Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1917-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 janvier 1917 01 janvier 1917
Description : 1917/01/01 (A20,N123)-1917/04/30. 1917/01/01 (A20,N123)-1917/04/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6534715b
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- SOMMAIRE
- .......... Page(s) .......... 51
- Situation commerciale aux Iles Philippines en 1915, par M. PAILLARD, Vice-consul de France à Manille.......... Page(s) .......... 70
- .......... Page(s) .......... 140
- Renseignements:
- .......... Page(s) .......... 142
- .......... Page(s) .......... 163
- .......... Page(s) .......... 163
- .......... Page(s) .......... 167
- .......... Page(s) .......... 168
- .......... Page(s) .......... 169
- .......... Page(s) .......... 169
- .......... Page(s) .......... 170
- .......... Page(s) .......... 171
- .......... Page(s) .......... 171
- .......... Page(s) .......... 172
- .......... Page(s) .......... 173
- .......... Page(s) .......... 173
- 163 -
Exportés
Phosphates naturels 6.5oo t. 128.016 fr.
Coprah, ., 1.812 t. 1.062.064
Nacres • 355.818 k. 355.818
Vanille 28.931 k. 324.905
Cocos secs. 22i.3XD n. 26.239
Oranges 320.100 n. 6.402
Biches de mer. 3.066 k. 4.246
Divers, ., » 65.868
»
* *
ÉTRANGER
Production du caoutchouc (l). — Le caoutchouc sauvage vient de l'Amérique du Sud
on en récolte au Brésil, en Bolivie, au Pérou, puis dans l'Equateur, la Colombie, le Vénézuéla,
les Guyanes et dans toute l'Amérique Centrale, jusques et y compris le Mexique.
L'Afrique Equatoriale et la Côte Occidentale d'Afrique fournissent les caoutchoucs des
régions du Soudan, de la Guinée, du Congo français, du Congo belge, du Gabon, du Came-
roun, etc.
La Côte Orientale, d'Afrique, dont la production est beaucoup plus faible, n'envoie dans les
marchés de consommation que des lots de peu d'importance.
Les provenances du Mozambique portugais et de l'ancienne Afrique Orientale allemande,
sont, pour le moment, inexistantes.
Notre colonie de Madagascar produit des caoutchoucs sauvages d'excellente qualité, et
aurait pu fournir depuis plusieurs années des quantités beaucouo plus importantes que celles
qui ont été exportées.
Nos colonies d'Extrême-Orient ont été également productrices de caoutchouc sauvage en
petites quantités et maintenant elles commencent à exploiter leurs plantations.
Les Indes Anglaises, Néerlandaises et la Malaisie, sont actuellement les plus gros produc-
teurs de caoutchouc cultivé dit de « Plantation ».
En 1 850, à l'époque où MV1. Hecht frères et Cie, prédécesseurs du signataire de ces
lignes, commerçaient, les premiers en Europe, l'exportateur du caoutchouc brut, le Brésil
n'envoyait guère qu'un millier de tonnes. Le caoutchouc du Brésil, dit « Para fin », valait
alors 4 fr. le kilo, et est resté à ce niveau pendant de longues années ; c'est que les appli-
cations de cette matière étaient, à cette époque, fort restreintes.
Si l'invention véritablement géniale de la vulcanisation du caoutchouc, c'est-à-dire de
l'incorporation du soufre effectuée à haute température, avait ouvert une série féconde
d'applications industrielles, on ne fabriquait cependant que les chaussures, les vêtements
imperméables, les fils élastiques, et un certain nombre d'objets techniques.
A ces applications sont venues se joindre bien d'autres, qu'il est inutile d'énumérer, et
depuis quelques années, la consommation du caoutchouc pour l'industrie automobile a absorbé
la plus grande partie de la production et a amené le développement considérable de l'exploi-
tation de la gomme brute ; aussi la production du caoutchouc et son emploi ont subi une
(1) L'Exportateur français — Octobre 1916.
Exportés
Phosphates naturels 6.5oo t. 128.016 fr.
Coprah, ., 1.812 t. 1.062.064
Nacres • 355.818 k. 355.818
Vanille 28.931 k. 324.905
Cocos secs. 22i.3XD n. 26.239
Oranges 320.100 n. 6.402
Biches de mer. 3.066 k. 4.246
Divers, ., » 65.868
»
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ÉTRANGER
Production du caoutchouc (l). — Le caoutchouc sauvage vient de l'Amérique du Sud
on en récolte au Brésil, en Bolivie, au Pérou, puis dans l'Equateur, la Colombie, le Vénézuéla,
les Guyanes et dans toute l'Amérique Centrale, jusques et y compris le Mexique.
L'Afrique Equatoriale et la Côte Occidentale d'Afrique fournissent les caoutchoucs des
régions du Soudan, de la Guinée, du Congo français, du Congo belge, du Gabon, du Came-
roun, etc.
La Côte Orientale, d'Afrique, dont la production est beaucoup plus faible, n'envoie dans les
marchés de consommation que des lots de peu d'importance.
Les provenances du Mozambique portugais et de l'ancienne Afrique Orientale allemande,
sont, pour le moment, inexistantes.
Notre colonie de Madagascar produit des caoutchoucs sauvages d'excellente qualité, et
aurait pu fournir depuis plusieurs années des quantités beaucouo plus importantes que celles
qui ont été exportées.
Nos colonies d'Extrême-Orient ont été également productrices de caoutchouc sauvage en
petites quantités et maintenant elles commencent à exploiter leurs plantations.
Les Indes Anglaises, Néerlandaises et la Malaisie, sont actuellement les plus gros produc-
teurs de caoutchouc cultivé dit de « Plantation ».
En 1 850, à l'époque où MV1. Hecht frères et Cie, prédécesseurs du signataire de ces
lignes, commerçaient, les premiers en Europe, l'exportateur du caoutchouc brut, le Brésil
n'envoyait guère qu'un millier de tonnes. Le caoutchouc du Brésil, dit « Para fin », valait
alors 4 fr. le kilo, et est resté à ce niveau pendant de longues années ; c'est que les appli-
cations de cette matière étaient, à cette époque, fort restreintes.
Si l'invention véritablement géniale de la vulcanisation du caoutchouc, c'est-à-dire de
l'incorporation du soufre effectuée à haute température, avait ouvert une série féconde
d'applications industrielles, on ne fabriquait cependant que les chaussures, les vêtements
imperméables, les fils élastiques, et un certain nombre d'objets techniques.
A ces applications sont venues se joindre bien d'autres, qu'il est inutile d'énumérer, et
depuis quelques années, la consommation du caoutchouc pour l'industrie automobile a absorbé
la plus grande partie de la production et a amené le développement considérable de l'exploi-
tation de la gomme brute ; aussi la production du caoutchouc et son emploi ont subi une
(1) L'Exportateur français — Octobre 1916.
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