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Notes sur le Tsitimpahy et le Longitsy
TSITIMPAHY
Quelques personnes nous ayant demandé si nous avions connaissance d'une
plante appelée tsitimpahy, commun dans la région de Morondava, nous avons fait
quelques recherches à leur intention et voici ce que nous avons pu découvrir dans
un article très intéressant intitulé : Folk-Lore Menabe, par le capitaine H. Rey,
Bulletin de l'Académie Malgache, vol. XII, 2e partie, année 1913, p. 47 :
« le fruit du tsitimpahy (cet arbre est aussi appelé foza par les Behosy
et tsaripaka par les vazimba de la plaine), ressemble au pain de singe. Il contient
une grande quantité de graines, à la fécule abondante, légèrement oléagineuse, très
nourrissante, que les indigènes mangent après simple cuisson dans l'eau. La fécule
est aussi consommée par les Européens sous la forme de pâtes ou purées très
agréables. Le tsitimpahy (de timpaka, sak., coup de pied), littéralement : qu'on ne
repousse pas du pied, est ainsi appelé par les sakalava parce qu'ils ne repoussent
pas du pied le fruit tombé sur le sentier en forêt et que, bien au contraire, ils en
recueillent avec soin les graines comestibles. Les indigènes racontent aussi que leurs
ancêtres ont donné à l'arbre le nom de tsitimpahy parce qu'il est dangereux de
détacher le fruit avec le pied en se coulant le long de la branche. Le bois n'étant pas
résistant, on court ainsi le risque de tomber en même temps que le fruit. Aussi fait-on
usage d'une hachette (tsimilongoela) pour couper la branche portant des fruits ».
*
* *
Au Bulletin Economique de Madagascar, p. 497, 4e trimestre 1913: Notice sur les
produits naturels de Madagascar avec leur mode d'utilisation pour l'alimentation des
Européens, par le commandant H. Rey.
Le même auteur, que précédemment, nous fait connaître que le tsitimpahy est
« un grand arbre de la forêt dont le fruit ressemble à celui du jacquier et atteint
souvent 0 m. 30 de diamètre. Il se compose d'une pulpe tendre dans laquelle sont
enchâssées un grand nombre de graines de la grosseur d'une noisette. La pulpe
constitue un bon aliment pour les animaux de basse-cour.
« La graine est constituée par un noyau peu résistant contenant une amande
légèrement oléagineuse. Les indigènes la mangent après simple cuisson dans l'eau,
souvent ils l'écrasent, obtenant ainsi une fécule très nourrissante qu'ils consomment
en pâte ou en purée.
« La purée de tsitimpahy peut être assimilée à la purée de soissons frais ».
C'est la première fois que nous relevons aux statistiques d'exportations un envoi
de 3.000 kilogrammes de tsitimpahy, en juillet 1924, de Morondava sur France.
Il est désirable qu'une étude détaillée sur les caractères botaniques de cette
plante, les possibilités de son développement par culture, ainsi que l'utilisation de
son fruit et de sa graine, soit publiée au Bulletin Economique de Madagascar afin de
renseigner la colonisation sur la valeur pratique de ce végétal.
NOTE DE LA RÉDACTION.
TSITIMPAHY
Quelques personnes nous ayant demandé si nous avions connaissance d'une
plante appelée tsitimpahy, commun dans la région de Morondava, nous avons fait
quelques recherches à leur intention et voici ce que nous avons pu découvrir dans
un article très intéressant intitulé : Folk-Lore Menabe, par le capitaine H. Rey,
Bulletin de l'Académie Malgache, vol. XII, 2e partie, année 1913, p. 47 :
« le fruit du tsitimpahy (cet arbre est aussi appelé foza par les Behosy
et tsaripaka par les vazimba de la plaine), ressemble au pain de singe. Il contient
une grande quantité de graines, à la fécule abondante, légèrement oléagineuse, très
nourrissante, que les indigènes mangent après simple cuisson dans l'eau. La fécule
est aussi consommée par les Européens sous la forme de pâtes ou purées très
agréables. Le tsitimpahy (de timpaka, sak., coup de pied), littéralement : qu'on ne
repousse pas du pied, est ainsi appelé par les sakalava parce qu'ils ne repoussent
pas du pied le fruit tombé sur le sentier en forêt et que, bien au contraire, ils en
recueillent avec soin les graines comestibles. Les indigènes racontent aussi que leurs
ancêtres ont donné à l'arbre le nom de tsitimpahy parce qu'il est dangereux de
détacher le fruit avec le pied en se coulant le long de la branche. Le bois n'étant pas
résistant, on court ainsi le risque de tomber en même temps que le fruit. Aussi fait-on
usage d'une hachette (tsimilongoela) pour couper la branche portant des fruits ».
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Au Bulletin Economique de Madagascar, p. 497, 4e trimestre 1913: Notice sur les
produits naturels de Madagascar avec leur mode d'utilisation pour l'alimentation des
Européens, par le commandant H. Rey.
Le même auteur, que précédemment, nous fait connaître que le tsitimpahy est
« un grand arbre de la forêt dont le fruit ressemble à celui du jacquier et atteint
souvent 0 m. 30 de diamètre. Il se compose d'une pulpe tendre dans laquelle sont
enchâssées un grand nombre de graines de la grosseur d'une noisette. La pulpe
constitue un bon aliment pour les animaux de basse-cour.
« La graine est constituée par un noyau peu résistant contenant une amande
légèrement oléagineuse. Les indigènes la mangent après simple cuisson dans l'eau,
souvent ils l'écrasent, obtenant ainsi une fécule très nourrissante qu'ils consomment
en pâte ou en purée.
« La purée de tsitimpahy peut être assimilée à la purée de soissons frais ».
C'est la première fois que nous relevons aux statistiques d'exportations un envoi
de 3.000 kilogrammes de tsitimpahy, en juillet 1924, de Morondava sur France.
Il est désirable qu'une étude détaillée sur les caractères botaniques de cette
plante, les possibilités de son développement par culture, ainsi que l'utilisation de
son fruit et de sa graine, soit publiée au Bulletin Economique de Madagascar afin de
renseigner la colonisation sur la valeur pratique de ce végétal.
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