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- SOMMAIRE
- I. - Le commerce de Madagascar en 1906
- II. - Etude sur le caoutchouc à Madagascar
- III. - Le "Boka" du boeuf ou gale folliculaire
- .......... Page(s) .......... 28
- .......... Page(s) .......... 42
- .......... Page(s) .......... 51
- .......... Page(s) .......... 79
- .......... Page(s) .......... 80
- .......... Page(s) .......... 81
- .......... Page(s) .......... 83
-
DU N° 2, DU 2eme TRIMESTRE 1907
PAGES- .......... Page(s) .......... 5
- .......... Page(s) .......... 24
- III. - Une tournée d'inspection agricole à Sainte-Marie Soanierana (côte Est)
- .......... Page(s) .......... 157
- .......... Page(s) .......... 163
- .......... Page(s) .......... 169
- .......... Page(s) .......... 182
- .......... Page(s) .......... 214
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- .......... Page(s) .......... 216
- .......... Page(s) .......... 217
- SOMMAIRE DU N° 3, DU 3e TRIMESTRE 1907
PAGES- .......... Page(s) .......... 245
- .......... Page(s) .......... 258
- .......... Page(s) .......... 260
- .......... Page(s) .......... 264
- .......... Page(s) .......... 267
- .......... Page(s) .......... 269
- .......... Page(s) .......... 271
- .......... Page(s) .......... 276
- .......... Page(s) .......... 291
- .......... Page(s) .......... 318
- .......... Page(s) .......... 320
- .......... Page(s) .......... 321
- SOMMAIRE DU N° 4, DU 4e TRIMESTRE 1907
PAGES- .......... Page(s) .......... 349
- .......... Page(s) .......... 354
- .......... Page(s) .......... 361
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- 121 -
RÉCOLTE DES PLUMES
Les plumes (a) représentent, en dehors bien entendu de la vente des oiseaux,
le principal, sinon le seul, revenu de l'élevage de l'autruche.
La récolte doit se faire quand la plume est mûre, c'est-à-dire quand on peut
l'arracher sans faire saigner. Il semble qu'on puisse tabler sur une récolte tous
les huit mois.
On a longtemps discuté sur la question de savoir s'il valait mieux arracher
la plume que la couper. Les Anglais pratiquent la section, quitte à extraire les
douilles, si elles ne tombent pas d'elles-mêmes quelque temps après. C'est
également ce qui se fait ici.
L'opération est plus ou moins facile suivant le tempérament individuel des
oiseaux. On peut, si l'on réussit à approcher suffisamment l'un d'eux, grâce à
l'appât d'une poignée d'herbe, le saisir par le bec et lui rabattre sur la tête une
sorte de manchon préalablement placé autour du poignet. Des aides se saisissent
alors de l'animal et cherchent à l'asseoir en le faisant reculer et en exerçant une
forte pression sur le bassin. Une fois l'oiseau à terre, on le maintient assez
facilement pendant le temps nécessaire au prélèvement des plumes.
Si les autruches, rendues méfiantes, refusent de s'approcher à portée de la
main coiffée du manchon, on les pousse vers un angle aboutissant à une sorte
de boxe où il est alors possible d'en immobiliser une.
Il arrive souvent que les plumes se trouvent mûres au moment précis où un
couple est en pleine période d'incubation ou éduque une couvée de jeunes.
Il est évident qu'il y a alors lieu d'attendre. Les plumes sont fatalement plus
ou moins abimées pendant l'incubation.
Il me serait facile, à grand renfort de chiffres et de statistiques, de faire
miroiter, par analogie avec ce qui s'est passé dans la colonie du Cap, les jolis
bénéfices éventuels qui pourraient un jour découler de l'expérience actuelle.
Je préfère rester dans le domaine des faits positifs et attendre que les « amateurs »,
les « professionnels » nous aient fourni la solide base d'estimation qui nous
manque encore actuellement. Comme nous avons un excédent de mâles, ceux
qui ne seront pas utilisés comme reproducteurs seront, le plus tôt possible,
placés dans des conditions d'installation semblant devoir préserver leurs plumes
des diverses causes capables de les déprécier. Il doit y avoir, dans cet ordre
d'idées, matière à d'utiles innovations que la pratique seule ou des conseils
éclairés nous amèneront petit à petit à discerner (6).
Voici, maintenant, à titre de simple curiosité, comment, en 1875, était cotée
la valeur moyenne des autruches, suivant leur âge :
Oiseaux de 6 mois. Liv. st. 10 (250 francs)
— 12 - — 15 (325 — )
— 2 ans. — 20(500 — )
— 3 — âge auquel les oiseaux
pondent (ici nous avons vu la
ponte commencer à deux ans). — 50 (1.000 francs).
Or, à ce tarif, et en ne faisant pas entrer en ligne de compte le droit de sortie
de 100 liv. st. (2.500 francs) par oiseau que devrait cependant acquitter n'importe
qui voudrait se procurer des autruches au Cap, nous pourrions nous considérer
comme possédant à la date du <
6 oiseaux (couples Lewison) âgés de plus de trois ans. Liv. st. 300
12 - 8 mâles et 4 femelles nés ici et déjà aptes à la
reproduction. — 600
15 — 9 mâles et 6 femelles ayant 20 mois environ. — 225
31 — jeunes ayant moins d'un an. — 310
10 — jeunes de 28 génération âgés de moins d'un an.. — 110
Au total 74 (c) oiseaux représentant une valeur de. Liv. st. 1.545,
(a) Lire à ce suiet. l'Officiel de la colonie, du 10 décembre 1902.
(6) J'ai lu récemment dans un ouvrage spécial déjà ancien, que les coquilles d'œufs n'ayant
rien donné à l'incubation et vidés adroitement par une seule ouverture, aussi petite que possible,
se seraient vendues 6 à 8 francs pièce, comme objets de curiosité ou pour fabriquer des bibeiots
d'ornementation. J'ignore si, actuellement, il nous serait encore possible de tirer ainsi parti des
coquilles qui, jusqu'ici, étaient distribuées libéralement à qui en désirait, parce que nous les consi-
dérions un encombrement sans valeur. -
(o) Le nombre des oiseaux actuellement entretenus à Tulear est de 76, mais je n'ai pas voulu
faire état de deux autruchons de 1re génération, âges de huit mois environ, dont le développement ne
semble pas se faire normalement.
RÉCOLTE DES PLUMES
Les plumes (a) représentent, en dehors bien entendu de la vente des oiseaux,
le principal, sinon le seul, revenu de l'élevage de l'autruche.
La récolte doit se faire quand la plume est mûre, c'est-à-dire quand on peut
l'arracher sans faire saigner. Il semble qu'on puisse tabler sur une récolte tous
les huit mois.
On a longtemps discuté sur la question de savoir s'il valait mieux arracher
la plume que la couper. Les Anglais pratiquent la section, quitte à extraire les
douilles, si elles ne tombent pas d'elles-mêmes quelque temps après. C'est
également ce qui se fait ici.
L'opération est plus ou moins facile suivant le tempérament individuel des
oiseaux. On peut, si l'on réussit à approcher suffisamment l'un d'eux, grâce à
l'appât d'une poignée d'herbe, le saisir par le bec et lui rabattre sur la tête une
sorte de manchon préalablement placé autour du poignet. Des aides se saisissent
alors de l'animal et cherchent à l'asseoir en le faisant reculer et en exerçant une
forte pression sur le bassin. Une fois l'oiseau à terre, on le maintient assez
facilement pendant le temps nécessaire au prélèvement des plumes.
Si les autruches, rendues méfiantes, refusent de s'approcher à portée de la
main coiffée du manchon, on les pousse vers un angle aboutissant à une sorte
de boxe où il est alors possible d'en immobiliser une.
Il arrive souvent que les plumes se trouvent mûres au moment précis où un
couple est en pleine période d'incubation ou éduque une couvée de jeunes.
Il est évident qu'il y a alors lieu d'attendre. Les plumes sont fatalement plus
ou moins abimées pendant l'incubation.
Il me serait facile, à grand renfort de chiffres et de statistiques, de faire
miroiter, par analogie avec ce qui s'est passé dans la colonie du Cap, les jolis
bénéfices éventuels qui pourraient un jour découler de l'expérience actuelle.
Je préfère rester dans le domaine des faits positifs et attendre que les « amateurs »,
les « professionnels » nous aient fourni la solide base d'estimation qui nous
manque encore actuellement. Comme nous avons un excédent de mâles, ceux
qui ne seront pas utilisés comme reproducteurs seront, le plus tôt possible,
placés dans des conditions d'installation semblant devoir préserver leurs plumes
des diverses causes capables de les déprécier. Il doit y avoir, dans cet ordre
d'idées, matière à d'utiles innovations que la pratique seule ou des conseils
éclairés nous amèneront petit à petit à discerner (6).
Voici, maintenant, à titre de simple curiosité, comment, en 1875, était cotée
la valeur moyenne des autruches, suivant leur âge :
Oiseaux de 6 mois. Liv. st. 10 (250 francs)
— 12 - — 15 (325 — )
— 2 ans. — 20(500 — )
— 3 — âge auquel les oiseaux
pondent (ici nous avons vu la
ponte commencer à deux ans). — 50 (1.000 francs).
Or, à ce tarif, et en ne faisant pas entrer en ligne de compte le droit de sortie
de 100 liv. st. (2.500 francs) par oiseau que devrait cependant acquitter n'importe
qui voudrait se procurer des autruches au Cap, nous pourrions nous considérer
comme possédant à la date du <
6 oiseaux (couples Lewison) âgés de plus de trois ans. Liv. st. 300
12 - 8 mâles et 4 femelles nés ici et déjà aptes à la
reproduction. — 600
15 — 9 mâles et 6 femelles ayant 20 mois environ. — 225
31 — jeunes ayant moins d'un an. — 310
10 — jeunes de 28 génération âgés de moins d'un an.. — 110
Au total 74 (c) oiseaux représentant une valeur de. Liv. st. 1.545,
(a) Lire à ce suiet. l'Officiel de la colonie, du 10 décembre 1902.
(6) J'ai lu récemment dans un ouvrage spécial déjà ancien, que les coquilles d'œufs n'ayant
rien donné à l'incubation et vidés adroitement par une seule ouverture, aussi petite que possible,
se seraient vendues 6 à 8 francs pièce, comme objets de curiosité ou pour fabriquer des bibeiots
d'ornementation. J'ignore si, actuellement, il nous serait encore possible de tirer ainsi parti des
coquilles qui, jusqu'ici, étaient distribuées libéralement à qui en désirait, parce que nous les consi-
dérions un encombrement sans valeur. -
(o) Le nombre des oiseaux actuellement entretenus à Tulear est de 76, mais je n'ai pas voulu
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