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- SOMMAIRE
- I. - Le commerce de Madagascar en 1906
- II. - Etude sur le caoutchouc à Madagascar
- III. - Le "Boka" du boeuf ou gale folliculaire
- .......... Page(s) .......... 28
- .......... Page(s) .......... 42
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- .......... Page(s) .......... 79
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- .......... Page(s) .......... 81
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DU N° 2, DU 2eme TRIMESTRE 1907
PAGES- .......... Page(s) .......... 5
- .......... Page(s) .......... 24
- III. - Une tournée d'inspection agricole à Sainte-Marie Soanierana (côte Est)
- .......... Page(s) .......... 157
- .......... Page(s) .......... 163
- .......... Page(s) .......... 169
- .......... Page(s) .......... 182
- .......... Page(s) .......... 214
- .......... Page(s) .......... 215
- .......... Page(s) .......... 216
- .......... Page(s) .......... 217
- SOMMAIRE DU N° 3, DU 3e TRIMESTRE 1907
PAGES- .......... Page(s) .......... 245
- .......... Page(s) .......... 258
- .......... Page(s) .......... 260
- .......... Page(s) .......... 264
- .......... Page(s) .......... 267
- .......... Page(s) .......... 269
- .......... Page(s) .......... 271
- .......... Page(s) .......... 276
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- .......... Page(s) .......... 318
- .......... Page(s) .......... 320
- .......... Page(s) .......... 321
- SOMMAIRE DU N° 4, DU 4e TRIMESTRE 1907
PAGES- .......... Page(s) .......... 349
- .......... Page(s) .......... 354
- .......... Page(s) .......... 361
- .......... Page(s) .......... 372
- .......... Page(s) .......... 375
- .......... Page(s) .......... 378
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— 387 —
Les semailles ont été exécutées, à la volée, vers la fin du mois d'août; les
semences ont été enterrées par un fort hersage. On a semé environ 70 kilos de
paddy par hectare, quantité un peu trop forte, d'ailleurs.
Dans cette parcelle on a mis en culture quatre des variétés locales les plus
réputées ; ce sont :
Le vary be, le vary betahava, le vary fotsy ansaka et le vary angaziza.
La durée d'évolution a été: vary be 179 jours, vary betahava 171, vary
fotsy ansaka 149 et vary angaziza 153 jours. Les rendements en paddy, ramenés
à l'hectare, ont été:
Vary be. 2 330 kilogrammes
Vary fotsy ansaka. 3.130 id.
Vary betahava. 3.640 id.
Varyangaziza. 4.330 id.
Ces chiffres montrent que les variétés angaziza et betahava sont beaucoup
plus productives que les autres. Il convient donc de les propager sur la côte Est.
Mais notre intention étant surtout de déterminer l'influence de la prépa-
ration du sol sur la récolte, nous avons été amené à rechercher les rendements
que les Betsimisaraka obtiennent sur des terres absolument identiques, mais cul-
tivées d'une façon primitive.
M. l'agent de culture Rollot s'est livré, dans ce but, à une enquête, qui a
porté sur les cultures indigènes de la région, placées dans des conditions sem-
blables de sol.
Les chiffres qu'il a recueillis ont varié entre 500 et 1.200 kilos à l'hectare.
Mais les récoltes que les Betsimisaraka obtiennent le plus fréquemment sur
leurs rizières, situées en terrain sec, sont de 750 à 800 kilos à l'hectare.
Ainsi donc, en prenant les plus forts rendements obtenus par les indigènes,
nous trouvons encore que la variété la moins productive, parmi celles mises en
essai à l'Ivoloina, a donné, néanmoins, 1.100 kilos de plus à l'hectare et la récolte
obtenue avec la variété angaziza a été supérieure de 3.100 kilos à celle que
procurent les meilleures rizières indigènes.
Bien que ces premiers essais soient loin d'être définitifs, les conclusions
qu'on peut en tirer sont: que l'influence de la préparation du sol sur les ren-
dements du riz est considérable et que certaines variétés de riz sont incontesta-
blement plus productives que d'autres.
FAUCHÈRE,
Sous-inspecteur d'agriculture,
Emploi de la chaleur pour le traitement des caféiers contre
le Borer indien
Les plantations de café de la Colonie ayant à souffrir des attaques du Xylotrechus
quadrupes (Borer indien), nous croyons utile de placer sous les yeux de
de nos lecteurs une note de M. Boutan, relative à l'emploi de la chaleur
comme agent destructeur de cet insecte.
, Un article récemment paru dans le Tropical agriculturist de la Société
d agriculture de Ceylan (1) preconise de traiter les plantations de caféier en échauf-
fant le tronc et les branches, après la taille, avec des torches formées de feuilles de
cocotiers. Ce traitement ne tient pas compte de ce fait, que le bois est mauvais
conducteur de la chaleur et ne peut donner les résultats espérés, ainsi que le
montre l'expérience suivante :
Ce llY E. - Ernest Green, Plant, sanitation, entomological notes the tropical agriculturist of the
Ceylan agricultural Society, t. XVIII, N° 3, mars 1907, Ferguson, Colombo.
Les semailles ont été exécutées, à la volée, vers la fin du mois d'août; les
semences ont été enterrées par un fort hersage. On a semé environ 70 kilos de
paddy par hectare, quantité un peu trop forte, d'ailleurs.
Dans cette parcelle on a mis en culture quatre des variétés locales les plus
réputées ; ce sont :
Le vary be, le vary betahava, le vary fotsy ansaka et le vary angaziza.
La durée d'évolution a été: vary be 179 jours, vary betahava 171, vary
fotsy ansaka 149 et vary angaziza 153 jours. Les rendements en paddy, ramenés
à l'hectare, ont été:
Vary be. 2 330 kilogrammes
Vary fotsy ansaka. 3.130 id.
Vary betahava. 3.640 id.
Varyangaziza. 4.330 id.
Ces chiffres montrent que les variétés angaziza et betahava sont beaucoup
plus productives que les autres. Il convient donc de les propager sur la côte Est.
Mais notre intention étant surtout de déterminer l'influence de la prépa-
ration du sol sur la récolte, nous avons été amené à rechercher les rendements
que les Betsimisaraka obtiennent sur des terres absolument identiques, mais cul-
tivées d'une façon primitive.
M. l'agent de culture Rollot s'est livré, dans ce but, à une enquête, qui a
porté sur les cultures indigènes de la région, placées dans des conditions sem-
blables de sol.
Les chiffres qu'il a recueillis ont varié entre 500 et 1.200 kilos à l'hectare.
Mais les récoltes que les Betsimisaraka obtiennent le plus fréquemment sur
leurs rizières, situées en terrain sec, sont de 750 à 800 kilos à l'hectare.
Ainsi donc, en prenant les plus forts rendements obtenus par les indigènes,
nous trouvons encore que la variété la moins productive, parmi celles mises en
essai à l'Ivoloina, a donné, néanmoins, 1.100 kilos de plus à l'hectare et la récolte
obtenue avec la variété angaziza a été supérieure de 3.100 kilos à celle que
procurent les meilleures rizières indigènes.
Bien que ces premiers essais soient loin d'être définitifs, les conclusions
qu'on peut en tirer sont: que l'influence de la préparation du sol sur les ren-
dements du riz est considérable et que certaines variétés de riz sont incontesta-
blement plus productives que d'autres.
FAUCHÈRE,
Sous-inspecteur d'agriculture,
Emploi de la chaleur pour le traitement des caféiers contre
le Borer indien
Les plantations de café de la Colonie ayant à souffrir des attaques du Xylotrechus
quadrupes (Borer indien), nous croyons utile de placer sous les yeux de
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