Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1898-07-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 juillet 1898 01 juillet 1898
Description : 1898/07/01 (A1,N1)-1898/12/01 (A1,N6). 1898/07/01 (A1,N1)-1898/12/01 (A1,N6).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6534714x
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
MALADIES DU CAFÉIER EN COCHINCHINE (1)
1° Hemileia. — Je possède, dans ma plantation, quelques pieds
de café d'Arabie à gros et à petits fruits, quelques pieds de café Le-
roy et, enfin, le Liberia, qui constitue l'espèce principale et la pres-
que totalité de la plantation. Toutes ces espèces ou variétés sont ou
ont été plus ou moins atteintes de l'IIemileia. Il est inutile de décrire
cette maladie et de dire combien,en Cochinchine, le caféier d'Arabie,
ou Moka, en souffre; il est assez rare de voir des pieds qui n'en soient
pas atteints. J'ai pu m'assurer que t'Hemitcia atteignait également
le café de Liberia, mais il semble que, chez cette espèce, la maladie
a besoin, pour son développement, d'un degré d'humidité du sol
et de l'atmosphère plus élevé. En effet, j'ai rencontré cette maladie
sévissant d'une façon intense dans une pépinière restée couverte en
saison des pluies, puis sur des pieds de deux et trois ans, se trouvant
en sol froid et compact, surtout où de l'herbe touffue recouvrait la
terie; jamais en sol élevé et perméable. De sorte que, à moins d'a.!"
voir été induit en erreur par un pur hasard, je suis porté à croire
que l'Hemileia ne se développe que là où le degré hygroscopique du
sol et de l'atmosphère le lui permettent.
Pourquoi ne pas admettre que si, en Cochinchine, le café Moka est
atteint de cette maladie d'une façon générale, cela puisse provenir
de ce que cette espèce se trouve ici dans une humidité beaucoup
trop forte pour la constitution que lui a donné son climat d'origine?
2° Une autre maladie, paraissant moins grave que la première, at-
teint le Liberia, mais elle semble n'attaquer que les pieds plantés en
terre basse et trop argileuse. Elle se manifeste par un dépérisse-
ment partiel de la plante. En recherchant la cause de ce dépérisse-
ment, on remarque sur le tronc une noirceur ; l'écorce semble se
rétrécir, puis se couvre de points blancs qui ne peuvent être que de
petits champignons ; cet état morbide gagne ensuite les branches
primaires qui se couvrent, à leur partie inférieure, d'une poussière
blanche, et la partie attaquée finit par se dessécher totalement. Cette
maladie, qui débute à une certaine hauteur sur le tronc, plutôt plus
rapprochée du sommet, gagne la plante en montant, mais, à la
(1) Observations relevées par un colon-planteur.
1° Hemileia. — Je possède, dans ma plantation, quelques pieds
de café d'Arabie à gros et à petits fruits, quelques pieds de café Le-
roy et, enfin, le Liberia, qui constitue l'espèce principale et la pres-
que totalité de la plantation. Toutes ces espèces ou variétés sont ou
ont été plus ou moins atteintes de l'IIemileia. Il est inutile de décrire
cette maladie et de dire combien,en Cochinchine, le caféier d'Arabie,
ou Moka, en souffre; il est assez rare de voir des pieds qui n'en soient
pas atteints. J'ai pu m'assurer que t'Hemitcia atteignait également
le café de Liberia, mais il semble que, chez cette espèce, la maladie
a besoin, pour son développement, d'un degré d'humidité du sol
et de l'atmosphère plus élevé. En effet, j'ai rencontré cette maladie
sévissant d'une façon intense dans une pépinière restée couverte en
saison des pluies, puis sur des pieds de deux et trois ans, se trouvant
en sol froid et compact, surtout où de l'herbe touffue recouvrait la
terie; jamais en sol élevé et perméable. De sorte que, à moins d'a.!"
voir été induit en erreur par un pur hasard, je suis porté à croire
que l'Hemileia ne se développe que là où le degré hygroscopique du
sol et de l'atmosphère le lui permettent.
Pourquoi ne pas admettre que si, en Cochinchine, le café Moka est
atteint de cette maladie d'une façon générale, cela puisse provenir
de ce que cette espèce se trouve ici dans une humidité beaucoup
trop forte pour la constitution que lui a donné son climat d'origine?
2° Une autre maladie, paraissant moins grave que la première, at-
teint le Liberia, mais elle semble n'attaquer que les pieds plantés en
terre basse et trop argileuse. Elle se manifeste par un dépérisse-
ment partiel de la plante. En recherchant la cause de ce dépérisse-
ment, on remarque sur le tronc une noirceur ; l'écorce semble se
rétrécir, puis se couvre de points blancs qui ne peuvent être que de
petits champignons ; cet état morbide gagne ensuite les branches
primaires qui se couvrent, à leur partie inférieure, d'une poussière
blanche, et la partie attaquée finit par se dessécher totalement. Cette
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(1) Observations relevées par un colon-planteur.
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