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- SOMMAIRE
- I. - Le commerce de Madagascar en 1906
- II. - Etude sur le caoutchouc à Madagascar
- III. - Le "Boka" du boeuf ou gale folliculaire
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- .......... Page(s) .......... 42
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DU N° 2, DU 2eme TRIMESTRE 1907
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- .......... Page(s) .......... 24
- III. - Une tournée d'inspection agricole à Sainte-Marie Soanierana (côte Est)
- .......... Page(s) .......... 157
- .......... Page(s) .......... 163
- .......... Page(s) .......... 169
- .......... Page(s) .......... 182
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- .......... Page(s) .......... 216
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- SOMMAIRE DU N° 3, DU 3e TRIMESTRE 1907
PAGES- .......... Page(s) .......... 245
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- .......... Page(s) .......... 260
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- SOMMAIRE DU N° 4, DU 4e TRIMESTRE 1907
PAGES- .......... Page(s) .......... 349
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— 126 —
• Si les pâturages sont secs, donner deux livres (livre de 453 gr.) de grain par
jour et par oiseau avec de la luzerne et des choux à discrétion.
Comme médication, la fleur de soufre à la dose d'une cuillerée à bouche
par jour pendant une semaine, ou la santonine à haute dose.
Mais en réalité, aucun médicament spécifique contre cette terrible maladie
n'a encore été trouvé.
Oiseaux et plumes. — Les oiseaux sont appelés autruchons jusqu'à sept ou
huit mois, tant qu'ils ont encore leur premier plumage ; de là à un an, on les
appelle jeunes ; de un à quatre, oiseaux à plumes (à trois ans, ils doivent être
en plein plumage) ; enfin reproducteurs à partir de quatre ans.
Nous avons dit que les oiseaux adultes étaient par troupes de cent cinquante
dans de grands parcs de plus de 2.000 acres (1.400 hectares). A l'extrémité de ces
parcs, se trouve un espace planchéié de 6 m 60 de côté aboutissant lui-même à
un autre plus petit, large seulement de 3 m 30 avec une extrémité mobile. On y
pousse les autruches qui se trouvent ainsi enfermées, sans pouvoir donner de
coups de pied, pendant qu'on prend les plumes.
Autrefois, les plumes étaient arrachées tous les six mois, ayant atteint au
bout de ce temps leur développement apparent, mais le vaisseau sanguin qui
alimente la tige de la plume n'est pas encore entièrement desséché, et l'arrache-
ment, dans ces conditions, compromet la qualité des récoltes suivantes, qui
allaient ainsi chaque jour en diminuant.
D'autre part, la plume ne doit pas être laissée après le dessèchement com-
plet de ce vaisseau sanguin, car alors, n'ayant plus d'aliment, sa pointe se dété-
riore, ce qui lui fait perdre beaucoup de valeur.
Actuellement, pour avoir là plume dans toute sa beauté, sans compromettre
les récoltes suivantes, on coupe, au bout de six mois, ce qu'on appele les quill
feathers, c'est-à-dire les grandes plumes blanches et grises (primaires, secon-
daires et tertiaires), et on laisse la racine dans l'alvéole jusqu'à complète
maturité.
Quand l'autruchon a sept mois, on coupe les quill aussi près que possible
de l'alvéole, sans cependant faire saigner la racine. On arrache deux rangs de
plumes brunes au-dessus de la tige et aussi deux rangs au-dessus et au-desscus
du bras de l'aile, en ayant soin, toutefois, de ne pas laisser la peau à nu. On
arrache la queue, et, deux mois après, on enlève les racines des quill.
Répéter cette opération tous les six mois.
Après ce premier plumage on a ainsi une pousse de six mois pour les plu-
mes noires et grises dont la pointe ne craint pas d'être endommagée, et qui
protègent les quill durant les quatre premiers mois de leur croissance.
La queue est prête à être arrachée tous les sept mois, et c'est la meilleure
époque. Si on la laisse jusqu'au moment de couper les quill, elle sera endom-
magée ; mais si on veut operer d'un seul coup, les queues devront être coupées
et les racines-enlevées comme pour les plumes des ailes.
De grandes précautions doivent être prises pour enlever les plumes brunes
des jeunes, dont la peau est très délicate.
Il est clair que les plumes d'oiseaux domestiques sont moins belles que les
plumes sauvages ; mais l'autruche, n'ayant pas de saison de mue, les plumes
à l'état sauvage tombent les unes après les autres, quand elles sont chassees par
celles qui poussent.
Sur beaucoup de fermes, on a l'habitude de baigner les autruches après la
cueillette des plumes pour les préserver d'une mouche noire qui les agace
beaucoup. Cette baignade est obtenue au moyen d'un bassin de 13 m20 de long
et de 2 m 30 de profondeur, dans lequel on pousse les autruches individuellement
en les obligeant à le traverser à la nage. L'eau doit être à 39°5 centigrades et
on y ajoute une solution soufrée ou phéniquée qui, se déposant dans les plumes,
éloigne les mouches pour plusieurs semaines après.
Il est recommandé aussi d'entretenir des bestiaux sur la ferme. En
mangeant les herbages durs, ils empêchent les broussailles de devenir épaisses
et faciliteront ainsi la libre circulation des autruches.
Le lait aidera à nourrir les indigènes qui en sont très amateurs, et l'alimen-
tation de la main-d'œuvre sera moins dispendieuse.
Il faut aussi, sur une ferme d'autruches, avoir des chevaux, sans le secours
desquels on ne pourrait poursuivre une autruche égarée ou conduire un
troupeau.
• Si les pâturages sont secs, donner deux livres (livre de 453 gr.) de grain par
jour et par oiseau avec de la luzerne et des choux à discrétion.
Comme médication, la fleur de soufre à la dose d'une cuillerée à bouche
par jour pendant une semaine, ou la santonine à haute dose.
Mais en réalité, aucun médicament spécifique contre cette terrible maladie
n'a encore été trouvé.
Oiseaux et plumes. — Les oiseaux sont appelés autruchons jusqu'à sept ou
huit mois, tant qu'ils ont encore leur premier plumage ; de là à un an, on les
appelle jeunes ; de un à quatre, oiseaux à plumes (à trois ans, ils doivent être
en plein plumage) ; enfin reproducteurs à partir de quatre ans.
Nous avons dit que les oiseaux adultes étaient par troupes de cent cinquante
dans de grands parcs de plus de 2.000 acres (1.400 hectares). A l'extrémité de ces
parcs, se trouve un espace planchéié de 6 m 60 de côté aboutissant lui-même à
un autre plus petit, large seulement de 3 m 30 avec une extrémité mobile. On y
pousse les autruches qui se trouvent ainsi enfermées, sans pouvoir donner de
coups de pied, pendant qu'on prend les plumes.
Autrefois, les plumes étaient arrachées tous les six mois, ayant atteint au
bout de ce temps leur développement apparent, mais le vaisseau sanguin qui
alimente la tige de la plume n'est pas encore entièrement desséché, et l'arrache-
ment, dans ces conditions, compromet la qualité des récoltes suivantes, qui
allaient ainsi chaque jour en diminuant.
D'autre part, la plume ne doit pas être laissée après le dessèchement com-
plet de ce vaisseau sanguin, car alors, n'ayant plus d'aliment, sa pointe se dété-
riore, ce qui lui fait perdre beaucoup de valeur.
Actuellement, pour avoir là plume dans toute sa beauté, sans compromettre
les récoltes suivantes, on coupe, au bout de six mois, ce qu'on appele les quill
feathers, c'est-à-dire les grandes plumes blanches et grises (primaires, secon-
daires et tertiaires), et on laisse la racine dans l'alvéole jusqu'à complète
maturité.
Quand l'autruchon a sept mois, on coupe les quill aussi près que possible
de l'alvéole, sans cependant faire saigner la racine. On arrache deux rangs de
plumes brunes au-dessus de la tige et aussi deux rangs au-dessus et au-desscus
du bras de l'aile, en ayant soin, toutefois, de ne pas laisser la peau à nu. On
arrache la queue, et, deux mois après, on enlève les racines des quill.
Répéter cette opération tous les six mois.
Après ce premier plumage on a ainsi une pousse de six mois pour les plu-
mes noires et grises dont la pointe ne craint pas d'être endommagée, et qui
protègent les quill durant les quatre premiers mois de leur croissance.
La queue est prête à être arrachée tous les sept mois, et c'est la meilleure
époque. Si on la laisse jusqu'au moment de couper les quill, elle sera endom-
magée ; mais si on veut operer d'un seul coup, les queues devront être coupées
et les racines-enlevées comme pour les plumes des ailes.
De grandes précautions doivent être prises pour enlever les plumes brunes
des jeunes, dont la peau est très délicate.
Il est clair que les plumes d'oiseaux domestiques sont moins belles que les
plumes sauvages ; mais l'autruche, n'ayant pas de saison de mue, les plumes
à l'état sauvage tombent les unes après les autres, quand elles sont chassees par
celles qui poussent.
Sur beaucoup de fermes, on a l'habitude de baigner les autruches après la
cueillette des plumes pour les préserver d'une mouche noire qui les agace
beaucoup. Cette baignade est obtenue au moyen d'un bassin de 13 m20 de long
et de 2 m 30 de profondeur, dans lequel on pousse les autruches individuellement
en les obligeant à le traverser à la nage. L'eau doit être à 39°5 centigrades et
on y ajoute une solution soufrée ou phéniquée qui, se déposant dans les plumes,
éloigne les mouches pour plusieurs semaines après.
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mangeant les herbages durs, ils empêchent les broussailles de devenir épaisses
et faciliteront ainsi la libre circulation des autruches.
Le lait aidera à nourrir les indigènes qui en sont très amateurs, et l'alimen-
tation de la main-d'œuvre sera moins dispendieuse.
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