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- SOMMAIRE
- I. - Le commerce de Madagascar en 1906
- II. - Etude sur le caoutchouc à Madagascar
- III. - Le "Boka" du boeuf ou gale folliculaire
- .......... Page(s) .......... 28
- .......... Page(s) .......... 42
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DU N° 2, DU 2eme TRIMESTRE 1907
PAGES- .......... Page(s) .......... 5
- .......... Page(s) .......... 24
- III. - Une tournée d'inspection agricole à Sainte-Marie Soanierana (côte Est)
- .......... Page(s) .......... 157
- .......... Page(s) .......... 163
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- .......... Page(s) .......... 182
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- .......... Page(s) .......... 217
- SOMMAIRE DU N° 3, DU 3e TRIMESTRE 1907
PAGES- .......... Page(s) .......... 245
- .......... Page(s) .......... 258
- .......... Page(s) .......... 260
- .......... Page(s) .......... 264
- .......... Page(s) .......... 267
- .......... Page(s) .......... 269
- .......... Page(s) .......... 271
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- SOMMAIRE DU N° 4, DU 4e TRIMESTRE 1907
PAGES- .......... Page(s) .......... 349
- .......... Page(s) .......... 354
- .......... Page(s) .......... 361
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- .......... Page(s) .......... I
- JG) -
pourront être acclimatées dans l'île pour suppléer, par des plantations rapprochées
des centres, à la reconstitution évidemment impossible des peuplements situés
au cœur de forêts encore impénétrables pour une exploitation rationnelle.
La surveillance des autorités administratives n a pu se disperser sur des
étendues aussi considérables que celles qui nous occupent et surtout sur des
populations dont quelques-unes sont essentiellement nomades et mercantiles par
tempérament : les ravages étaient-ils en partie inévitables ? Peut-être. Mais en
tout cas, la situation est grave ; car l'alarme est donnée, non plus surtout sur la
préparation défectueuse d'un produit, mais sur son existence même.
Les remèdes à la situation doivent découler de l'étude des caractères mor-
phologiques, des conditions de sol et de climat dans lesquelles les plantes à
caoutchouc vivent et produisent, et de l'analyse des produits aux différents âges.
II. — Quelques plantes à caoutchouc
Résumons rapidement les études faites jusqu'à ce jour sur les espèces les
plus utiles.
En ce qui concerne la monographie et la culture de chaque espèce, on ne
possède encore que des renseignements trop peu nombreux et quelquefois très
vagues ; d'autre part, des espèces constatées en 1902 n'ont pu encore être déter-
minées par les botanistes : ainsi l'Erobahy (3 variétés) dans le sud-est, l'Herondrano
et l'Herotra dans le nord-est, l'Hazondrano dans le nord; d'autre part, on discute
sur les âges d'exploitation, même sur celui de l'Intisy, arbre connu de longtemps.
Il existe, par exemple, dans le nord-est, -la région de Maroantsetra, - trois
variétés de liane, à caractères spécifiques communs très nombreux, appelées
Ravinengitra, Fingitrengitra et Fingimena, genre Landolphia; la différence prin-
cipale consiste dans la variation de quantité de latex et du pour cent caoutchouti-
fère, variations qui suivent une marche très régulière comme le montre le schéma
ci-contre ; en des caractères botaniques nettement différents des six autres lianes
qui s'étendent de Mananjary à la baie d'Antongil (nervure médiane saillante en
essus, absence d'acumen,etc.,) ; cette septième forme vit d'abord sous un couvert
léger, sur un sol relativement léger, elle se trouve ensuite, à distance précise de
la côte, avec un rendement supérieur en caoutchouc, un latex de quantité
inférieure, sous un couvert plus dense de densité bien déterminée et enfin, avec
son maximum de rendement pour cent en caoutchouc, dans les vallées humides à
peuplement très dense ; étant donné le peu d'importance des caractères qui
varient (écorce plus ou moins claire),- la fixité de ceux constatés plus haut, — la
nature des phénomènes de variabilité et l'allure de la régénération naturelle à
Madagascar, — je ne serais pas éloigné de penser que certains caractères ont subi
des éclipses partielles lors de la reproduction de la plante, dans des conditions
qui ont pu changer (exploitation de la lisière de la forêt, de certaines vallées plus
accessibles), — que l'on se trouve donc en présence d'une espèce en acclimatation
partout où, en dehors du centre de la forêt, l'ambiance a été modifiée depuis
peu de temps.
En citant les phrases « caractères très voisins de la précédente », « croissance
plus rapide due à la grande humidité, etc. » de M. Thiry, partisan de la sépara-
tion des trois espèces, on voit se préciser la diminution de quantité de latex de la
lisière au centre de la forêt, avec augmentation du rendement en caoutchouc
dans le même trajet et les caractères botaniques subissant les simples variations
dues au couvert et à l'humidité, sans être modifiés radicalement ; que par suite,
en construisant entre deux ordonnées de longitude les deux courbes de variation
du latex en quantité et pourcentage et projetant les points de passage sur un
plan horizontal dont l'axe XX' serait la ligne de terre, on ait les trois climats dans
lesquels une seule liane évolue au lieu des trois espèces précédemment supposées
(figure ci-contre).
Il resterait à préciser que ces trois espèces, non déterminées encore par le
Jardin Colonial (1), ne sont pas autre qu'un Landolphia Madagascariensis, variété
à petites feuilles.
(1) Nogent-sur-Marne.
pourront être acclimatées dans l'île pour suppléer, par des plantations rapprochées
des centres, à la reconstitution évidemment impossible des peuplements situés
au cœur de forêts encore impénétrables pour une exploitation rationnelle.
La surveillance des autorités administratives n a pu se disperser sur des
étendues aussi considérables que celles qui nous occupent et surtout sur des
populations dont quelques-unes sont essentiellement nomades et mercantiles par
tempérament : les ravages étaient-ils en partie inévitables ? Peut-être. Mais en
tout cas, la situation est grave ; car l'alarme est donnée, non plus surtout sur la
préparation défectueuse d'un produit, mais sur son existence même.
Les remèdes à la situation doivent découler de l'étude des caractères mor-
phologiques, des conditions de sol et de climat dans lesquelles les plantes à
caoutchouc vivent et produisent, et de l'analyse des produits aux différents âges.
II. — Quelques plantes à caoutchouc
Résumons rapidement les études faites jusqu'à ce jour sur les espèces les
plus utiles.
En ce qui concerne la monographie et la culture de chaque espèce, on ne
possède encore que des renseignements trop peu nombreux et quelquefois très
vagues ; d'autre part, des espèces constatées en 1902 n'ont pu encore être déter-
minées par les botanistes : ainsi l'Erobahy (3 variétés) dans le sud-est, l'Herondrano
et l'Herotra dans le nord-est, l'Hazondrano dans le nord; d'autre part, on discute
sur les âges d'exploitation, même sur celui de l'Intisy, arbre connu de longtemps.
Il existe, par exemple, dans le nord-est, -la région de Maroantsetra, - trois
variétés de liane, à caractères spécifiques communs très nombreux, appelées
Ravinengitra, Fingitrengitra et Fingimena, genre Landolphia; la différence prin-
cipale consiste dans la variation de quantité de latex et du pour cent caoutchouti-
fère, variations qui suivent une marche très régulière comme le montre le schéma
ci-contre ; en des caractères botaniques nettement différents des six autres lianes
qui s'étendent de Mananjary à la baie d'Antongil (nervure médiane saillante en
essus, absence d'acumen,etc.,) ; cette septième forme vit d'abord sous un couvert
léger, sur un sol relativement léger, elle se trouve ensuite, à distance précise de
la côte, avec un rendement supérieur en caoutchouc, un latex de quantité
inférieure, sous un couvert plus dense de densité bien déterminée et enfin, avec
son maximum de rendement pour cent en caoutchouc, dans les vallées humides à
peuplement très dense ; étant donné le peu d'importance des caractères qui
varient (écorce plus ou moins claire),- la fixité de ceux constatés plus haut, — la
nature des phénomènes de variabilité et l'allure de la régénération naturelle à
Madagascar, — je ne serais pas éloigné de penser que certains caractères ont subi
des éclipses partielles lors de la reproduction de la plante, dans des conditions
qui ont pu changer (exploitation de la lisière de la forêt, de certaines vallées plus
accessibles), — que l'on se trouve donc en présence d'une espèce en acclimatation
partout où, en dehors du centre de la forêt, l'ambiance a été modifiée depuis
peu de temps.
En citant les phrases « caractères très voisins de la précédente », « croissance
plus rapide due à la grande humidité, etc. » de M. Thiry, partisan de la sépara-
tion des trois espèces, on voit se préciser la diminution de quantité de latex de la
lisière au centre de la forêt, avec augmentation du rendement en caoutchouc
dans le même trajet et les caractères botaniques subissant les simples variations
dues au couvert et à l'humidité, sans être modifiés radicalement ; que par suite,
en construisant entre deux ordonnées de longitude les deux courbes de variation
du latex en quantité et pourcentage et projetant les points de passage sur un
plan horizontal dont l'axe XX' serait la ligne de terre, on ait les trois climats dans
lesquels une seule liane évolue au lieu des trois espèces précédemment supposées
(figure ci-contre).
Il resterait à préciser que ces trois espèces, non déterminées encore par le
Jardin Colonial (1), ne sont pas autre qu'un Landolphia Madagascariensis, variété
à petites feuilles.
(1) Nogent-sur-Marne.
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