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Introduction à Tananarive du « Coccus Cacti »
ou cochenille du Figuier d'Inde (t)
Un inconnu — probablement un colon de la Réunion ou de Maurice — a introduit
à Tananarive, il doit y avoir quelques quinze mois, cette intéressante cochenille.
Elle s'est depuis multipliée d'une façon telle que toutes les raquettes de Tananarive
sont actuellement sèches ou en voie de dépérissement.
Cette introduction, plutôt nuisible à Tananarive où la raquette n'a jamais pris
une grande extension, a, au contraire un très grand intérêt pour le sud de l'île.
Dans cette région, en effet, cette plante envahissante est devenue un véritable
fléau. Elle recouvre les terres les plus fertiles, les rend presque inabordables, et en
rend le défrichement des plus coûteux. -
Des envois de cochenille à Tuléar ont été faits en novembre 1924.
Mais cet insecte réussira-t-il aussi bien dans le sud qu'à Tananarive ? Ne trou-
vera-t-il pas dans cette région un ennemi qui en limitera la reproduction et l'empê-
chera de se multiplier ? C'est ce que l'avenir nous apprendra.
En attendant nous avons cru devoir signaler cette introduction et son succès,
afin que les colons de Tuléar ou du sud-ouest puisse la tenter à leur tour, dans leur
région, et, aussi, parce que cette introduction, qui a été tentée en vain dans de
nombreux pays, pourrait avoir un certain intérêt économique en vue de la produc-
tion de « rouge de cochenille », produit, croyons-nous, toujours recherché.
H. PERRIER DE LA BATHIE.
*
* *
Notre collaborateur M. H. Perrier de la Bathie complète sa note par les quelques
remarques suivantes : il ne saurait être question, évidemment, d'introduire la
cochenille dans l'Androy, mais dans la plaine de Tuléar.
On a remarqué qu'à Tananarive quelques pieds d'Opuntia inermis ne semblent
pas avoir été attaqués ; aucune conclusion ne peut encore être tirée de ce fait qui
a besoin d'une confirmation.
Le rôle de l'Opuntia vulgaris, en tant que plante fourragère, est, au surplus,
exagéré. Ce n'est qu'un pis aller utilisé, seulement, en cas de disette ; on reproche,
d'ailleurs, à cette plante d'être la cause de la tuberculose bovine assez commune
dans le Sud.
C'est précisément sur les terres cultivables que la raquette est abondante, or ces
terres, à Madagascar, sont assez rares pour qu'on n'en retarde pas davantage
le défrichement et leur mise en valeur agricole.
En Australie, pays d'élevage par excellence, de grands efforts, couronnés de
succès, ont été faits, durant ces vingt dernières années, pour détruire l'Opuntia
vulgaris. C'est un exemple que nous devons suivre à Madagascar.
(1) Opuntia vulgaris : raquette.
ou cochenille du Figuier d'Inde (t)
Un inconnu — probablement un colon de la Réunion ou de Maurice — a introduit
à Tananarive, il doit y avoir quelques quinze mois, cette intéressante cochenille.
Elle s'est depuis multipliée d'une façon telle que toutes les raquettes de Tananarive
sont actuellement sèches ou en voie de dépérissement.
Cette introduction, plutôt nuisible à Tananarive où la raquette n'a jamais pris
une grande extension, a, au contraire un très grand intérêt pour le sud de l'île.
Dans cette région, en effet, cette plante envahissante est devenue un véritable
fléau. Elle recouvre les terres les plus fertiles, les rend presque inabordables, et en
rend le défrichement des plus coûteux. -
Des envois de cochenille à Tuléar ont été faits en novembre 1924.
Mais cet insecte réussira-t-il aussi bien dans le sud qu'à Tananarive ? Ne trou-
vera-t-il pas dans cette région un ennemi qui en limitera la reproduction et l'empê-
chera de se multiplier ? C'est ce que l'avenir nous apprendra.
En attendant nous avons cru devoir signaler cette introduction et son succès,
afin que les colons de Tuléar ou du sud-ouest puisse la tenter à leur tour, dans leur
région, et, aussi, parce que cette introduction, qui a été tentée en vain dans de
nombreux pays, pourrait avoir un certain intérêt économique en vue de la produc-
tion de « rouge de cochenille », produit, croyons-nous, toujours recherché.
H. PERRIER DE LA BATHIE.
*
* *
Notre collaborateur M. H. Perrier de la Bathie complète sa note par les quelques
remarques suivantes : il ne saurait être question, évidemment, d'introduire la
cochenille dans l'Androy, mais dans la plaine de Tuléar.
On a remarqué qu'à Tananarive quelques pieds d'Opuntia inermis ne semblent
pas avoir été attaqués ; aucune conclusion ne peut encore être tirée de ce fait qui
a besoin d'une confirmation.
Le rôle de l'Opuntia vulgaris, en tant que plante fourragère, est, au surplus,
exagéré. Ce n'est qu'un pis aller utilisé, seulement, en cas de disette ; on reproche,
d'ailleurs, à cette plante d'être la cause de la tuberculose bovine assez commune
dans le Sud.
C'est précisément sur les terres cultivables que la raquette est abondante, or ces
terres, à Madagascar, sont assez rares pour qu'on n'en retarde pas davantage
le défrichement et leur mise en valeur agricole.
En Australie, pays d'élevage par excellence, de grands efforts, couronnés de
succès, ont été faits, durant ces vingt dernières années, pour détruire l'Opuntia
vulgaris. C'est un exemple que nous devons suivre à Madagascar.
(1) Opuntia vulgaris : raquette.
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