Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1910-09-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 septembre 1910 01 septembre 1910
Description : 1910/09/01 (A13,N86)-1910/10/31. 1910/09/01 (A13,N86)-1910/10/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65331312
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
— 614 —
Néerlandaises, l'Administration a pris une réglementation destinée à favoriser l'introduction en
Indochine des travailleurs javanais.
Cambodge. — Les exportations directes du Cambodge, dont la majeure partie continue à
passer par Saigon, ont doublé de valeur depuis 1907.
La superficie cultivée en riz dans le royaume ne dépasse pas 4 1/2 de sa superficie totale,
environ 675.000 sur 15 millions d'hectares. Les autres cultures n'occupent que des surfaces
relativement insignifiantes. Ce n'est pas à dire qu'il reste près de 95 du Cambodge à cultiver.
On y rencontre, peut-être, sur un quart de sa surface totale, des sols de grés ou de limonite,
dont il semble qu'il n'y ait aucun parti à tirer. Mais il n'y a pas, heureusement, que ce genre
de terrain. Les provinces de Battambang, Siemréap et Sisophon fournissent, à elles seules, en
bonne année moyenne, malgré le manque de communications, environ un tiers de l'exportation
totale de paddy du Cambodge : 55.000 tonnes sur i 50.000 tonnes ; actuellement, elles n'expor-
tent que cela. Mais le jour où un chemin de fer reliera Battambang à Pno mrnpenh, l'évacuation
de la récolte de riz pourra se faire sans attendre la crue annuelle de juillet et les profits que
retireront d'une exportation augmentée les cultivateurs, les inciteront certainement à varier
leurs productions par l'adjonction d'autres cultures ; maïs, arachides, coton, pour n'en citer que
quelques-unes, qui prospéreraient certainement dans une zone naturellement riche et qui reste
presque en friche pendant une moitié de l'année.
Le coton cambodgien pourrait lutter avec avantage contre le coton indien, puisqu'il lui est
incontestablement supérieur d'après le témoignage même d'industriels français qui se sont
livrés à des essais sur des quantités importantes. Or, le coton indien représente environ un
dixième de la consommation française : 20.000 tonnes sur 200.000 tonnes — soit une valeur
d'environ 30 millions de francs, au bas mot.
Comme autres entreprises a tenter avec succès au Cambodge, il faut énumérer la sériciculture,
le cocotier, l'hèvéa, peut-être aussi le cacao.
Je ne parlerai que pour mémoire de l'élevage. On sait en effet que le territoire cambodgien
est essentiellement propice à l'élève du bétail, du bœuf et plus particulièrement du buffle, qui
constitue l'un de ses principaux articles d'exportation.
Laos. — Le Laos ne sera en réel progrès que le jour où des moyens de communications
plus pratiques favoriseront l'écoulement des produits de son sol.
Le riz y vient bien, mais la plupart des cultivateurs indigènes ne mettent en valeur que
l'étendue de terres nécessaires à leurs besoins ; bien peu travaillent pour l'exportation ; les
terrains pouvant être couvertis en rizières sont cependant très vastes. Il y aurait place, dans
ce pays, pour une immigration annamite qui viendrait renforcer la population trop clairsemée et
tirerait parti des surfaces actuellement abandonnées.
A côté du riz, il faut citer le cardamone, l'ortie de Chine, le tabac, le coton, qui se
développent de jour en jour et sont, avec les bœufs et les buffles, les principaux éléments de
commerce du pays.
A cette nomenclature s'ajoutent les produits forestiers et surtout le caoutchouc qui a fait
l'objet, cette année, de transactions importantes.
Le chiffre total du mouvement commercial annuel est estimé à 4 millions de francs environ.
Il se décompose en 2.500.000 à l'importation et 1.500.000 à l'exportation.
On importe principalement les conserves de viande, le lait condensé, le sucre, les boissons
fermentées, le sel, le calicot, la toile de coton, le fer, les fils d'or et d'argent, le pétrole, les
huiles minérales, les allumettes.
Les articles d'exportation les plus fréquents sont le caoutchouc, les résines, l'arec sec, le
cardamone, le riz, la gomme et le stick-laque, les bœufs, les porcs, les buffles, les peaux et
les cornes.
Mais presque tout le commerce est fait avec le Siam et la part qu'y prennent nos nationaux
est très faible.
Néerlandaises, l'Administration a pris une réglementation destinée à favoriser l'introduction en
Indochine des travailleurs javanais.
Cambodge. — Les exportations directes du Cambodge, dont la majeure partie continue à
passer par Saigon, ont doublé de valeur depuis 1907.
La superficie cultivée en riz dans le royaume ne dépasse pas 4 1/2 de sa superficie totale,
environ 675.000 sur 15 millions d'hectares. Les autres cultures n'occupent que des surfaces
relativement insignifiantes. Ce n'est pas à dire qu'il reste près de 95 du Cambodge à cultiver.
On y rencontre, peut-être, sur un quart de sa surface totale, des sols de grés ou de limonite,
dont il semble qu'il n'y ait aucun parti à tirer. Mais il n'y a pas, heureusement, que ce genre
de terrain. Les provinces de Battambang, Siemréap et Sisophon fournissent, à elles seules, en
bonne année moyenne, malgré le manque de communications, environ un tiers de l'exportation
totale de paddy du Cambodge : 55.000 tonnes sur i 50.000 tonnes ; actuellement, elles n'expor-
tent que cela. Mais le jour où un chemin de fer reliera Battambang à Pno mrnpenh, l'évacuation
de la récolte de riz pourra se faire sans attendre la crue annuelle de juillet et les profits que
retireront d'une exportation augmentée les cultivateurs, les inciteront certainement à varier
leurs productions par l'adjonction d'autres cultures ; maïs, arachides, coton, pour n'en citer que
quelques-unes, qui prospéreraient certainement dans une zone naturellement riche et qui reste
presque en friche pendant une moitié de l'année.
Le coton cambodgien pourrait lutter avec avantage contre le coton indien, puisqu'il lui est
incontestablement supérieur d'après le témoignage même d'industriels français qui se sont
livrés à des essais sur des quantités importantes. Or, le coton indien représente environ un
dixième de la consommation française : 20.000 tonnes sur 200.000 tonnes — soit une valeur
d'environ 30 millions de francs, au bas mot.
Comme autres entreprises a tenter avec succès au Cambodge, il faut énumérer la sériciculture,
le cocotier, l'hèvéa, peut-être aussi le cacao.
Je ne parlerai que pour mémoire de l'élevage. On sait en effet que le territoire cambodgien
est essentiellement propice à l'élève du bétail, du bœuf et plus particulièrement du buffle, qui
constitue l'un de ses principaux articles d'exportation.
Laos. — Le Laos ne sera en réel progrès que le jour où des moyens de communications
plus pratiques favoriseront l'écoulement des produits de son sol.
Le riz y vient bien, mais la plupart des cultivateurs indigènes ne mettent en valeur que
l'étendue de terres nécessaires à leurs besoins ; bien peu travaillent pour l'exportation ; les
terrains pouvant être couvertis en rizières sont cependant très vastes. Il y aurait place, dans
ce pays, pour une immigration annamite qui viendrait renforcer la population trop clairsemée et
tirerait parti des surfaces actuellement abandonnées.
A côté du riz, il faut citer le cardamone, l'ortie de Chine, le tabac, le coton, qui se
développent de jour en jour et sont, avec les bœufs et les buffles, les principaux éléments de
commerce du pays.
A cette nomenclature s'ajoutent les produits forestiers et surtout le caoutchouc qui a fait
l'objet, cette année, de transactions importantes.
Le chiffre total du mouvement commercial annuel est estimé à 4 millions de francs environ.
Il se décompose en 2.500.000 à l'importation et 1.500.000 à l'exportation.
On importe principalement les conserves de viande, le lait condensé, le sucre, les boissons
fermentées, le sel, le calicot, la toile de coton, le fer, les fils d'or et d'argent, le pétrole, les
huiles minérales, les allumettes.
Les articles d'exportation les plus fréquents sont le caoutchouc, les résines, l'arec sec, le
cardamone, le riz, la gomme et le stick-laque, les bœufs, les porcs, les buffles, les peaux et
les cornes.
Mais presque tout le commerce est fait avec le Siam et la part qu'y prennent nos nationaux
est très faible.
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.93%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.93%.
- Auteurs similaires Indochine française Indochine française /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Indochine française" or dc.contributor adj "Indochine française")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 50/92
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k65331312/f50.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k65331312/f50.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k65331312/f50.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k65331312
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k65331312