Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1917-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 janvier 1917 01 janvier 1917
Description : 1917/01/01 (A20,N123)-1917/04/30. 1917/01/01 (A20,N123)-1917/04/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6534715b
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
- Aller à la page de la table des matièresNP
- SOMMAIRE
- .......... Page(s) .......... 51
- Situation commerciale aux Iles Philippines en 1915, par M. PAILLARD, Vice-consul de France à Manille.......... Page(s) .......... 70
- .......... Page(s) .......... 140
- Renseignements:
- .......... Page(s) .......... 142
- .......... Page(s) .......... 163
- .......... Page(s) .......... 163
- .......... Page(s) .......... 167
- .......... Page(s) .......... 168
- .......... Page(s) .......... 169
- .......... Page(s) .......... 169
- .......... Page(s) .......... 170
- .......... Page(s) .......... 171
- .......... Page(s) .......... 171
- .......... Page(s) .......... 172
- .......... Page(s) .......... 173
- .......... Page(s) .......... 173
— 16'0 -
mais aussi le manioc, le sucre, la vanille, qu'elles nous adressent, le tout, - d'ailleurs, en
faibles quantités. -.
Pour nos vieilles colonies (qu'il s'agisse de la Réunion ou de la Guadeloupe et de la Martini-
que), le sucre vient en tête et a encore augmenté depuis la guerre à cause du déficit de la
betterave. Viennent ensuite des rhums et lafias dè la Guadeloupe et de la Martinique : du
cafe et du cacao de ces deux Antilles et de la Réunion ; du tapioca, de la vanille et des
essences (géranium et ylang-ylang) de la Réunion. Ce sout les rhums et tafias surtout qui
ont gagné depuis deux ans.
Enfin, le nickel de la Nouvelle-Calédonie a été, plus que jamais, le bienvenu dans les
circonstances que nous traversons, ainsi que le miuerai de chrome. Les conserves de
viande, s'il en est sorti, ne sont pas venues a Marseille. Le coprah (dés iles du Pacilique) a
diminue. Les communications avec nos colonies du Pacifique ont d'ailleurs été des plus
difficiles depuis la guerre.
La forte di.uhiuuon dans les provenances, d'ailleurs, jamais très importantes en ce qui
concerne notre port de Saint-Pierre et Miquelon a porte sur les morues.
On voit quel ensemble varié de ressources nous offre notre domaine colonial.
ïsous avons déjà signalé la baisse sensible des exportations de notre port vers les
colonies depuis la guerre.
Le phénomène s'est produit notamment pour l'Algérie, qui a reçu de Marseille 260.117
tonnes en 1915, au lieu de 484.549 tonues en 1913. La diminution a porté surtout sur les
pierres, terres et combustibles minéraux (57.890 au lieu de 177.500 t. en 1913) ; sur les
farineux alimentaires (farines : 27.048 t. au lieu de 40.329 L.) : sur les métaux, les
poteries, verres et cristaux, les ouvrages eu métaux etc. Les envois en Tunisie se sont
à peu près maintenus ; en legère baisse cependant (87.000 au lieu de 97,500 tonnes en 1913).
Le Maroc, en revanche, a conservé son rang de deuxieme client colonial de notre ville bien
qu'il soit aussi en baisse sur 1913 (113.600 au lieu de 166.100 tonnes). Il venait, ou 1913,
après l'Algérie, (sucre, matériaux de construction, farines, semoules et blés, tissus,
etc.). L'ordre est ensuite :
1. Groupe des colonies de l'Afrique occidentale (39.000 dont 27.100 pour le Sénégal ;
68.075 t. en 1915, dont 41.916 pour le Sénégal).
2. Groupe des colonies de l'Océan Indien (y compris Djibouti) (24.200 t., dont 17.500 t.
pour Madagascar ; 41.000 tonnes en 1913, dont 26.474 pour Madagascar).
5. Groupe, de ¡'J!jxtrème-Ul'leut (22.099 t. dont 22.067 pour l'Indochine, 632 t. seulement
pour l Inde française; l'Indochine recevait 53.893 tonnes en 1 9 13, et l'Inde française, 848 tonnes)
La Nouvelle-Calédonie c'est vu adresser 7.877 tonnes (4.948 t. en 1910) : (Tahiti 362
tonnes (585 t. en igx5) ; les Antilles (et la Guyane) : 5.860 tonnes (8.468 t. en 1913).
Toutes sont en baisse, sauf la Nouvelle-Calédonie, mais tout cela doit changer évidemment
à la paix, surtout avec le développement qu'on peut attendre de nos colonies.
HENRI BRENIER,
Directeur général des Services de la Chambre de Commerce
de Marseille.
*
* * .•
Les Oléagineux en Afrique et l'utilisation des corps gras coloniaux (1). -
Il a été longuement question, ces temps-ci, dans la presse, de l'utilisation des corps gras
coloniaux.
(1) L'Exportateur français - Novembre 1916.
mais aussi le manioc, le sucre, la vanille, qu'elles nous adressent, le tout, - d'ailleurs, en
faibles quantités. -.
Pour nos vieilles colonies (qu'il s'agisse de la Réunion ou de la Guadeloupe et de la Martini-
que), le sucre vient en tête et a encore augmenté depuis la guerre à cause du déficit de la
betterave. Viennent ensuite des rhums et lafias dè la Guadeloupe et de la Martinique : du
cafe et du cacao de ces deux Antilles et de la Réunion ; du tapioca, de la vanille et des
essences (géranium et ylang-ylang) de la Réunion. Ce sout les rhums et tafias surtout qui
ont gagné depuis deux ans.
Enfin, le nickel de la Nouvelle-Calédonie a été, plus que jamais, le bienvenu dans les
circonstances que nous traversons, ainsi que le miuerai de chrome. Les conserves de
viande, s'il en est sorti, ne sont pas venues a Marseille. Le coprah (dés iles du Pacilique) a
diminue. Les communications avec nos colonies du Pacifique ont d'ailleurs été des plus
difficiles depuis la guerre.
La forte di.uhiuuon dans les provenances, d'ailleurs, jamais très importantes en ce qui
concerne notre port de Saint-Pierre et Miquelon a porte sur les morues.
On voit quel ensemble varié de ressources nous offre notre domaine colonial.
ïsous avons déjà signalé la baisse sensible des exportations de notre port vers les
colonies depuis la guerre.
Le phénomène s'est produit notamment pour l'Algérie, qui a reçu de Marseille 260.117
tonnes en 1915, au lieu de 484.549 tonues en 1913. La diminution a porté surtout sur les
pierres, terres et combustibles minéraux (57.890 au lieu de 177.500 t. en 1913) ; sur les
farineux alimentaires (farines : 27.048 t. au lieu de 40.329 L.) : sur les métaux, les
poteries, verres et cristaux, les ouvrages eu métaux etc. Les envois en Tunisie se sont
à peu près maintenus ; en legère baisse cependant (87.000 au lieu de 97,500 tonnes en 1913).
Le Maroc, en revanche, a conservé son rang de deuxieme client colonial de notre ville bien
qu'il soit aussi en baisse sur 1913 (113.600 au lieu de 166.100 tonnes). Il venait, ou 1913,
après l'Algérie, (sucre, matériaux de construction, farines, semoules et blés, tissus,
etc.). L'ordre est ensuite :
1. Groupe des colonies de l'Afrique occidentale (39.000 dont 27.100 pour le Sénégal ;
68.075 t. en 1915, dont 41.916 pour le Sénégal).
2. Groupe des colonies de l'Océan Indien (y compris Djibouti) (24.200 t., dont 17.500 t.
pour Madagascar ; 41.000 tonnes en 1913, dont 26.474 pour Madagascar).
5. Groupe, de ¡'J!jxtrème-Ul'leut (22.099 t. dont 22.067 pour l'Indochine, 632 t. seulement
pour l Inde française; l'Indochine recevait 53.893 tonnes en 1 9 13, et l'Inde française, 848 tonnes)
La Nouvelle-Calédonie c'est vu adresser 7.877 tonnes (4.948 t. en 1910) : (Tahiti 362
tonnes (585 t. en igx5) ; les Antilles (et la Guyane) : 5.860 tonnes (8.468 t. en 1913).
Toutes sont en baisse, sauf la Nouvelle-Calédonie, mais tout cela doit changer évidemment
à la paix, surtout avec le développement qu'on peut attendre de nos colonies.
HENRI BRENIER,
Directeur général des Services de la Chambre de Commerce
de Marseille.
*
* * .•
Les Oléagineux en Afrique et l'utilisation des corps gras coloniaux (1). -
Il a été longuement question, ces temps-ci, dans la presse, de l'utilisation des corps gras
coloniaux.
(1) L'Exportateur français - Novembre 1916.
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.93%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.93%.
- Auteurs similaires Indochine française Indochine française /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Indochine française" or dc.contributor adj "Indochine française")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 173/195
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k6534715b/f173.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k6534715b/f173.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k6534715b/f173.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k6534715b
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k6534715b