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- SOMMAIRE
- I. - Le commerce de Madagascar en 1906
- II. - Etude sur le caoutchouc à Madagascar
- III. - Le "Boka" du boeuf ou gale folliculaire
- .......... Page(s) .......... 28
- .......... Page(s) .......... 42
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-
DU N° 2, DU 2eme TRIMESTRE 1907
PAGES- .......... Page(s) .......... 5
- .......... Page(s) .......... 24
- III. - Une tournée d'inspection agricole à Sainte-Marie Soanierana (côte Est)
- .......... Page(s) .......... 157
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- SOMMAIRE DU N° 3, DU 3e TRIMESTRE 1907
PAGES- .......... Page(s) .......... 245
- .......... Page(s) .......... 258
- .......... Page(s) .......... 260
- .......... Page(s) .......... 264
- .......... Page(s) .......... 267
- .......... Page(s) .......... 269
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- SOMMAIRE DU N° 4, DU 4e TRIMESTRE 1907
PAGES- .......... Page(s) .......... 349
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- .......... Page(s) .......... I
— lo-
tion des intéressés et leur montrer tout le profit matériel qu'ils pourraient
retirer de la transformation qu'on leur propose.
J'ai dit plus haut qu'il existe dans l'île environ 10.000 cocotiers. Ces pal-
miers, étant données les excellentes conditions de sol dans lesquelles ils se
trouvent, doivent produire annuellement de 600.000 à 800.000 noix. Une partie
de ces noix est vendue dans de bonnes conditions, d'ailleurs, à des commerçants
de Diego-Suarez, mais la plus grande partie ne reçoit pas d'utilisation et se
perd complètement. Il s'agirait de trouver le moyen de faire transformer ces
noix en coprah, par conséquent en une denrée d'un écoulement assuré.
Peut-être ne serait-il pas impossible à l'administration de se charger, pen-
dant deux ou trois ans, de cette transformation, atin de donner à la population
de Sainte-Marie une leçon de choses dont elle saurait certainement tirer parti
ensuite ? L'administration se chargerait, pour un temps limité, de l'achat des
cocos, de la fabrication et de la vente du coprah.
Régulièrement, cette opération ne devrait rien coûter au budget. Il n'y
aurait qu'une simple avance de fonds à faire.
A Sainte-Marie, on pourrait avoir les cocos à 40 francs le mille. Il en faut
de 6.000 à 7.000 pour faire une tonne de coprah, soit une somme de 250 à 280
francs. La préparation du coprah, avec la main-d'œuvre pénale, ne reviendrait
pas très cher et, à la vente, on devrait réaliser une somme suffisante pour cou-
vrir le prix d'achat des noix et les frais de fabrication.
Je ne saurais trop répéter qu'il ne s'agirait en l'espèce que d'une mesure
transitoire, dont l'unique but serait de montrer aux gens de Sainte-Marie tout
le profit qu'ils pourraient retirer de la culture du cocotier, s'ils savaient en
utiliser les produits.
Les particuliers, d'ailleurs, pourraient se substituer à l'administration pour
faire la tentative dont il vient d'être parlé. Si réellement Sainte-Marie produit
600.000 à 800.000 cocos, les 100 tonnes de coprah qu'on pourait préparer avec
laisseraient peut-être assez de bénéfices à un particulier pour qu'il puisse s'in-
téresser à leur préparation.
Un de nos compatriotes, M. Biendiné, s'est installé dans le nord de l'île où
il espère pouvoir étendre la culture du cocotier. Comme il possède déjà une
plantation de quatre ou cinq mille palmiers en rapport, il distribue gratuitement
aux indigènes, qui viennent les chercher chez lui, tous les plants qu'ils veulent
planter. f
Je n'ai pas visité cette partie de Sainte-Marie. Le cocotier y vient très bien,
dit-on, et, peut-être, pourrait-on trouver encore par là des terrains qui permet-
traient de cultiver beaucoup plus de cent mille cocotiers.
Je n'entrerai naturellement pas ici dans le détail de la culture du cocotier;
cela ne deviendra nécessaire que le jour où les habitants de Sainte-Marie se
mettront à la faire en grand. Il semble cependant qu'en prévision de l'exten-
sion qu'elle pourra prendre dans l'avenir, il convienne de leur signaler, dès
maintenant, qu'il existe dans l'île de bonnes et de mauvaises variétés de coco-
tiers. Les meilleures sont celles qui produisent, non pas les plus gros fruits, mais
bien les plus grosses graines. 11 existe, en effet, des arbres produisant des noix
fort grosses qui renferment des graines d'un volume insignifiant; il ni faut
pas multiplier ces palmiers, car leur rendement en coprah est forcément très
réduit. Il ne faut pas non plus multiplier les palmiers qui donnent des noix
trop petites renfermant des amandes peu développées.
La sélection des noix de coco est bien la plus facile qui soit, et on ne
comprend pas que les mauvaises sortes de cocotiers puissent être multipliées.
Les noix de coco de Sainte-Marie jouissent d'une mauvaise réputation à
Madagascar; j'avoue que, pour ma part, je n'en vois pas du tout la raison.
Elles ne sont ni meilleures ni pires que celles des Seychelles et de Zanzibar, et
j'estime que c'est pure fantaisie que d'aller en chercher ailleurs, à grands frais,
pour établir les nouvelles pépinières, comme le font certains planteurs de
Madagascar.
En dehors du giroflier et du cocotier, il n'y a pas actuellement, à Sainte-
Marie, d'autres cultures indigènes susceptibles de fournir des produits à l'expor-
tation.
On trouve bien quelques caféiers, quelques cacaoyers et des vanilliers chez;
certains Malgaches, mais ces plants s'y trouvent toujours en petit nombre. Il y
aurait certainement intérêt à pousser les habitants de l'île à s'en occuper d'une
façon plus sérieuse..
tion des intéressés et leur montrer tout le profit matériel qu'ils pourraient
retirer de la transformation qu'on leur propose.
J'ai dit plus haut qu'il existe dans l'île environ 10.000 cocotiers. Ces pal-
miers, étant données les excellentes conditions de sol dans lesquelles ils se
trouvent, doivent produire annuellement de 600.000 à 800.000 noix. Une partie
de ces noix est vendue dans de bonnes conditions, d'ailleurs, à des commerçants
de Diego-Suarez, mais la plus grande partie ne reçoit pas d'utilisation et se
perd complètement. Il s'agirait de trouver le moyen de faire transformer ces
noix en coprah, par conséquent en une denrée d'un écoulement assuré.
Peut-être ne serait-il pas impossible à l'administration de se charger, pen-
dant deux ou trois ans, de cette transformation, atin de donner à la population
de Sainte-Marie une leçon de choses dont elle saurait certainement tirer parti
ensuite ? L'administration se chargerait, pour un temps limité, de l'achat des
cocos, de la fabrication et de la vente du coprah.
Régulièrement, cette opération ne devrait rien coûter au budget. Il n'y
aurait qu'une simple avance de fonds à faire.
A Sainte-Marie, on pourrait avoir les cocos à 40 francs le mille. Il en faut
de 6.000 à 7.000 pour faire une tonne de coprah, soit une somme de 250 à 280
francs. La préparation du coprah, avec la main-d'œuvre pénale, ne reviendrait
pas très cher et, à la vente, on devrait réaliser une somme suffisante pour cou-
vrir le prix d'achat des noix et les frais de fabrication.
Je ne saurais trop répéter qu'il ne s'agirait en l'espèce que d'une mesure
transitoire, dont l'unique but serait de montrer aux gens de Sainte-Marie tout
le profit qu'ils pourraient retirer de la culture du cocotier, s'ils savaient en
utiliser les produits.
Les particuliers, d'ailleurs, pourraient se substituer à l'administration pour
faire la tentative dont il vient d'être parlé. Si réellement Sainte-Marie produit
600.000 à 800.000 cocos, les 100 tonnes de coprah qu'on pourait préparer avec
laisseraient peut-être assez de bénéfices à un particulier pour qu'il puisse s'in-
téresser à leur préparation.
Un de nos compatriotes, M. Biendiné, s'est installé dans le nord de l'île où
il espère pouvoir étendre la culture du cocotier. Comme il possède déjà une
plantation de quatre ou cinq mille palmiers en rapport, il distribue gratuitement
aux indigènes, qui viennent les chercher chez lui, tous les plants qu'ils veulent
planter. f
Je n'ai pas visité cette partie de Sainte-Marie. Le cocotier y vient très bien,
dit-on, et, peut-être, pourrait-on trouver encore par là des terrains qui permet-
traient de cultiver beaucoup plus de cent mille cocotiers.
Je n'entrerai naturellement pas ici dans le détail de la culture du cocotier;
cela ne deviendra nécessaire que le jour où les habitants de Sainte-Marie se
mettront à la faire en grand. Il semble cependant qu'en prévision de l'exten-
sion qu'elle pourra prendre dans l'avenir, il convienne de leur signaler, dès
maintenant, qu'il existe dans l'île de bonnes et de mauvaises variétés de coco-
tiers. Les meilleures sont celles qui produisent, non pas les plus gros fruits, mais
bien les plus grosses graines. 11 existe, en effet, des arbres produisant des noix
fort grosses qui renferment des graines d'un volume insignifiant; il ni faut
pas multiplier ces palmiers, car leur rendement en coprah est forcément très
réduit. Il ne faut pas non plus multiplier les palmiers qui donnent des noix
trop petites renfermant des amandes peu développées.
La sélection des noix de coco est bien la plus facile qui soit, et on ne
comprend pas que les mauvaises sortes de cocotiers puissent être multipliées.
Les noix de coco de Sainte-Marie jouissent d'une mauvaise réputation à
Madagascar; j'avoue que, pour ma part, je n'en vois pas du tout la raison.
Elles ne sont ni meilleures ni pires que celles des Seychelles et de Zanzibar, et
j'estime que c'est pure fantaisie que d'aller en chercher ailleurs, à grands frais,
pour établir les nouvelles pépinières, comme le font certains planteurs de
Madagascar.
En dehors du giroflier et du cocotier, il n'y a pas actuellement, à Sainte-
Marie, d'autres cultures indigènes susceptibles de fournir des produits à l'expor-
tation.
On trouve bien quelques caféiers, quelques cacaoyers et des vanilliers chez;
certains Malgaches, mais ces plants s'y trouvent toujours en petit nombre. Il y
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