Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1910-07-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 juillet 1910 01 juillet 1910
Description : 1910/07/01 (A13,N85)-1910/08/31. 1910/07/01 (A13,N85)-1910/08/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6533130n
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
- Aller à la page de la table des matièresNP
- SOMMAIRE
Pages- .......... Page(s) .......... 493
- Renseignements:
- INDOCHINE, FRANCE ET COLONIES
- ÉTRANGER
- .......... Page(s) .......... 547
- .......... Page(s) .......... 550
- .......... Page(s) .......... 551
- .......... Page(s) .......... 552
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- 560 -
de 9.054 taëls, seulement pour les ingénieurs (engineering department), contre 86.000 taëls
pour les « imprimés »; etc, etc.
Il y a lieu de noter, en passant, que les souscriptions « volontaires », qui avaient été de
2.535.697 taëls la 1re année, sont tombées à 136.890 taëls la 2e année, et à 87.863 taëls
seulement la troisième. Il ne semble pas que l'assemblée générale de novembre-décembre
1909 soit faite pour réchauffer l'enthousiasme. 11 resterait encore 65 millions de taëls a
trouver pour construire la ligne ; et les « taxes forcées » — notamment celles provenant de
l'opium — ont des chances de diminuer aussi.
Il y aurait eu, fin 1909, 249 employés de la Compagnie, tous Sse tch'ouanais. Trois
« général managers » touchaient respectivement des salaires de 500, 300 et 200 taëls par
mois. Il y a aussi trois « inspecteurs de correspondance », et trois « managers » (directeurs)
à 5oo, 220 et 100 taëls par mois. Les employés inférieurs touchent de 233 à 33 taëls par
mois. Le salaire de l'ingénieur en chef, Jeme tien Yow, ne ressort pas des comptes, mais son
second touche 810 taëls par mois, et le troisième ingénieur, 620 taels par mois. Il y a quatre
autres ingénieurs dont les salaires varient de 350 à 245 taëls par mois. Ce sont là des salaires
absolument exceptionnels pour des Chinois, et l'on comprend que tout ce monde d'employés
soient enchantés de cette aubaine « patriotique », et combattent ardemment toute intrusion
étrangère.
Dans ces conditions on peut se demander si les 10 millions de taëls dont la compagnie
chinoise disposait fin 1909 (1) pourront suffire à construire la ligne commencée, même de
Yi tchang à Kouei tcheou fou (environ 135 kilomètres).
Il nous a paru intéressant, au moment où l'opinion publique chinoise continue à se montrer
violemment « anti étrangère », même pour des emprunts pour ses chemins de fer, de signaler
comment les Chinois comprennent une entreprise de ce genre.
H. B.
*
* *
Améliorations et extension apportées au Transsibérien. Projet de
Transmongolien. Hanoi à 15 jours de Paris. — Au moment où le commerce local
indochinois, par l'organe de ses Chambres de commerce, semble voir dans l'acheminement par
le Transsibérien de la correspondance vers l'Europe, une amélioration appréciable à la rapidité
de transmission actuelle, il sera peut-être intéressant pour les lecteurs du Bulletin Economiqne
de l'Indochine d'avoir un rapide aperçu des modifications et de l'extension que le Gouverne-
ment Russe projette d'apporter à l'exploitation de cette grande artère mondiale. Nous complétons
des renseignements fournis par la presse Anglaise, par d'autres, puisés à des sources diverses.
Le numéro du 29 juillet 1910 du London and China Express donne les renseignements
(1) D'après un renseignement complémentaire, ces 10 millions de taëls seraient ainsi répartis
Forges de Han-yang. 1.121.385
Dans diverses affaires privées. 4.130.970
Banques à Tcheng-ton 782.202
Tannerie. 46.136
Banques et marchands à Shanghai. 3.439.779 - **
— à Tchoung-k'ing. 690.102
Total. 10.210.574 taels
Ce chiffre ne èoucOlde, pas d'ailleurs tout à fait avec celui du bilan officiel donné plus haut-
de 9.054 taëls, seulement pour les ingénieurs (engineering department), contre 86.000 taëls
pour les « imprimés »; etc, etc.
Il y a lieu de noter, en passant, que les souscriptions « volontaires », qui avaient été de
2.535.697 taëls la 1re année, sont tombées à 136.890 taëls la 2e année, et à 87.863 taëls
seulement la troisième. Il ne semble pas que l'assemblée générale de novembre-décembre
1909 soit faite pour réchauffer l'enthousiasme. 11 resterait encore 65 millions de taëls a
trouver pour construire la ligne ; et les « taxes forcées » — notamment celles provenant de
l'opium — ont des chances de diminuer aussi.
Il y aurait eu, fin 1909, 249 employés de la Compagnie, tous Sse tch'ouanais. Trois
« général managers » touchaient respectivement des salaires de 500, 300 et 200 taëls par
mois. Il y a aussi trois « inspecteurs de correspondance », et trois « managers » (directeurs)
à 5oo, 220 et 100 taëls par mois. Les employés inférieurs touchent de 233 à 33 taëls par
mois. Le salaire de l'ingénieur en chef, Jeme tien Yow, ne ressort pas des comptes, mais son
second touche 810 taëls par mois, et le troisième ingénieur, 620 taels par mois. Il y a quatre
autres ingénieurs dont les salaires varient de 350 à 245 taëls par mois. Ce sont là des salaires
absolument exceptionnels pour des Chinois, et l'on comprend que tout ce monde d'employés
soient enchantés de cette aubaine « patriotique », et combattent ardemment toute intrusion
étrangère.
Dans ces conditions on peut se demander si les 10 millions de taëls dont la compagnie
chinoise disposait fin 1909 (1) pourront suffire à construire la ligne commencée, même de
Yi tchang à Kouei tcheou fou (environ 135 kilomètres).
Il nous a paru intéressant, au moment où l'opinion publique chinoise continue à se montrer
violemment « anti étrangère », même pour des emprunts pour ses chemins de fer, de signaler
comment les Chinois comprennent une entreprise de ce genre.
H. B.
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* *
Améliorations et extension apportées au Transsibérien. Projet de
Transmongolien. Hanoi à 15 jours de Paris. — Au moment où le commerce local
indochinois, par l'organe de ses Chambres de commerce, semble voir dans l'acheminement par
le Transsibérien de la correspondance vers l'Europe, une amélioration appréciable à la rapidité
de transmission actuelle, il sera peut-être intéressant pour les lecteurs du Bulletin Economiqne
de l'Indochine d'avoir un rapide aperçu des modifications et de l'extension que le Gouverne-
ment Russe projette d'apporter à l'exploitation de cette grande artère mondiale. Nous complétons
des renseignements fournis par la presse Anglaise, par d'autres, puisés à des sources diverses.
Le numéro du 29 juillet 1910 du London and China Express donne les renseignements
(1) D'après un renseignement complémentaire, ces 10 millions de taëls seraient ainsi répartis
Forges de Han-yang. 1.121.385
Dans diverses affaires privées. 4.130.970
Banques à Tcheng-ton 782.202
Tannerie. 46.136
Banques et marchands à Shanghai. 3.439.779 - **
— à Tchoung-k'ing. 690.102
Total. 10.210.574 taels
Ce chiffre ne èoucOlde, pas d'ailleurs tout à fait avec celui du bilan officiel donné plus haut-
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