 en 1914.
(1) L'Exportateur français. — Novembre 1916.
Ainsi qu'on le constatera, l'exportation sur la Chine est restée stationnaire alors qu'elle a
diminué sensiblement sur Hongkong, qui est le centre d'approvisionnement du sud de la
Chine. Elle a augmenté de façon considérable sur les îles des mers du Sud et sur l'Amérique.
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L'industrie de la laine et de la soie en Russie (1), — Le Russie possède un cheptel
ovin considérable (75 millions de têtes à peu près) ; mais dans ce nombre, la quantité de mou-
tous à toison fine, donnant la laine dite espagnole, est relativement petite. Ce n'est que
depuis quelques années (1914 1915 principalement) que la récolte de la laine fine augmente
un peu.
, La laine indigène ne suffisant pas aux besoins du pays, une grande partie de la laine brute
travaillée par les industries-russes était importée. La France a occupé une place importante
dans cette importation un tiers environ) ; l'Allemagne fournissait également un tiers des
quantités demandées à l'étranger, envoyant en Russie des laines qu'elle importait elle-même
d'Australie et d'Afrique. La part de l'Allemague était particulièrement considérable pour l'im-
- portation de la laide filée et d'objets en laine ; elle se montait à plus de la moitié de l'impor-
tation.
Pendant la guerre, l'importation de la laine brute fut entravée par les dillicultés de com-
munications. Par contre, l'importation d'objets manufacturés eu laine, le drap surtout (d'An-
gleterre et des Etats-Unis) a augmenté dans de notables proportions. Voici, d'ailleurs, les
chiffres généraux du commerce des laines pour les quatre dernières années :
1912 1913 1914 1915
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Importation (en millions de pouds) 5.5 4.1 2.1 o.3
—' (en millions de roubles) 82.6 96.8 64.5 07.4
Exportation (eh millions de pouds). i, 5 1.1 o.5 0.1
- (en millions de roubles) 14.0 13.5 G.4 1.6
L'industrie russe a dû faire face aux commandes pour l'armée et également à la demande
accrue du marché intérieur. Dès la première année de guerre, les prix de la laine augmen-
tèrent et les stocks furent sérieusement entamés. Par suite des mesures prises pour le re-
censement des stocks de laines et leur répartition, l'approvisionnement des entreprises tra-
vaillant pour l'armée a pu être assuré et la production intensinée.
Soie. — La sériciculture étant répandue au Caucase et en Asie Centrale, la Russie s'ap-
provisionne pour plus des trois quarts de ses besoins en soie brute indigène. La récolte
était de 750.000 pouds de cocons bruts en 1913. Néanmoins la Russie importait de la soie
brute et des étoffes de soie pour Rue somme importante.
L'Allemagne ne-produisant piesque pas de soie elle-même tenait pourtant la première
place dans l'importation de cet article en Russie ; elle importait la moitié de la soie brute
et plus de 80 ° ° des étoiles de soie. Quant à la soie russe, la France (45%), l'Italie (23 o/o)
et l'Autriche (23 o/o) étaient ses principaux acheteurs.
La soie étant, au demeurant, un article de luxe, la guerre réduisit nécessairement sa
consommation dans l'empire. L'importation tomba considérablement et l'exportation cessa à
peu près complètement. Pendant la guerre, c'est le Japon surtout et la France ensuite qui
fournissent la soie a la Russie. L'importation des soies de France s'est chiffrée par 2,9 millions
de roubles en 1915 contre 2,6 en 1914.
(1) L'Exportateur français. — Novembre 1916.
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