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- SOMMAIRE
- I. - Le commerce de Madagascar en 1906
- II. - Etude sur le caoutchouc à Madagascar
- III. - Le "Boka" du boeuf ou gale folliculaire
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DU N° 2, DU 2eme TRIMESTRE 1907
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- .......... Page(s) .......... 24
- III. - Une tournée d'inspection agricole à Sainte-Marie Soanierana (côte Est)
- .......... Page(s) .......... 157
- .......... Page(s) .......... 163
- .......... Page(s) .......... 169
- .......... Page(s) .......... 182
- .......... Page(s) .......... 214
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- .......... Page(s) .......... 216
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- SOMMAIRE DU N° 3, DU 3e TRIMESTRE 1907
PAGES- .......... Page(s) .......... 245
- .......... Page(s) .......... 258
- .......... Page(s) .......... 260
- .......... Page(s) .......... 264
- .......... Page(s) .......... 267
- .......... Page(s) .......... 269
- .......... Page(s) .......... 271
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- .......... Page(s) .......... 320
- .......... Page(s) .......... 321
- SOMMAIRE DU N° 4, DU 4e TRIMESTRE 1907
PAGES- .......... Page(s) .......... 349
- .......... Page(s) .......... 354
- .......... Page(s) .......... 361
- .......... Page(s) .......... 372
- .......... Page(s) .......... 375
- .......... Page(s) .......... 378
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- .......... Page(s) .......... I
— .277 —
Le commerce des bovidés, malgré de grosses fluctuations, s'est sensiblement
accru ainsi qu'il ressort du tableau ci-après :
Nombre d'animaux
Année amenés vendus
4899 » 14.400
190 0 » 7.680
1900. M 7.680
190 1 » 6.200
190 2 • » 7.175
190 3 » 2.294
1904.:.,. 8.347 4.739
1905. 17.811 11.572
190 6 21.435 12.075
- Les variations constatées sont dues au mouvement des exportations de
bœufs dans l'Afrique du Sud, qui avaient fait affluer le bétail vers les ports
d'embarquement.
Elles ont été fonction directe des exportations.
Toutefois, dès que celles-ci ont diminué, on a remarqué une reprise dans
les transactions sur le marché de Mandritsara, en raison des nombreuses acqui-
sitions effectuées sur place pour les bouchers de l'Imerina, centre de consom-
mation.
Les animaux achetés proviennent de la région de Mandritsara, de Vohemar,
de la Mahavavy, de la province d'Analalava, et quelquefois du district d'Amba-
tondrazaka.
A propos des caoutchoucs de provenance malgache
Un courtier en caoutchouc, habitant Bordeaux, frappé du peu de valeur
obtenue par les caoutchoucs de provenance malgache, sur les différents mar-
ches européens, a recherché les causes qui, selon lui, dépréciaient ces produits ;
c'est le résumé de son opinion que nous publions ci-dessous :
« A mon point de vue, dit-il, les prix peu élevés atteints par les caout-
« choucs de provenance de Majunga et de Tamatave sont dûs :
« 1° A la grande humidité ;
I( 20 Aux différences de types par trop fréquentes.
« 1° Je me suis laissé dire que certaines maisons de Majunga, pour éviter
« du déchet de route, non contentes d'acheter des caoutchoucs déjà humides,
(< prenaient soin de remplir d'eau les fûts de caoutchouc avant de les expédier :
« si ces maisons croient ainsi travailler dans leur intérêt, elles ont absolument
« tort, car, si elles évitent du déchet de route, il faut qu'elles soient bien
« persuadées qu'elles vendront leurs produits sur les marchés européens à un
« prix bien plus bas, et que la réalisation en sera rendue excessivement difficile;
« qu'elles se figurent bien que le fabricant déteste d'acheter une sorte de caout-
« chouc qui peut lui donner des déboires par suite de son grand déchet et que,
« dans tous les cas, s'il se décide à acheter cette sorte, il le fera toujours à un
« très bas prix, de façon à éviter l'aléa d'une perte ;
« 2° Il ne se passe de mois, peut-être même de semaine, où nous ne rece-
vi. ons sur notre marché une quantité de caoutchouc de Madagascar, soit de
« Tamatave, soit de Majunga, préparé d'une façon nouvelle ; bien entendu, en
« général, il s'agit de très petites quantités dont le prix de réalisation ne peut,
« en aucune façon, faire cours, car il faut bien se figurer que les petits lots ne
« sont pas du tout intéressants pour la fabrique, surtout quand elle n'a pas la
« certitude qu'elle pourra travailler la même qualité dans la suite.
« « Comme exemple, il n'y a qu'à jeter les yeux sur le marché d'Anvers qui
(c a eu un réel succès, non pas à cause de son système de vente par inscrip-
« non mais bien parce que les sortes du Congo sont toujours les mêmes et
( constituent des lots de 20, 30, 40 tonnes sur lesquels la concurrence est
« active, parce que le fabricant désire se l'attribuer, même à un haut prix.
« Que les exportateurs de Madagascar ne s'acharnent donc pas à nous envoyer
« des lots insignifiants, tantôt en lanières, tantôt en crêpes, tantôt en boules,
« mais qu'ils adoptent un type qui sera toujours le même à l'avenir. La
Le commerce des bovidés, malgré de grosses fluctuations, s'est sensiblement
accru ainsi qu'il ressort du tableau ci-après :
Nombre d'animaux
Année amenés vendus
4899 » 14.400
190 0 » 7.680
1900. M 7.680
190 1 » 6.200
190 2 • » 7.175
190 3 » 2.294
1904.:.,. 8.347 4.739
1905. 17.811 11.572
190 6 21.435 12.075
- Les variations constatées sont dues au mouvement des exportations de
bœufs dans l'Afrique du Sud, qui avaient fait affluer le bétail vers les ports
d'embarquement.
Elles ont été fonction directe des exportations.
Toutefois, dès que celles-ci ont diminué, on a remarqué une reprise dans
les transactions sur le marché de Mandritsara, en raison des nombreuses acqui-
sitions effectuées sur place pour les bouchers de l'Imerina, centre de consom-
mation.
Les animaux achetés proviennent de la région de Mandritsara, de Vohemar,
de la Mahavavy, de la province d'Analalava, et quelquefois du district d'Amba-
tondrazaka.
A propos des caoutchoucs de provenance malgache
Un courtier en caoutchouc, habitant Bordeaux, frappé du peu de valeur
obtenue par les caoutchoucs de provenance malgache, sur les différents mar-
ches européens, a recherché les causes qui, selon lui, dépréciaient ces produits ;
c'est le résumé de son opinion que nous publions ci-dessous :
« A mon point de vue, dit-il, les prix peu élevés atteints par les caout-
« choucs de provenance de Majunga et de Tamatave sont dûs :
« 1° A la grande humidité ;
I( 20 Aux différences de types par trop fréquentes.
« 1° Je me suis laissé dire que certaines maisons de Majunga, pour éviter
« du déchet de route, non contentes d'acheter des caoutchoucs déjà humides,
(< prenaient soin de remplir d'eau les fûts de caoutchouc avant de les expédier :
« si ces maisons croient ainsi travailler dans leur intérêt, elles ont absolument
« tort, car, si elles évitent du déchet de route, il faut qu'elles soient bien
« persuadées qu'elles vendront leurs produits sur les marchés européens à un
« prix bien plus bas, et que la réalisation en sera rendue excessivement difficile;
« qu'elles se figurent bien que le fabricant déteste d'acheter une sorte de caout-
« chouc qui peut lui donner des déboires par suite de son grand déchet et que,
« dans tous les cas, s'il se décide à acheter cette sorte, il le fera toujours à un
« très bas prix, de façon à éviter l'aléa d'une perte ;
« 2° Il ne se passe de mois, peut-être même de semaine, où nous ne rece-
vi. ons sur notre marché une quantité de caoutchouc de Madagascar, soit de
« Tamatave, soit de Majunga, préparé d'une façon nouvelle ; bien entendu, en
« général, il s'agit de très petites quantités dont le prix de réalisation ne peut,
« en aucune façon, faire cours, car il faut bien se figurer que les petits lots ne
« sont pas du tout intéressants pour la fabrique, surtout quand elle n'a pas la
« certitude qu'elle pourra travailler la même qualité dans la suite.
« « Comme exemple, il n'y a qu'à jeter les yeux sur le marché d'Anvers qui
(c a eu un réel succès, non pas à cause de son système de vente par inscrip-
« non mais bien parce que les sortes du Congo sont toujours les mêmes et
( constituent des lots de 20, 30, 40 tonnes sur lesquels la concurrence est
« active, parce que le fabricant désire se l'attribuer, même à un haut prix.
« Que les exportateurs de Madagascar ne s'acharnent donc pas à nous envoyer
« des lots insignifiants, tantôt en lanières, tantôt en crêpes, tantôt en boules,
« mais qu'ils adoptent un type qui sera toujours le même à l'avenir. La
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