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- SOMMAIRE
- I. - Le commerce de Madagascar en 1906
- II. - Etude sur le caoutchouc à Madagascar
- III. - Le "Boka" du boeuf ou gale folliculaire
- .......... Page(s) .......... 28
- .......... Page(s) .......... 42
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- .......... Page(s) .......... 79
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- .......... Page(s) .......... 81
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DU N° 2, DU 2eme TRIMESTRE 1907
PAGES- .......... Page(s) .......... 5
- .......... Page(s) .......... 24
- III. - Une tournée d'inspection agricole à Sainte-Marie Soanierana (côte Est)
- .......... Page(s) .......... 157
- .......... Page(s) .......... 163
- .......... Page(s) .......... 169
- .......... Page(s) .......... 182
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- .......... Page(s) .......... 215
- .......... Page(s) .......... 216
- .......... Page(s) .......... 217
- SOMMAIRE DU N° 3, DU 3e TRIMESTRE 1907
PAGES- .......... Page(s) .......... 245
- .......... Page(s) .......... 258
- .......... Page(s) .......... 260
- .......... Page(s) .......... 264
- .......... Page(s) .......... 267
- .......... Page(s) .......... 269
- .......... Page(s) .......... 271
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- .......... Page(s) .......... 291
- .......... Page(s) .......... 318
- .......... Page(s) .......... 320
- .......... Page(s) .......... 321
- SOMMAIRE DU N° 4, DU 4e TRIMESTRE 1907
PAGES- .......... Page(s) .......... 349
- .......... Page(s) .......... 354
- .......... Page(s) .......... 361
- .......... Page(s) .......... 372
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- 109 -
L'ÉLEVAGE DE L'AUTRUCHE
à Madagascar et dans la colonie du Cap
1. — INTRODUCTION ET INSTALLATION DES AUTRUCHES
En novembre 1902, au moment où l'exode des bœufs malgaches vers
l'Afrique du Sud « battait son plein », un des principaux exportateurs, M.
Lewison, s'offrit spontanément à procurer au gouvernement de la Colonie, à
titre purement gracieux, cinq couples d'autruches.
Cette aimable proposition fut acceptée avec empressement, l'élevage de
l'autruche ayant procuré et procurant encore de jolis bénéfices à la colonie
anglaise du Cap, qui a de nombreux caractères communs avec le sud-ouest de
Madagascar, en tant que climat, topographie, végétation, etc.
Il était donc permis d'augurer favorablement de l'acclimatement de l'autru-
che dans cette partie de l'île, qui, d'ailleurs, semble avoir été la terre de prédi-
lection de l'Æpiornys, le « grand ancêtre » des autruches.
Neuf oiseaux, 5 femelles et 4 mâles seulement, furent débarqués à Tulear,
un des mâles ayant succombé pendant la traversée.
Un mâle et deux femelles moururent également dans l'année qui suivit
leur installation sur la côte malgache.
C'est donc en réalité avec trois couples seulement que fut poursuivie
l'expérience dont nous allons exposer succinctement les résultats acquis jusqu'à
ce jour.
Ici, ces trois couples ne furent probablement ni mieux, ni plus mal entre-
tenus qu'ils ne l'auraient été dans leur pays d'origine : comme installation, un
simple parc aménagé sur une dune située au nord-ouest de la ville, et où la
végétation n'est représentée que par quelques tamariniers, des massifs de cactus
et de rares arbustes broussailleux, ce qui impliquait nécessairement l'obligation
de procurer aux autruches une nourriture qu'elles ne pouvaient trouver sur
place. ""1' t d"ffi .1 d h.. d 1
Il est évident qu'il n'eut pas été difficile de choisir, dans tout le sud-ouest
de l'île, quantité d'emplacements plus favorables, mais il ne faut pas oublier
que l'expérience demandait à être particulièrement surveillée, si l'on voulait
pouvoir en tirer ultérieurement des conclusions rigoureusement exactes, — d'où
l'obligation d'installer le parc dans les environs immédiats d'un centre.
Le parc était représenté par une simple enceinte empêchant les oiseaux de
s'échapper et les mettant aussi, tant bien que mal, à l'abri des visites des chiens
et porcs qui pullulaient alors dans les villages indigènes avoisinants.
Le mode d'alimentation fut ce qu'il est encore maintenant : du vert, du
maïs, — de temps en temps, des fragments d'os et de cailloux;— de l'eau à
discrétion.
Les autruches en 1902-1903. — Les débuts de l'expérience ne furent pas
très encourageants, d'abord par suite de la disparition successive d'un mâle et
de deux femelles, puis, parce que les trois couples restants ne semblaient
nullement disposés à la reproduction: une seule femelle (A) avait pondu, de
juillet à octobre 1903, et à des intervalles très irréguliers, un total de 23
œufs ; mais, si elle se décida très tardivement à les couver quelque peu pen-
dant le jour, le mâle, lui, s'abstint systématiquement de les couver pendant
• la nuit. Le résultat facile à prévoir, fut qu'on n'eut à enregistrer aucune éclosion.
D'ailleurs même, si, en dernier lieu, ces œufs avaient été couvés norma-
lement, il est à croire que le nombre des naissances eût été très faible, et ce, pour
les raisons suivantes : trop forte proportion des œufs non fécondés, âge trop
L'ÉLEVAGE DE L'AUTRUCHE
à Madagascar et dans la colonie du Cap
1. — INTRODUCTION ET INSTALLATION DES AUTRUCHES
En novembre 1902, au moment où l'exode des bœufs malgaches vers
l'Afrique du Sud « battait son plein », un des principaux exportateurs, M.
Lewison, s'offrit spontanément à procurer au gouvernement de la Colonie, à
titre purement gracieux, cinq couples d'autruches.
Cette aimable proposition fut acceptée avec empressement, l'élevage de
l'autruche ayant procuré et procurant encore de jolis bénéfices à la colonie
anglaise du Cap, qui a de nombreux caractères communs avec le sud-ouest de
Madagascar, en tant que climat, topographie, végétation, etc.
Il était donc permis d'augurer favorablement de l'acclimatement de l'autru-
che dans cette partie de l'île, qui, d'ailleurs, semble avoir été la terre de prédi-
lection de l'Æpiornys, le « grand ancêtre » des autruches.
Neuf oiseaux, 5 femelles et 4 mâles seulement, furent débarqués à Tulear,
un des mâles ayant succombé pendant la traversée.
Un mâle et deux femelles moururent également dans l'année qui suivit
leur installation sur la côte malgache.
C'est donc en réalité avec trois couples seulement que fut poursuivie
l'expérience dont nous allons exposer succinctement les résultats acquis jusqu'à
ce jour.
Ici, ces trois couples ne furent probablement ni mieux, ni plus mal entre-
tenus qu'ils ne l'auraient été dans leur pays d'origine : comme installation, un
simple parc aménagé sur une dune située au nord-ouest de la ville, et où la
végétation n'est représentée que par quelques tamariniers, des massifs de cactus
et de rares arbustes broussailleux, ce qui impliquait nécessairement l'obligation
de procurer aux autruches une nourriture qu'elles ne pouvaient trouver sur
place. ""1' t d"ffi .1 d h.. d 1
Il est évident qu'il n'eut pas été difficile de choisir, dans tout le sud-ouest
de l'île, quantité d'emplacements plus favorables, mais il ne faut pas oublier
que l'expérience demandait à être particulièrement surveillée, si l'on voulait
pouvoir en tirer ultérieurement des conclusions rigoureusement exactes, — d'où
l'obligation d'installer le parc dans les environs immédiats d'un centre.
Le parc était représenté par une simple enceinte empêchant les oiseaux de
s'échapper et les mettant aussi, tant bien que mal, à l'abri des visites des chiens
et porcs qui pullulaient alors dans les villages indigènes avoisinants.
Le mode d'alimentation fut ce qu'il est encore maintenant : du vert, du
maïs, — de temps en temps, des fragments d'os et de cailloux;— de l'eau à
discrétion.
Les autruches en 1902-1903. — Les débuts de l'expérience ne furent pas
très encourageants, d'abord par suite de la disparition successive d'un mâle et
de deux femelles, puis, parce que les trois couples restants ne semblaient
nullement disposés à la reproduction: une seule femelle (A) avait pondu, de
juillet à octobre 1903, et à des intervalles très irréguliers, un total de 23
œufs ; mais, si elle se décida très tardivement à les couver quelque peu pen-
dant le jour, le mâle, lui, s'abstint systématiquement de les couver pendant
• la nuit. Le résultat facile à prévoir, fut qu'on n'eut à enregistrer aucune éclosion.
D'ailleurs même, si, en dernier lieu, ces œufs avaient été couvés norma-
lement, il est à croire que le nombre des naissances eût été très faible, et ce, pour
les raisons suivantes : trop forte proportion des œufs non fécondés, âge trop
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