Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1917-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 janvier 1917 01 janvier 1917
Description : 1917/01/01 (A20,N123)-1917/04/30. 1917/01/01 (A20,N123)-1917/04/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6534715b
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
- Aller à la page de la table des matièresNP
- SOMMAIRE
- .......... Page(s) .......... 51
- Situation commerciale aux Iles Philippines en 1915, par M. PAILLARD, Vice-consul de France à Manille.......... Page(s) .......... 70
- .......... Page(s) .......... 140
- Renseignements:
- .......... Page(s) .......... 142
- .......... Page(s) .......... 163
- .......... Page(s) .......... 163
- .......... Page(s) .......... 167
- .......... Page(s) .......... 168
- .......... Page(s) .......... 169
- .......... Page(s) .......... 169
- .......... Page(s) .......... 170
- .......... Page(s) .......... 171
- .......... Page(s) .......... 171
- .......... Page(s) .......... 172
- .......... Page(s) .......... 173
- .......... Page(s) .......... 173
- 164 —
véritable révolution, par suite de l'introduiction sur les marchés de consommation du caout-
chouc dit de « Plantation » en provenance des Indes. Il a été planté dans cette région, vers
1890, une petite quantité de graines de l'arbre fournissant le caoutchouc sauvage du Para
« hevea brasiliensis », qui est jusqu'à présent le meilleur caoutchouc qui ait été produit,
et qui semble encore indispensable pour la fabrication de la chamhre à air.
Le rendement de ces plantations exploitées industriellement a été de premier ordre, et de
nombreuses sociétés de plantations furent constituées vers 1907, dans la région des Indes ;
tous les arbres ont pu commencer à être saignés vers 1914 et la production n'a cessé de
s'accroître.
Alors que les exportations de caoutchouc du Para, y compris les sortes du Pérou et de
Bolivie, étaient :
en 18de a.890 tonnes
et en 1915 de 57.000 —
- - a7 - of)o-
il a été exporté des Indes :
en 1900 4 tonnes
en 1905 145 —
en 1910 ..,. 8.2oo —
en 1915 108.000 —
1916 est estimé à i5o.ooo —
Les autres provenances, Amérique Centrale, Afrique et Mexique, ont fourni, en 1915'
environ 13.000 tonnes.
La production mondiale pour l'année 1915 est donc d'environ 158.000 tonnes.
Toutes nos colonies ont fourni en 1913 environ 4.900 tonnes, leur exploitation en 1914 et
1915 a été sensiblement plus réduite, par suite de l'état de guerre, mais parait déjà reprendre
dans des conditions normales au cours de cette année.
Les sociétés coloniales françaises d'Afrique ont également planté, dans leurs concessions,
des graines de caoutchouc des espèces qui y sont récoltées, et il est à présumer que d'ici
quelques années, nos colonies fourniront une quantité importante de caoutchouc de plantation.
Le Havre et Bordeaux ont importé de nos colonies :
en 1912 environ. 2.5oo tonnes
ennuS — 2.000 --
enic)i4 — - - « 58o —
en 1915 — 750 —
et en 1916 jusqu'à fin juillet environ. 1.100 —
Notre colonie de Cochinchine commence maintenant à fournir du caoutchouc de plantation
de très bonne qualité, le sol et le climat étant aussi favorables à la culture de l'arbre à caout-
chouc que chez nos voisins des Indes.
La première plantation a été établie en 1900 et, en 1908, Saigon a fait sa première exporta-
tion ; c'est à cette époque que les plantations ont été organisées sur une vaste échelle.
En 1915, Saigon a exporté environ 350 tonnes.
Au Ier janvier 1916, il y avait en Cochinchine une centaine de plantations, occupant une
surface d'environ 70.000 hectares, sur lesquels il a été planté au moins 5 millions d'arbres et
jusqu'à présent 500.000 seulement ont été saignés.
L'exploitation normale des arbres déjà plantés sera suffisante pour qu'en 1920 II-'s caoutchoucs
de plantation de Cochinchine soient, pour notre colonie, d'un rendement très important. Le
commerce du caoutchouc sauvage, qui y était exploité auparavant, a presque entièrement dis-
paru.
Les Indes Néerlandaises produisent des caoutchoucs de plantation en quantités importantes
et nous verrons leur exportation se développer rapidement.
véritable révolution, par suite de l'introduiction sur les marchés de consommation du caout-
chouc dit de « Plantation » en provenance des Indes. Il a été planté dans cette région, vers
1890, une petite quantité de graines de l'arbre fournissant le caoutchouc sauvage du Para
« hevea brasiliensis », qui est jusqu'à présent le meilleur caoutchouc qui ait été produit,
et qui semble encore indispensable pour la fabrication de la chamhre à air.
Le rendement de ces plantations exploitées industriellement a été de premier ordre, et de
nombreuses sociétés de plantations furent constituées vers 1907, dans la région des Indes ;
tous les arbres ont pu commencer à être saignés vers 1914 et la production n'a cessé de
s'accroître.
Alors que les exportations de caoutchouc du Para, y compris les sortes du Pérou et de
Bolivie, étaient :
en 18de a.890 tonnes
et en 1915 de 57.000 —
- - a7 - of)o-
il a été exporté des Indes :
en 1900 4 tonnes
en 1905 145 —
en 1910 ..,. 8.2oo —
en 1915 108.000 —
1916 est estimé à i5o.ooo —
Les autres provenances, Amérique Centrale, Afrique et Mexique, ont fourni, en 1915'
environ 13.000 tonnes.
La production mondiale pour l'année 1915 est donc d'environ 158.000 tonnes.
Toutes nos colonies ont fourni en 1913 environ 4.900 tonnes, leur exploitation en 1914 et
1915 a été sensiblement plus réduite, par suite de l'état de guerre, mais parait déjà reprendre
dans des conditions normales au cours de cette année.
Les sociétés coloniales françaises d'Afrique ont également planté, dans leurs concessions,
des graines de caoutchouc des espèces qui y sont récoltées, et il est à présumer que d'ici
quelques années, nos colonies fourniront une quantité importante de caoutchouc de plantation.
Le Havre et Bordeaux ont importé de nos colonies :
en 1912 environ. 2.5oo tonnes
ennuS — 2.000 --
enic)i4 — - - « 58o —
en 1915 — 750 —
et en 1916 jusqu'à fin juillet environ. 1.100 —
Notre colonie de Cochinchine commence maintenant à fournir du caoutchouc de plantation
de très bonne qualité, le sol et le climat étant aussi favorables à la culture de l'arbre à caout-
chouc que chez nos voisins des Indes.
La première plantation a été établie en 1900 et, en 1908, Saigon a fait sa première exporta-
tion ; c'est à cette époque que les plantations ont été organisées sur une vaste échelle.
En 1915, Saigon a exporté environ 350 tonnes.
Au Ier janvier 1916, il y avait en Cochinchine une centaine de plantations, occupant une
surface d'environ 70.000 hectares, sur lesquels il a été planté au moins 5 millions d'arbres et
jusqu'à présent 500.000 seulement ont été saignés.
L'exploitation normale des arbres déjà plantés sera suffisante pour qu'en 1920 II-'s caoutchoucs
de plantation de Cochinchine soient, pour notre colonie, d'un rendement très important. Le
commerce du caoutchouc sauvage, qui y était exploité auparavant, a presque entièrement dis-
paru.
Les Indes Néerlandaises produisent des caoutchoucs de plantation en quantités importantes
et nous verrons leur exportation se développer rapidement.
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