Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1910-09-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 septembre 1910 01 septembre 1910
Description : 1910/09/01 (A13,N86)-1910/10/31. 1910/09/01 (A13,N86)-1910/10/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65331312
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
- 642 -
ÉTRANGER
L'Hevea Brasiliensis dans la Péninsule Malaise. — Dans un rapport sur la culture
de l'Hevea Brasiliensis dans les Straits Settlements et dans les Etats Fédérés Malais, M. Robert
Trilles, Gérant du Consulat de France à Singapore, s'attache à montrer l'importance que cette
culture a prise dans ces pays, note les particularités du sol et du climat et s'étend assez lon-
guement sur la législation applicable à la main d'œuvre. Voici les parties les plus intéressantes
de ce rapport.
Les surfaces plantées en Hevea Brasiliensis s'établissent ainsi qu'il suit, aux Straits Settlements:
Singapore 0075 hectares.
Penang 7006 —
Malacca. 24996 -
Soit un total de 35077 hectares auxquels il convient d'ajouter de 1600 à 2000 hectares pour
le Sultanat de Johore.
Dans les Etats Fédérés Malais, 377 plantations couvrent une superficie de 200000 hectares
dont 80000 sont plantés.
Il n'est pas possible de déterminer exactement, dans les quantités de caoutchouc exportées,
la part qui doit être faite aux plantations des Straits Settlements, puisque la production des
Etats Malais est à peu près complètement dirigée sur Singapore, de même que la majeure
partie de celle des Indes Néerlandaises. Les statistiques officielles indiquent que l'exportation
du caoutchouc en 1909, s'est élevée par les Straits à 4260 tonnes et que la quantité récoltée
dans les Etats Malais (dûe presque entièrement à l'Hevea) a été, en cette même année, de
2724 tonnes d'une valeur de 43000000 de francs environ.
Ces régions situées dans la zone équatoriale, mais essentiellement maritime, partant tem-
pérée, où les moussons rafraîchissent la température, paraissent peu différer au point de vue
climatérique du Brésil. La température varie entre 25 et 320 et la distribution de pluies s'y
tait par périodes régulières.
M. Herbert Wright dans son traité sur le « Para Rubber », cite les expériences faites, au
sujet de la composition chimique du sol, par MM. Keliway Bamber et J. B. Carruthers. Le sol
parait remarquablement approprié à cette culture ; les roches sont composées de calcaires,
de grès et de granits ; les basses couches, au pied des montagnes, sont formées d'alluvions
en dépôts et le sous-sol, tout baigné d'eau, se prolongerait à de grandes profondeurs. La
matière organique excide fréquemment 3o et l'azote atteint 0,9 M. K. Bamber estime
que le territoire de Malacca est susceptible d'être divisé en deux séries. :
1* les terrains d'alluvions, argileux ou vaseux ;
2° les terrains bas, ondulés, allant à quelques milles dans l'intérieur des terres et passant
de l'état de boues sablonneuses à celui d'agiles compactes.
Le mode de reproduction employé est surtout le semis ; le bouturage réussit, mais il est
trop lent et trop coûteux. Aussitôt la récolte des graines faites, il faut semer de suite car la
graine perd rapidement ses facultés germinatives. D'une manière générale aucune règle
n'est encore établie pour les écartements à donner lors de la transplantation.
Les frais de mise en culture d'un hectare en grande forêt peuvent s'élever à 57 $ 50, en
petite forêt à 50 dollars et dans les terres envahies par le « lalang » (chiendent) à 100 dollars.
L'entretien durant les autres années revient de 12 à 17 dollars ; Mais dès la troisième année
ces frais peuvent tomber de 5 à G dollars par hectare (dollar à 2 fr. 90). Dans ces
chiffres, ne sont pas compris les frais d'administration et de personnel qui varient suivant
les sociétés.
ÉTRANGER
L'Hevea Brasiliensis dans la Péninsule Malaise. — Dans un rapport sur la culture
de l'Hevea Brasiliensis dans les Straits Settlements et dans les Etats Fédérés Malais, M. Robert
Trilles, Gérant du Consulat de France à Singapore, s'attache à montrer l'importance que cette
culture a prise dans ces pays, note les particularités du sol et du climat et s'étend assez lon-
guement sur la législation applicable à la main d'œuvre. Voici les parties les plus intéressantes
de ce rapport.
Les surfaces plantées en Hevea Brasiliensis s'établissent ainsi qu'il suit, aux Straits Settlements:
Singapore 0075 hectares.
Penang 7006 —
Malacca. 24996 -
Soit un total de 35077 hectares auxquels il convient d'ajouter de 1600 à 2000 hectares pour
le Sultanat de Johore.
Dans les Etats Fédérés Malais, 377 plantations couvrent une superficie de 200000 hectares
dont 80000 sont plantés.
Il n'est pas possible de déterminer exactement, dans les quantités de caoutchouc exportées,
la part qui doit être faite aux plantations des Straits Settlements, puisque la production des
Etats Malais est à peu près complètement dirigée sur Singapore, de même que la majeure
partie de celle des Indes Néerlandaises. Les statistiques officielles indiquent que l'exportation
du caoutchouc en 1909, s'est élevée par les Straits à 4260 tonnes et que la quantité récoltée
dans les Etats Malais (dûe presque entièrement à l'Hevea) a été, en cette même année, de
2724 tonnes d'une valeur de 43000000 de francs environ.
Ces régions situées dans la zone équatoriale, mais essentiellement maritime, partant tem-
pérée, où les moussons rafraîchissent la température, paraissent peu différer au point de vue
climatérique du Brésil. La température varie entre 25 et 320 et la distribution de pluies s'y
tait par périodes régulières.
M. Herbert Wright dans son traité sur le « Para Rubber », cite les expériences faites, au
sujet de la composition chimique du sol, par MM. Keliway Bamber et J. B. Carruthers. Le sol
parait remarquablement approprié à cette culture ; les roches sont composées de calcaires,
de grès et de granits ; les basses couches, au pied des montagnes, sont formées d'alluvions
en dépôts et le sous-sol, tout baigné d'eau, se prolongerait à de grandes profondeurs. La
matière organique excide fréquemment 3o et l'azote atteint 0,9 M. K. Bamber estime
que le territoire de Malacca est susceptible d'être divisé en deux séries. :
1* les terrains d'alluvions, argileux ou vaseux ;
2° les terrains bas, ondulés, allant à quelques milles dans l'intérieur des terres et passant
de l'état de boues sablonneuses à celui d'agiles compactes.
Le mode de reproduction employé est surtout le semis ; le bouturage réussit, mais il est
trop lent et trop coûteux. Aussitôt la récolte des graines faites, il faut semer de suite car la
graine perd rapidement ses facultés germinatives. D'une manière générale aucune règle
n'est encore établie pour les écartements à donner lors de la transplantation.
Les frais de mise en culture d'un hectare en grande forêt peuvent s'élever à 57 $ 50, en
petite forêt à 50 dollars et dans les terres envahies par le « lalang » (chiendent) à 100 dollars.
L'entretien durant les autres années revient de 12 à 17 dollars ; Mais dès la troisième année
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