YEN-BAY Yen-bay est construit sur les alluvions du Fleuve Rouge et sur une formation de grès argileux. Ces grès constituent le terrain dans lequel se trouve le charbon de la région.
Les charbons ont été signalés; il y a un grand nombre d'années déjà ; M. Sarran en fait mention dans une note datée d'avril 1892 et intitulée : Le Tonkin minier. M. Mallet en parle à son tour dans un rapport intitulé : Bassin houiller d'Yen-bay (mai 1893), et dans une nôte publiée dans la Revue Indo-Chinoise : « Esquisse géologique du Tonkin » (no 5 — déc. 1893).
On observe le charbon dans la ville même ; il apparaît dans la tranchée du chemin qui longe le jardin des Messageries Fluviales, près du chemin qui mène au point de débarquement des chaloupes.
Ce charbon se trouve compris entre des assises gréseuses jaunes ou grises. Le mamelon sur lequel est construit le fort est formé de ces grès. Leur direction les amène au sommet de la grande bou- cle que décrit le fleuve autour d'Yen-bay et leur fait traverser le cours d'eau.
Route de Lao-kay. ■— Au départ d'Yen-bay, la route de Lao-kay est taillée dans les grès. Au pied même de la Citadelle, on a ouvert une carrière dans la tranchée E-N-E. de la route (c'est-à-dire dans la tranchée en déblai). Cette carrière fournit des grès plus ou moins argileux. La roche est tantôt jaune, et alors le plus souvent très tendre, tantôt gris ardoise; dans ce dernier cas, elle est beaucoup plus dure. - Les tranchées de la route permettent d'observer l'allure de ces grès sur une assez grande longueur. On voit qu'ils ont subi de la
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