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- SOMMAIRE
- I. - Le commerce de Madagascar en 1906
- II. - Etude sur le caoutchouc à Madagascar
- III. - Le "Boka" du boeuf ou gale folliculaire
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DU N° 2, DU 2eme TRIMESTRE 1907
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- .......... Page(s) .......... 24
- III. - Une tournée d'inspection agricole à Sainte-Marie Soanierana (côte Est)
- .......... Page(s) .......... 157
- .......... Page(s) .......... 163
- .......... Page(s) .......... 169
- .......... Page(s) .......... 182
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- SOMMAIRE DU N° 3, DU 3e TRIMESTRE 1907
PAGES- .......... Page(s) .......... 245
- .......... Page(s) .......... 258
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- SOMMAIRE DU N° 4, DU 4e TRIMESTRE 1907
PAGES- .......... Page(s) .......... 349
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- .......... Page(s) .......... I
— 135 —
Quant à la saignée, c'est surtout à la base de la tige et à la naissance des
fruits qu'elle donne le latex le plus abondant.
Croissance et facilités de multiplication. — Croissance très rapide, quand
la liane peut prendre appui sur un support, cinq à six mètres par an, multiplica-
tion très facile par semis puis repiquage.
Rendement. — 10 à 15 grammes par pied,
8° Vahyvanda
Description. — Liane sarmenteuse de la famille des Apocynées, poussant en
buisson de 0m 80 à 1m 50; quand elle ne peut pas prendre appui sur un arbre, et
devenant une liane de trois à quatre centimètres de diamètre et atteignant les
cimes les plus élevées de son tuteur quand elle a pu en trouver un.
Racines aqueuses non comestibles.
Fleurs jaunes.
Fruits secs, déhiscents, constitués par une gousse en forme d'aiguille,
longue de il à 12 centimètres, à section quadrangulaire et enveloppe ligneuse
ayant, de loin, l'apparence de gousses de vanille.
Graines munies d'aigrettes.
Feuilles simples, entières, opposées, en coin à la base et pointues au
sommet.
Ecorce gris-clair.
Suc blanc laiteux, inodore, insipide.
Aire de dispersion géographique. — N'a été rencontré jusqu'ici que dans
le massif montagneux qui forme la ligne de partage des eaux entre le bassin du
Mandrare, d'une part, et les bassins de l'Onilahy et de la Mananara, d'autre part.
Habitat topographique. — Pousse de préférence dans les bosquets, sur les
bords des torrents, en terrain pierreux, ne semble pas exister au-dessous d'une
altitude de 800 mètres.
Se rencontre fréquemment dans les mêmes régions que l'hazondrano.
Utilisation alimentaire et industrielle par l'indigène. — A. — Alimen-
taire : Sans emploi.
B. — Industrielle : Les caoutchoucs de vahyvanda ont apparu sur les
marchés locaux pour la première fois en juin 1906, apportés d'une part par les
Tanala du sous secteur d'Imanombo et par les Bara de la région de Maroforoho
(région de Tsivory) et qui, bien qu'habitant à deux jours de distance, les avaient
obtenus de façon identique, par pilonnage des écorces, puis lévigation de la
masse semi-pâteuse ainsi obtenue. Il semble, d'ailleurs, que la petite taille de la
plante ne permette pas la saignée et que le traitement mécanique employé par
nos indigènes constitue le seul procédé d'exploitation pratique. Le caoutchouc
ainsi obtenu est d'aspect noirâtre et spongieux ; il contient quelques poussières
corticales. Il est toutefois nerveux, extensible et résistant.
Rendement. —Environ 10 à 20 grammes par pied.
PRODUCTION CAOUTCHOUTIFÈRE DE L'EXTRÊME SUD-MALGACHE
Tandis que le chiffre du caoutchouc exporté de Madagascar pendant les trois
dernières années a été :
En 1903 de 583.729 kilog. d'une valeur de 2.581.439 francs.
— 1904 — 864.732 ZD — 3.842.106 —
- 1905 - 904.227 — 4.840.926 — ,
le chiffré du caoutchouc exporté de l'extrême-sud malgache, c'est-à-dire par.
les ports de Tulear et de Fort-Dauphin, a été :
En 1903 de 156.231 kilog. d'une valeur de 503.562 francs.
- 1904 - 213.703 — 866.823 —
- 1905 - 285.034 — 1.151.567 —
En rapprochant ces deux séries de chiffres, on peut observer que :
1° La production du caoutchouc à Madagascar comme dans l'extrême-sud
malgache est constamment en progrès, en poids comme en valeur ;
20 Si l'on considère qu'en 1905 la production mondiale en caoutchouc a été
approximativement de 70.000 tonnes, on voit que la production totale de l'île
Quant à la saignée, c'est surtout à la base de la tige et à la naissance des
fruits qu'elle donne le latex le plus abondant.
Croissance et facilités de multiplication. — Croissance très rapide, quand
la liane peut prendre appui sur un support, cinq à six mètres par an, multiplica-
tion très facile par semis puis repiquage.
Rendement. — 10 à 15 grammes par pied,
8° Vahyvanda
Description. — Liane sarmenteuse de la famille des Apocynées, poussant en
buisson de 0m 80 à 1m 50; quand elle ne peut pas prendre appui sur un arbre, et
devenant une liane de trois à quatre centimètres de diamètre et atteignant les
cimes les plus élevées de son tuteur quand elle a pu en trouver un.
Racines aqueuses non comestibles.
Fleurs jaunes.
Fruits secs, déhiscents, constitués par une gousse en forme d'aiguille,
longue de il à 12 centimètres, à section quadrangulaire et enveloppe ligneuse
ayant, de loin, l'apparence de gousses de vanille.
Graines munies d'aigrettes.
Feuilles simples, entières, opposées, en coin à la base et pointues au
sommet.
Ecorce gris-clair.
Suc blanc laiteux, inodore, insipide.
Aire de dispersion géographique. — N'a été rencontré jusqu'ici que dans
le massif montagneux qui forme la ligne de partage des eaux entre le bassin du
Mandrare, d'une part, et les bassins de l'Onilahy et de la Mananara, d'autre part.
Habitat topographique. — Pousse de préférence dans les bosquets, sur les
bords des torrents, en terrain pierreux, ne semble pas exister au-dessous d'une
altitude de 800 mètres.
Se rencontre fréquemment dans les mêmes régions que l'hazondrano.
Utilisation alimentaire et industrielle par l'indigène. — A. — Alimen-
taire : Sans emploi.
B. — Industrielle : Les caoutchoucs de vahyvanda ont apparu sur les
marchés locaux pour la première fois en juin 1906, apportés d'une part par les
Tanala du sous secteur d'Imanombo et par les Bara de la région de Maroforoho
(région de Tsivory) et qui, bien qu'habitant à deux jours de distance, les avaient
obtenus de façon identique, par pilonnage des écorces, puis lévigation de la
masse semi-pâteuse ainsi obtenue. Il semble, d'ailleurs, que la petite taille de la
plante ne permette pas la saignée et que le traitement mécanique employé par
nos indigènes constitue le seul procédé d'exploitation pratique. Le caoutchouc
ainsi obtenu est d'aspect noirâtre et spongieux ; il contient quelques poussières
corticales. Il est toutefois nerveux, extensible et résistant.
Rendement. —Environ 10 à 20 grammes par pied.
PRODUCTION CAOUTCHOUTIFÈRE DE L'EXTRÊME SUD-MALGACHE
Tandis que le chiffre du caoutchouc exporté de Madagascar pendant les trois
dernières années a été :
En 1903 de 583.729 kilog. d'une valeur de 2.581.439 francs.
— 1904 — 864.732 ZD — 3.842.106 —
- 1905 - 904.227 — 4.840.926 — ,
le chiffré du caoutchouc exporté de l'extrême-sud malgache, c'est-à-dire par.
les ports de Tulear et de Fort-Dauphin, a été :
En 1903 de 156.231 kilog. d'une valeur de 503.562 francs.
- 1904 - 213.703 — 866.823 —
- 1905 - 285.034 — 1.151.567 —
En rapprochant ces deux séries de chiffres, on peut observer que :
1° La production du caoutchouc à Madagascar comme dans l'extrême-sud
malgache est constamment en progrès, en poids comme en valeur ;
20 Si l'on considère qu'en 1905 la production mondiale en caoutchouc a été
approximativement de 70.000 tonnes, on voit que la production totale de l'île
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