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- SOMMAIRE
- I. - Le commerce de Madagascar en 1906
- II. - Etude sur le caoutchouc à Madagascar
- III. - Le "Boka" du boeuf ou gale folliculaire
- .......... Page(s) .......... 28
- .......... Page(s) .......... 42
- .......... Page(s) .......... 51
- .......... Page(s) .......... 79
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-
DU N° 2, DU 2eme TRIMESTRE 1907
PAGES- .......... Page(s) .......... 5
- .......... Page(s) .......... 24
- III. - Une tournée d'inspection agricole à Sainte-Marie Soanierana (côte Est)
- .......... Page(s) .......... 157
- .......... Page(s) .......... 163
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- .......... Page(s) .......... 182
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- .......... Page(s) .......... 216
- .......... Page(s) .......... 217
- SOMMAIRE DU N° 3, DU 3e TRIMESTRE 1907
PAGES- .......... Page(s) .......... 245
- .......... Page(s) .......... 258
- .......... Page(s) .......... 260
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- .......... Page(s) .......... 267
- .......... Page(s) .......... 269
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- SOMMAIRE DU N° 4, DU 4e TRIMESTRE 1907
PAGES- .......... Page(s) .......... 349
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d' Cette coagulation exige une certaine habitude; en effet, quelques gouttes
d'acide sulfurique pur (SO4 H2) dans 20 litres de latex, le coaguleront instan-
tanément, mais rendront le caoutchouc cassant et il conservera beaucoup plus
eau. On doit étendre l'acide de cinq à six fois son poids d'eau, puis en verser
quelques gouttes dans le récipient où se trouve le latex, après avoir préalable-
ment filtré ce dernier dans un morceau de moustiquaire ou sur des herbages,
pour le débarrasser de ses impuretés ».
L'acide sulfurique se recommande par la facilité avec laquelle on peut
j doser, suivant les qualités de latex. Dans une exploitation occupant un
ertam nombre d'ouvriers, il n'est pas possible de savoir quelle est la qualité
u latex à traiter. Pour cela, j'ai construit un instrument rudimentaire
nalogue au pèse-alcool ou pèse-lait. Il se compose d'un petit morceau de
baTou a l'une des extrémités duquel est fixée une chevrotine. La graduation
se tait au couteau avec des latex connus.
*\es gousses de tamarinier peuvent donner de bons résultats, si on prend
soin de les préparer proprement, c'est-à-dire en les faisant macérer dans l'eau
fL en se servant de cette eau filtrée, pour la coagulation du caoutchouc. Le
j s de citron bien propre est également bon, mais n'est que rarement employé,
e citronnier ne se trouvant pas dans les forêts à lianes.
M L'eau salée est le procédé que nous recommandons après l'acide sulfurique.
d alheureusement, il faut beaucoup de sel et il est difficile de s'en procurer
dans la forêt.
1 On ne doit pas faire chauffer le latex comme les indigènes l'ont trop fait,
e caoutchouc produit est cassant et peu élastique.
Reproduction et préservation des lianes. — Nous avons remarqué que le
marcottage pratiqué en France sur les vignes serait d'une excellente application
leur les lianes précitées. En couchant t une liane sur une dizaine de mètres
e !ogueur et à 0,15 de profondeur en terre, en laissant toutefois l'extrémité
fe à l'air, on verra apparaître au bout de deux ou trois mois et même
a\ ant, une quantité de petits rejets.
On obtiendra ainsi des pieds de lianes qui, dans quatre ans seront bons à
opern susceptibles de fournir d'autres souches. On peut arriver ainsi, tout
n l'avaltlant la forêt et en couchant un pied de liane de distance en distance, à
augmentel' la richesse à venir de l'endroit où l'on travaille.
Les essais de plantations par boutures sont peu pratiques ; nous n'en
avons vu réussir que dans de rares cas, et dans des endroits humides, ce qui
n'est pas le cas général des forêts à lianes caoutchoutifères, qui se trouvent plu-
tôt s des sommets. Pour d'autres espèces, notamment le lombiry, la bouture
Petit etre employée avec succès.
^eS ^anos fingotra sont communes dans toutes les grandes forêts de Ma-
S aascar; quand elles ne dépassent pas une altitude trop élevée ni trop basse.
f u les hauts sommets, les forêts sont souvent recouvertes de mousses qui
for 'nen' des gaines aux lianes et donnent un trop grand travail pour les en
débarrasser. On ne parviendra à faire disparaître ces mousses qu'en éclaircissant
ces orêts, beaucoup trop serrées.
D'autre lianes grises atteignant la grosseur du poignet et dénommées « va-
hin a." par les Malgaches (Sakalava) donnent un latex qui fournit un caoutchouc
a appréci, que le fingotra. Mais ces lianes sont clairsemées à travers la forêt
et nous n'avons jamais eu l'occasion de les exploiter seules.
Lombiry
Un L lombiry est un arbuste qui, lorsqu'il pousse en plaine, atteint environ
un ° de hauteur. Il porte à son sommet des rameaux retombant et enche-
vêtK ressemblant de loin à un gros bouquet vert planté dans la plaine. Si
le lom? J ? Slmblant de loin à, un gros bouquet vert planté dans la plaine. Si
d lombir, pousse sous un arbre ou au bord d'une forêt, les branches au lieu
de letorner, se transforment en lianes et grimpent le long du tronc pour porter
leurs feuilles au soleil. Le lombiry a l'écorce pointillée ; son feuillage, vert
foncé sebe verni. Si peu que l'on casse une des feuilles ou un des fruits, on
voit i immédiatement le latex couler goutte à goutte. Une incision au tronc (qui
varie de la grosseur du poignet à celle du mollet) et il coule en tenant son fil.
il Le lombiry pousse au pied des montagnes, dans des endroits marécageux et
sefut meme supporter l'immersion au temps des grandes eaux. Il se dépouille
seulement de ses feuilles qui repoussent dès que l'immersion à cessé.
d' Cette coagulation exige une certaine habitude; en effet, quelques gouttes
d'acide sulfurique pur (SO4 H2) dans 20 litres de latex, le coaguleront instan-
tanément, mais rendront le caoutchouc cassant et il conservera beaucoup plus
eau. On doit étendre l'acide de cinq à six fois son poids d'eau, puis en verser
quelques gouttes dans le récipient où se trouve le latex, après avoir préalable-
ment filtré ce dernier dans un morceau de moustiquaire ou sur des herbages,
pour le débarrasser de ses impuretés ».
L'acide sulfurique se recommande par la facilité avec laquelle on peut
j doser, suivant les qualités de latex. Dans une exploitation occupant un
ertam nombre d'ouvriers, il n'est pas possible de savoir quelle est la qualité
u latex à traiter. Pour cela, j'ai construit un instrument rudimentaire
nalogue au pèse-alcool ou pèse-lait. Il se compose d'un petit morceau de
baTou a l'une des extrémités duquel est fixée une chevrotine. La graduation
se tait au couteau avec des latex connus.
*\es gousses de tamarinier peuvent donner de bons résultats, si on prend
soin de les préparer proprement, c'est-à-dire en les faisant macérer dans l'eau
fL en se servant de cette eau filtrée, pour la coagulation du caoutchouc. Le
j s de citron bien propre est également bon, mais n'est que rarement employé,
e citronnier ne se trouvant pas dans les forêts à lianes.
M L'eau salée est le procédé que nous recommandons après l'acide sulfurique.
d alheureusement, il faut beaucoup de sel et il est difficile de s'en procurer
dans la forêt.
1 On ne doit pas faire chauffer le latex comme les indigènes l'ont trop fait,
e caoutchouc produit est cassant et peu élastique.
Reproduction et préservation des lianes. — Nous avons remarqué que le
marcottage pratiqué en France sur les vignes serait d'une excellente application
leur les lianes précitées. En couchant t une liane sur une dizaine de mètres
e !ogueur et à 0,15 de profondeur en terre, en laissant toutefois l'extrémité
fe à l'air, on verra apparaître au bout de deux ou trois mois et même
a\ ant, une quantité de petits rejets.
On obtiendra ainsi des pieds de lianes qui, dans quatre ans seront bons à
opern susceptibles de fournir d'autres souches. On peut arriver ainsi, tout
n l'avaltlant la forêt et en couchant un pied de liane de distance en distance, à
augmentel' la richesse à venir de l'endroit où l'on travaille.
Les essais de plantations par boutures sont peu pratiques ; nous n'en
avons vu réussir que dans de rares cas, et dans des endroits humides, ce qui
n'est pas le cas général des forêts à lianes caoutchoutifères, qui se trouvent plu-
tôt s des sommets. Pour d'autres espèces, notamment le lombiry, la bouture
Petit etre employée avec succès.
^eS ^anos fingotra sont communes dans toutes les grandes forêts de Ma-
S aascar; quand elles ne dépassent pas une altitude trop élevée ni trop basse.
f u les hauts sommets, les forêts sont souvent recouvertes de mousses qui
for 'nen' des gaines aux lianes et donnent un trop grand travail pour les en
débarrasser. On ne parviendra à faire disparaître ces mousses qu'en éclaircissant
ces orêts, beaucoup trop serrées.
D'autre lianes grises atteignant la grosseur du poignet et dénommées « va-
hin a." par les Malgaches (Sakalava) donnent un latex qui fournit un caoutchouc
a appréci, que le fingotra. Mais ces lianes sont clairsemées à travers la forêt
et nous n'avons jamais eu l'occasion de les exploiter seules.
Lombiry
Un L lombiry est un arbuste qui, lorsqu'il pousse en plaine, atteint environ
un ° de hauteur. Il porte à son sommet des rameaux retombant et enche-
vêtK ressemblant de loin à un gros bouquet vert planté dans la plaine. Si
le lom? J ? Slmblant de loin à, un gros bouquet vert planté dans la plaine. Si
d lombir, pousse sous un arbre ou au bord d'une forêt, les branches au lieu
de letorner, se transforment en lianes et grimpent le long du tronc pour porter
leurs feuilles au soleil. Le lombiry a l'écorce pointillée ; son feuillage, vert
foncé sebe verni. Si peu que l'on casse une des feuilles ou un des fruits, on
voit i immédiatement le latex couler goutte à goutte. Une incision au tronc (qui
varie de la grosseur du poignet à celle du mollet) et il coule en tenant son fil.
il Le lombiry pousse au pied des montagnes, dans des endroits marécageux et
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