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- SOMMAIRE
- I. - Le commerce de Madagascar en 1906
- II. - Etude sur le caoutchouc à Madagascar
- III. - Le "Boka" du boeuf ou gale folliculaire
- .......... Page(s) .......... 28
- .......... Page(s) .......... 42
- .......... Page(s) .......... 51
- .......... Page(s) .......... 79
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- .......... Page(s) .......... 81
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-
DU N° 2, DU 2eme TRIMESTRE 1907
PAGES- .......... Page(s) .......... 5
- .......... Page(s) .......... 24
- III. - Une tournée d'inspection agricole à Sainte-Marie Soanierana (côte Est)
- .......... Page(s) .......... 157
- .......... Page(s) .......... 163
- .......... Page(s) .......... 169
- .......... Page(s) .......... 182
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- .......... Page(s) .......... 216
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- SOMMAIRE DU N° 3, DU 3e TRIMESTRE 1907
PAGES- .......... Page(s) .......... 245
- .......... Page(s) .......... 258
- .......... Page(s) .......... 260
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- .......... Page(s) .......... 267
- .......... Page(s) .......... 269
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- SOMMAIRE DU N° 4, DU 4e TRIMESTRE 1907
PAGES- .......... Page(s) .......... 349
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— 117 —
qui, en poussant, formeront vite une barrière suffisante contre les chiens,
porcs, etc.
Toutefois, si l'on tient à préserver les plumes du contact des aspérités de
ces branchages, il serait, bon, je crois, de faire intérieurement une deuxième
palissade, en fil de fer, infiniment moins dangereuse pour les plumes.
J'ai tout lieu de supposer, en effet, que certaines des altérations constatées
ici sur les plumes, n'ont pas d'autre cause que les allées et venues des oiseaux
le long d'une palissade en branchages. Il y a là une question que je me propose
d'élucider le plus tôt possible.
Un des côtés de l'enceinte pourra, si besoin est, être compris de façon à
assurer aux oiseaux un abri contre les vents dominants. On devrait également
ménager dans ce parc un enclos aussi parfaitement isolé que possible du monde
extérieur, et qui servirait de retraite pendant la saison des amours. Le hangar
serait, bien entendu, dans le deuxième enclos.
Une épaisse enceinte de cactus, comme il est fréquent d'en trouver sur des
emplacements d'anciens villages abandonnés, peut constituer un parc naturel
parfait. Je crois néanmoins qu'il serait expédient de placer intérieurement
quelques rangées de fil de fer ou une palissade quelconque, afin d'éviter le con-
tact des autruches avec les cactus : un oiseau affolé pourrait en effet s'engager
dans un buisson de cactus et s'y compromettre gravement (a).
Une demi-barrique servira à contenir l'eau de boisson (sauf, bien entendu
dans le cas, extrêmement rare je crois, où le parc renfermerait une source d'eau
vive, ou serait traversé par une canalisation quelconque.) Ces récipients ne
devront jamais être enfoncés au ras du sol, les jeunes autruchons courant alors
le risque de s'y noyer. Ceux-ci pourront s'abreuver dans un récipient plus
petit, mieux adapté à leur taille.
La ration de vert sera distribuée en deux fois, matin et soir, celle de maïs
pourra être donnée en deux fois aux jeunes, et en une seule fois, sans incon-
vénient aucun, le soir, aux adultes.
L'eau devra être renouvelée chaque jour. Si une épizootie se déclarait parmi
les oiseaux de basse-cour du voisinage, diphtérie, choléra des volailles, il serait
prudent d'éviter toute souillure de l'eau, des aliments, des récipients destinés
aux autruches.
Enfin, là où l'on voudra tenter le fermage des autruches en les laissant le
plus possible livrées à elles-mêmes, à peu près comme à l'état de nature, l'esprit
d'initiative, la fantaisie de chacun pourront évidemment se donner libre cours,
au hasard des régions.
Quelques conceptions peuvent être esquissées : dans celle à laquelle je me
rallierais volontiers, le parcours laissé aux autruches, tout en étant plus ou
moins étendu, serait néanmoins limité par une clôture. Pendant les mois de
sécheresse, alors que les oiseaux risqueraient de souffrir de la disette alimen-
taire, on leur assurerait, chaque soir, un supplément de nourriture sous forme
de vert et de maïs, par exemple, qu'on déposerait en un endroit déterminé- du
parc. On ne procède guère autrement, d'ailleurs, sur les chasses gardées, où,
pendant l'hiver, on sème chaque jour du grain sur des sentiers bien vite con-
nus des faisans.
C'est ainsi que les choses se passent sur certaines grandes fermes du Cap.
L'heure de la distribution serait même parfois, parait-il, annoncée par un coup
de gong ou de cloche qui ferait accourir les oiseaux de tous les points du
parcours (b). -
Ce sera au « fermier » à juger si, dans ces conditions, les couvées peuvent
se faire normalement dans les retraites naturelles que l'enclos pourra assurer
aux couples pendant la saison des amours, ou s'il conviendra de faire appel à
un dispositif artificiel quelconque.
Dans un ouvrage traitant du fermage des autruches en Algérie, je lis ce
passage :-
« M. Jules Verrieux rapporte comme témoin oculaire et très digne de foi, qu'en
« 1818, M. Korsten, fermier à Algoa-Bay, au Cap, possédait six autruches domes-
« tiquées, dont deux mâles et quatre femelles ; ces oiseaux recevaient leur
« nourriture matin et soir, sortaient de la ferme à la pointe du jour pour
« aller pâturer sur les vastes territoires qui entouraient la ferme, d'où elles
(a) Le « pignon d'Inde » qui pousse très facilement par simple bouture conviendrait parfaite-
ment comme enceinte d'un parc, si ses fruits ne risquaient, parait-il, d'être dangereux pour les
autruches qui en déglutiraient une trop grande quantité.
\°! nien n'empêcherait de distribuer également des cailloux, des fragments dos.
qui, en poussant, formeront vite une barrière suffisante contre les chiens,
porcs, etc.
Toutefois, si l'on tient à préserver les plumes du contact des aspérités de
ces branchages, il serait, bon, je crois, de faire intérieurement une deuxième
palissade, en fil de fer, infiniment moins dangereuse pour les plumes.
J'ai tout lieu de supposer, en effet, que certaines des altérations constatées
ici sur les plumes, n'ont pas d'autre cause que les allées et venues des oiseaux
le long d'une palissade en branchages. Il y a là une question que je me propose
d'élucider le plus tôt possible.
Un des côtés de l'enceinte pourra, si besoin est, être compris de façon à
assurer aux oiseaux un abri contre les vents dominants. On devrait également
ménager dans ce parc un enclos aussi parfaitement isolé que possible du monde
extérieur, et qui servirait de retraite pendant la saison des amours. Le hangar
serait, bien entendu, dans le deuxième enclos.
Une épaisse enceinte de cactus, comme il est fréquent d'en trouver sur des
emplacements d'anciens villages abandonnés, peut constituer un parc naturel
parfait. Je crois néanmoins qu'il serait expédient de placer intérieurement
quelques rangées de fil de fer ou une palissade quelconque, afin d'éviter le con-
tact des autruches avec les cactus : un oiseau affolé pourrait en effet s'engager
dans un buisson de cactus et s'y compromettre gravement (a).
Une demi-barrique servira à contenir l'eau de boisson (sauf, bien entendu
dans le cas, extrêmement rare je crois, où le parc renfermerait une source d'eau
vive, ou serait traversé par une canalisation quelconque.) Ces récipients ne
devront jamais être enfoncés au ras du sol, les jeunes autruchons courant alors
le risque de s'y noyer. Ceux-ci pourront s'abreuver dans un récipient plus
petit, mieux adapté à leur taille.
La ration de vert sera distribuée en deux fois, matin et soir, celle de maïs
pourra être donnée en deux fois aux jeunes, et en une seule fois, sans incon-
vénient aucun, le soir, aux adultes.
L'eau devra être renouvelée chaque jour. Si une épizootie se déclarait parmi
les oiseaux de basse-cour du voisinage, diphtérie, choléra des volailles, il serait
prudent d'éviter toute souillure de l'eau, des aliments, des récipients destinés
aux autruches.
Enfin, là où l'on voudra tenter le fermage des autruches en les laissant le
plus possible livrées à elles-mêmes, à peu près comme à l'état de nature, l'esprit
d'initiative, la fantaisie de chacun pourront évidemment se donner libre cours,
au hasard des régions.
Quelques conceptions peuvent être esquissées : dans celle à laquelle je me
rallierais volontiers, le parcours laissé aux autruches, tout en étant plus ou
moins étendu, serait néanmoins limité par une clôture. Pendant les mois de
sécheresse, alors que les oiseaux risqueraient de souffrir de la disette alimen-
taire, on leur assurerait, chaque soir, un supplément de nourriture sous forme
de vert et de maïs, par exemple, qu'on déposerait en un endroit déterminé- du
parc. On ne procède guère autrement, d'ailleurs, sur les chasses gardées, où,
pendant l'hiver, on sème chaque jour du grain sur des sentiers bien vite con-
nus des faisans.
C'est ainsi que les choses se passent sur certaines grandes fermes du Cap.
L'heure de la distribution serait même parfois, parait-il, annoncée par un coup
de gong ou de cloche qui ferait accourir les oiseaux de tous les points du
parcours (b). -
Ce sera au « fermier » à juger si, dans ces conditions, les couvées peuvent
se faire normalement dans les retraites naturelles que l'enclos pourra assurer
aux couples pendant la saison des amours, ou s'il conviendra de faire appel à
un dispositif artificiel quelconque.
Dans un ouvrage traitant du fermage des autruches en Algérie, je lis ce
passage :-
« M. Jules Verrieux rapporte comme témoin oculaire et très digne de foi, qu'en
« 1818, M. Korsten, fermier à Algoa-Bay, au Cap, possédait six autruches domes-
« tiquées, dont deux mâles et quatre femelles ; ces oiseaux recevaient leur
« nourriture matin et soir, sortaient de la ferme à la pointe du jour pour
« aller pâturer sur les vastes territoires qui entouraient la ferme, d'où elles
(a) Le « pignon d'Inde » qui pousse très facilement par simple bouture conviendrait parfaite-
ment comme enceinte d'un parc, si ses fruits ne risquaient, parait-il, d'être dangereux pour les
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