Textiles divers. — Les essais de coton sont à abandonner- définitivement, ceux de divers textiles (Hibisdus cannabinus, Ramie; Abaca,) ne-paraissent pas très rémunérateurs. Ces-essais pourront se réduire au Fourcroya et au Sisal. -
Cultures vivrières. — Les cultures de Màranta, de Patates diverses, Coléus. tuberosus, du Manioc, sont à maintenir ainsi que celles de diverses arachides. Des essais de Soja seront faits cette année. Des essais de riz de terrains secs faits l'année dernière sur de petites parcelles.de la partie haute ont été très encourageants et seront repris cette aunée sur de plus grandes surfaces.
Les rizières de la partie basse sont de valeur très inégale. Il n'a été mis en culture cette année que celles dont le rendement a été satisfaisant.
Riziculture. — L'une des parties importantes du programme d'essais agricoles présenté l'an- née dernière comprenait un groupe important d'études et d'expériences ayant trait à la riziculture.
Par suite d'insuffisance du personnel et de moyens financiers, ce programme n'a pu encore être entièrement appliqué. Pour être menées à bien, en ce qui concerne l'action du service, proprement dit, ces études devront faire l'objet des préoccupations d'un technicien qui serait spécialement affecté à la riziculture, et pour lui faciliter la tâche, la création d'une station rizicole expérimentale serait nécessaire.
Des essais mécaniques ont été entrepris à la dernière récolte, dans les provinees de Cholon d'une part, de Cantho de l'autre, à l'aide de machines à moissonner de construction américaine- La moissonneuse-javeleuse a donné, attelée de 2 mulets, des résultats assez satisfaisants dans des rizières sèches,- à riz peu développés, situées à Song-Tra (Gholon). Mais dans l'Ouest, sur des terrains de nivellement inégal et en présence de touffes en grande partie versées, les résultats ont été peu encourageants. Ils l'ont été encore moins pour la moissonneuse-lieuse.
Cette dernière, en raison de son mécanisme compliqué et de son poids trop élevé (goo kg-) exigeant un grand effort de traction, ne paraît pas devoir être adoptée de sitôt. En fait, il existe de grandes différences entre les conditions générales de la culture aux Etats-Unis et celles que l'on rencontre en Cochinchine. Aussi l'adoption en Cochinchine des procédés mécaniques du « Rice Belt » américain ne semble-t-elle pas près de se réaliser. A signaler d'autre part que les essais de fauchage mécanique faits à Châudoc en mars et mai, ont donné des résultats encourageants. La faucheuse, appareil simple et robuste et d'une conduite relativement facile, pourra peut-être trouver son application dans l'Ouest pour la coupe des herbes avant labour.
Quoi qu'il en soit une Association rizicole indochinoise, récemment constituée à Paris, se préoccupe très vivement de cette question et se propose d'envoyer incessamment en Cochin.
chine un ingénieur spécialiste. En attendant des essais de labour mécanique des rizières, combinés avec l'irrigation par pompes centrifuges à grand débit, pourront être tentés dans l'Ouest avec le concours des principaux riziculteurs européens.
- L'application des procédés mécaniques à la riziculture sera forcément très lente et exige une transformation complète du système agraire et la substitution du faire valoir direct au métayage partout adopté en Cochinchine aussi bien par l'Européen que par l'Indigène et qui est- depuis fort longtemps entré dans les mœurs.
Extrait du rapport de M. MORANGE, Directeur des Services Agricoles el Commerciaux de CO.chinchine.
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Travaux du Jardin Botanique de Hanoi (3e trimestre de 1910) COFFEA UGANDA N° 3o (Buitenzorg). — Les jeunes plants de café de cette espèce ont été éprouves par les pluies du mois de septembre. Leur nombre a été réduit à 103, au lieu de 110, soit un déchet de 6 environ.
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