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- SOMMAIRE
- I. - Le commerce de Madagascar en 1906
- II. - Etude sur le caoutchouc à Madagascar
- III. - Le "Boka" du boeuf ou gale folliculaire
- .......... Page(s) .......... 28
- .......... Page(s) .......... 42
- .......... Page(s) .......... 51
- .......... Page(s) .......... 79
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-
DU N° 2, DU 2eme TRIMESTRE 1907
PAGES- .......... Page(s) .......... 5
- .......... Page(s) .......... 24
- III. - Une tournée d'inspection agricole à Sainte-Marie Soanierana (côte Est)
- .......... Page(s) .......... 157
- .......... Page(s) .......... 163
- .......... Page(s) .......... 169
- .......... Page(s) .......... 182
- .......... Page(s) .......... 214
- .......... Page(s) .......... 215
- .......... Page(s) .......... 216
- .......... Page(s) .......... 217
- SOMMAIRE DU N° 3, DU 3e TRIMESTRE 1907
PAGES- .......... Page(s) .......... 245
- .......... Page(s) .......... 258
- .......... Page(s) .......... 260
- .......... Page(s) .......... 264
- .......... Page(s) .......... 267
- .......... Page(s) .......... 269
- .......... Page(s) .......... 271
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- .......... Page(s) .......... 291
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- SOMMAIRE DU N° 4, DU 4e TRIMESTRE 1907
PAGES- .......... Page(s) .......... 349
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- .......... Page(s) .......... 361
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— m -
L'autruche semble aussi être assez fortement impressionnée par les éclairs
et les coups de tonnerre.
A l'époque du rut, le mâle peut être très agressif, même pour son gardien
habituel ; ses coups de pieds sont particulièrement dangereux et peuvent, sui-
vant la façon dont ils portent, casser net une jambe ou provoquer des déchirures
graves. Il en est de même pendant toute la durée de l'incubation et surtout pen-
dant la période qui suit immédiatement la naissance des jeunes. La femelle
peut être agressive, elle aussi, à cette même période.
Il convient donc d'être très prudent, lorsque, pour une raison ou pour une
autre, on a à pénétrer dans un enclos où peut se trouver un mâle agressif.
On doit alors, avant de s'y risquer, choisir son moment, et s'être assuré la
possibilité d'une retraite rapide en escaladant à temps la barrière de clôture, ou
les premières fourches d'un arbre placé à proximité.
Un excellent moyen, que j'ai vu souvent employer avec succès par le soldat
Simon, consiste à attirer le mâle dans un angle de l'enclos où un indigène feint
de vouloir escalader la barrière ; pendant ce temps, on procède rapidement à
l'opération projetée : compter les œufs, par exemple, ou le nombre d'éclosions,
ou enlever des œufs ou des jeunes, etc.
Lorsque, malgré-tout, on se trouve surpris et qu'on a la désagréable pers-
pective d'un corps à corps avec un mâle en fureur, on recommande de se-
coucher, procédé dont je n'ai jamais pu vérifier l'efficacité ; le soldat Simon a
plus d'une fois réussi à se tirer d'affaire en saisissant à pleine main, le bec de
l'oiseau et en serrant fortement, ce qui provoque rapidement un commence-
ment d'asphyxie.
Quand il juge l'animal suffisamment penaud, il le lâche et a alors tout le
temps voulu pour gagner la porte ou franchir l'enclos.
L'autruche adulte ne semble nullement sensible aux variations de tempéra-
ture, à la pluie, etc. ; s'il est indiqué, par mesure de précaution, de mettre,
autant que possible, à l'abri des trop violentes perturbations atmosphériques,
les tout jeunes autruchons, il est certain, c'est du moins ce que nous avons vu ici,
que ceux ci, à partir de l'âge de trois mois, semblent, à leur tour, défier les
éléments.
La rusticité de l'autruche se retrouve encore dans son mode d'alimentation
(a 1. On peut dire qu'elle mange tout et digère tout, exception faite, bien en-
tendu, des substances qui pourraient être toxiques ou particulièrement indi-
gestes.
Dix kilogrammes de vert, un kilogramme de grain semblent une ration
très suffisante pour une autruche adulte qui ne trouverait aucun autre supplé-
ment de nourriture sur l'emplacement de son parc.
Le vert peut être tout ce qui peut être consommé dans le genre. La luzerne, les
diverses variétés de légumes dont l'autruche ferait évidemment ses délices, sont
des aliments de luxe que nous avons constamment remplacés ici par la vulgaire
feuille de patate, des herbes indigènes variées poussant en pleine brousse, et
des feuilles de cactus hachées et débarrassées de leurs épines.
La figue de Barbarie pourrait également intervenir avantageusement dans
l'alimentation de l'autruche qui en est très friande, mais, comme la graine ne
serait pas digérée et serait ensuite rejetée avec les excréments, on a invoqué le
danger de voir les parcs peu à peu envahis par les cactus.
Le capitaine Contet me faisait remarquer judicieusement que les jeunes
pousses de cactus, issues d'une graine, sont très tendres, encore dépourvues
de piquants, et qu'il semble qu'elles devraient être une friandise pour les
autruches.
C'est pourquoi je conseillerais de ne pas hésiter à utiliser la figue de Bar-
barie là où elle se trouve à profusion, quitte à cesser si le danger d'envahis-
sement des parcs par les cactus devenait une réalité.
La ration de grain comprendra celui qu'on pourra se procurer à meilleur
compte : maïs, le plus souvent.
L'autruche consommera à l'occasion, du manioc, des patates, etc., etc. ;
elle se prêtera toujours volontiers au mode d'alimentation qui sera la plus éco-
nomique, suivant les ressources de telle ou telle région. Il est bien entendu que,
s'il convient de nourrir suffisamment l'autruche, il n'y a pas lieu de la gaver
d'une façon exagérée, ce qui pousserait à l'envahissement par la graisse.
goi l (a) Elle a d'ailleurs la réputation d'être remarquablement, résistante aux longs jeûnes et à la
SOlt.
L'autruche semble aussi être assez fortement impressionnée par les éclairs
et les coups de tonnerre.
A l'époque du rut, le mâle peut être très agressif, même pour son gardien
habituel ; ses coups de pieds sont particulièrement dangereux et peuvent, sui-
vant la façon dont ils portent, casser net une jambe ou provoquer des déchirures
graves. Il en est de même pendant toute la durée de l'incubation et surtout pen-
dant la période qui suit immédiatement la naissance des jeunes. La femelle
peut être agressive, elle aussi, à cette même période.
Il convient donc d'être très prudent, lorsque, pour une raison ou pour une
autre, on a à pénétrer dans un enclos où peut se trouver un mâle agressif.
On doit alors, avant de s'y risquer, choisir son moment, et s'être assuré la
possibilité d'une retraite rapide en escaladant à temps la barrière de clôture, ou
les premières fourches d'un arbre placé à proximité.
Un excellent moyen, que j'ai vu souvent employer avec succès par le soldat
Simon, consiste à attirer le mâle dans un angle de l'enclos où un indigène feint
de vouloir escalader la barrière ; pendant ce temps, on procède rapidement à
l'opération projetée : compter les œufs, par exemple, ou le nombre d'éclosions,
ou enlever des œufs ou des jeunes, etc.
Lorsque, malgré-tout, on se trouve surpris et qu'on a la désagréable pers-
pective d'un corps à corps avec un mâle en fureur, on recommande de se-
coucher, procédé dont je n'ai jamais pu vérifier l'efficacité ; le soldat Simon a
plus d'une fois réussi à se tirer d'affaire en saisissant à pleine main, le bec de
l'oiseau et en serrant fortement, ce qui provoque rapidement un commence-
ment d'asphyxie.
Quand il juge l'animal suffisamment penaud, il le lâche et a alors tout le
temps voulu pour gagner la porte ou franchir l'enclos.
L'autruche adulte ne semble nullement sensible aux variations de tempéra-
ture, à la pluie, etc. ; s'il est indiqué, par mesure de précaution, de mettre,
autant que possible, à l'abri des trop violentes perturbations atmosphériques,
les tout jeunes autruchons, il est certain, c'est du moins ce que nous avons vu ici,
que ceux ci, à partir de l'âge de trois mois, semblent, à leur tour, défier les
éléments.
La rusticité de l'autruche se retrouve encore dans son mode d'alimentation
(a 1. On peut dire qu'elle mange tout et digère tout, exception faite, bien en-
tendu, des substances qui pourraient être toxiques ou particulièrement indi-
gestes.
Dix kilogrammes de vert, un kilogramme de grain semblent une ration
très suffisante pour une autruche adulte qui ne trouverait aucun autre supplé-
ment de nourriture sur l'emplacement de son parc.
Le vert peut être tout ce qui peut être consommé dans le genre. La luzerne, les
diverses variétés de légumes dont l'autruche ferait évidemment ses délices, sont
des aliments de luxe que nous avons constamment remplacés ici par la vulgaire
feuille de patate, des herbes indigènes variées poussant en pleine brousse, et
des feuilles de cactus hachées et débarrassées de leurs épines.
La figue de Barbarie pourrait également intervenir avantageusement dans
l'alimentation de l'autruche qui en est très friande, mais, comme la graine ne
serait pas digérée et serait ensuite rejetée avec les excréments, on a invoqué le
danger de voir les parcs peu à peu envahis par les cactus.
Le capitaine Contet me faisait remarquer judicieusement que les jeunes
pousses de cactus, issues d'une graine, sont très tendres, encore dépourvues
de piquants, et qu'il semble qu'elles devraient être une friandise pour les
autruches.
C'est pourquoi je conseillerais de ne pas hésiter à utiliser la figue de Bar-
barie là où elle se trouve à profusion, quitte à cesser si le danger d'envahis-
sement des parcs par les cactus devenait une réalité.
La ration de grain comprendra celui qu'on pourra se procurer à meilleur
compte : maïs, le plus souvent.
L'autruche consommera à l'occasion, du manioc, des patates, etc., etc. ;
elle se prêtera toujours volontiers au mode d'alimentation qui sera la plus éco-
nomique, suivant les ressources de telle ou telle région. Il est bien entendu que,
s'il convient de nourrir suffisamment l'autruche, il n'y a pas lieu de la gaver
d'une façon exagérée, ce qui pousserait à l'envahissement par la graisse.
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