Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1910-05-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 mai 1910 01 mai 1910
Description : 1910/05/01 (A13,N84)-1910/06/30. 1910/05/01 (A13,N84)-1910/06/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65331290
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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substance ligneuse en autoclave, avec de l'eau de chlore, et ensuite introduire de l'acide
sulfureux en vue de son oxydation en acide sulfurique. Dans le deuxième, il est dit que l'augmen-
tation de rendement en sucre est atteinte, lorsque la matière première est chauffée en présence
d'acide sulfureux et lorsque, ensuite, on introduit du chlore pour former l'acide sulfurique-
Le troisième procédé consiste à chauffer d'abord la sciure avec de l'acide sulfureux et à pro-
voquer son oxydation en acide sulfurique par une introduction d'air ou d'oxygène. L'introduc-
tion de l'acide sulfureux, du chlore, de l'air ou de l'oxygène, doit, d'après les trois brevets,
avoir lieu à 120-125°. Classen obtient un autre brevet en date du 17 octobre 1900 (D. R. P.
121.869), pour un procédé de traitement du bois par la vapeur d'anhydride sulfurique. A ce
brevet est adjoint un certificat d'addition (120.911, du 17 octobre 1900) relatif au chauffage
subséquent à 125-135°.
Alors que Classen veut obtenir une augmentation de rendement par addition d'acide sulfu-
reux, Gentzen et le Dr. Roth (D. R. P. 147.844, du 26 mai 1901) cherchent dans l'ozone l'agent
provoquant cette augmentation. L'addition d'ozone doit avoir pour effet, d'une part, de trans-
former par oxydation la lignine en un produit fermentescible, d'autre part, de détruire par
oxydation les substances qui empêchent la fermentation. D'après les données du brevet, par
l'action de l'ozone, on obtiendrait 34 kilogrammes de dextrose fermentescible par 100 kilo-
grammes de bois de sapin et même 40 kilogrammes par 100 kilogrammes de bois de pin. On
emploie de l'acide sulfurique ou chlorhydrique à 3 ou 4 •/„ et on exerce une pression qui peut
aller jusqu'à 20 atmosphères. La durée de l'opération est comprise entre 10 et 00 minutes.
La question du traitement des déchets de bois, en vue d'en extraire de l'alcool, a été traité
par l'ingénieur diplômé Reiferscheidt, dans une réunion du Bezirkverein, de Sachsen-Anhalt, le
4 septembre 1904. L'auteur a cherché à vérifier par l'expérience les résultats obtenus par
Simonsen ou signalées dans d'autres travaux, ceux de Classen, par exemple. Il est convaincu,
contrairement à Payen et d'accord avec Simonsen, que l'alcool provient uniquement de la cel-
lulose et que, dans la transformation du bois en sucre, la lignine exerce une action nocive plutôt
que favorable. Il trouve que si on emploie les procédés Classen on doit de préférence prendre
de l'acide sulfureux à 8, 5-9, 5 et que la durée d'action la plus avantageuse est celle d'une
heure ; la meilleure température serait comprise entre 140 et i5o° pour une pression de 4 à S
atmosphères.
Le 8 juin 1906, un brevet fut délivré en Angleterre au commerçant Arno Bôrnen, de Vienne,
Pour un procédé de fabrication renfermant de la cellulose. On traite les matières premières
à 30-40°, par des lessives d'alcalis caustiques à 5 %> ce qui a pour effet d'amener en solutions
les constituants que le brevet qualifie de « amyloïdes ». En cuisant la lessive filtrée, les
composants amyloïdes doivent se transformer en sucre.
Si on jette maintenant un regard sur ce qui vient d'être dit, on remarque que les nombres
donnés pour les rendements obtenus en sucre et en alcool par les différents expérimentateurs
s'écartent beaucoup les uns des autres. C'est dans les renseignements d'origine la plus ancienne
qu'on trouve les plus grands rendements ; ainsi, en 1817, Braconnot aurait obtenu 23,3 gr.
de sucre en partant de 20,4 gr. de toile de lin. Souvent les expérimentateurs se contentent de
dire qu'ils ont obtenu de « grandes quantités » de sucre. Arnould, en 1854, obtient no
grammes de sucre avec 100 grammes de bois. Plus tard arrivent à leur tour les rendements
en alcool mais ceux-ci sont notablement plus faibles : ainsi Basset extrait 32 centimètres cubes
d'alcool de 100 grammes de bois ; Ludwig en trouve 36,6 gr. (environ 41 centimètres cubes).
En 1867, Payen tire 21,3 gr. de sucre de 100 grammes de bois et enfin Simonsen, en 1898,
60 gr. d'alcool de 1 kig. de bois.
Payen admettait que le sucre provient de la lignine et que la cellulose n'est pas attaquée
quand on traite le bois par l'acide chlorhydrique ; il pensait obtenir de la cellulose pure pour
la fabrication du papier et faire du sucre avec les matières incrustantes. 11 est prouvé aujour-
d hm que la cellulose pure est hydrolysée par l'acide sulfurique mais la question reste entière
de savoir si la lignine peut être transformée en sucre. Les travaux de Simonsen amènent à la
conviction que le sucre formé provient de la cellulose seulement.
BULLETIN ÉCONOMIQUE 22
substance ligneuse en autoclave, avec de l'eau de chlore, et ensuite introduire de l'acide
sulfureux en vue de son oxydation en acide sulfurique. Dans le deuxième, il est dit que l'augmen-
tation de rendement en sucre est atteinte, lorsque la matière première est chauffée en présence
d'acide sulfureux et lorsque, ensuite, on introduit du chlore pour former l'acide sulfurique-
Le troisième procédé consiste à chauffer d'abord la sciure avec de l'acide sulfureux et à pro-
voquer son oxydation en acide sulfurique par une introduction d'air ou d'oxygène. L'introduc-
tion de l'acide sulfureux, du chlore, de l'air ou de l'oxygène, doit, d'après les trois brevets,
avoir lieu à 120-125°. Classen obtient un autre brevet en date du 17 octobre 1900 (D. R. P.
121.869), pour un procédé de traitement du bois par la vapeur d'anhydride sulfurique. A ce
brevet est adjoint un certificat d'addition (120.911, du 17 octobre 1900) relatif au chauffage
subséquent à 125-135°.
Alors que Classen veut obtenir une augmentation de rendement par addition d'acide sulfu-
reux, Gentzen et le Dr. Roth (D. R. P. 147.844, du 26 mai 1901) cherchent dans l'ozone l'agent
provoquant cette augmentation. L'addition d'ozone doit avoir pour effet, d'une part, de trans-
former par oxydation la lignine en un produit fermentescible, d'autre part, de détruire par
oxydation les substances qui empêchent la fermentation. D'après les données du brevet, par
l'action de l'ozone, on obtiendrait 34 kilogrammes de dextrose fermentescible par 100 kilo-
grammes de bois de sapin et même 40 kilogrammes par 100 kilogrammes de bois de pin. On
emploie de l'acide sulfurique ou chlorhydrique à 3 ou 4 •/„ et on exerce une pression qui peut
aller jusqu'à 20 atmosphères. La durée de l'opération est comprise entre 10 et 00 minutes.
La question du traitement des déchets de bois, en vue d'en extraire de l'alcool, a été traité
par l'ingénieur diplômé Reiferscheidt, dans une réunion du Bezirkverein, de Sachsen-Anhalt, le
4 septembre 1904. L'auteur a cherché à vérifier par l'expérience les résultats obtenus par
Simonsen ou signalées dans d'autres travaux, ceux de Classen, par exemple. Il est convaincu,
contrairement à Payen et d'accord avec Simonsen, que l'alcool provient uniquement de la cel-
lulose et que, dans la transformation du bois en sucre, la lignine exerce une action nocive plutôt
que favorable. Il trouve que si on emploie les procédés Classen on doit de préférence prendre
de l'acide sulfureux à 8, 5-9, 5 et que la durée d'action la plus avantageuse est celle d'une
heure ; la meilleure température serait comprise entre 140 et i5o° pour une pression de 4 à S
atmosphères.
Le 8 juin 1906, un brevet fut délivré en Angleterre au commerçant Arno Bôrnen, de Vienne,
Pour un procédé de fabrication renfermant de la cellulose. On traite les matières premières
à 30-40°, par des lessives d'alcalis caustiques à 5 %> ce qui a pour effet d'amener en solutions
les constituants que le brevet qualifie de « amyloïdes ». En cuisant la lessive filtrée, les
composants amyloïdes doivent se transformer en sucre.
Si on jette maintenant un regard sur ce qui vient d'être dit, on remarque que les nombres
donnés pour les rendements obtenus en sucre et en alcool par les différents expérimentateurs
s'écartent beaucoup les uns des autres. C'est dans les renseignements d'origine la plus ancienne
qu'on trouve les plus grands rendements ; ainsi, en 1817, Braconnot aurait obtenu 23,3 gr.
de sucre en partant de 20,4 gr. de toile de lin. Souvent les expérimentateurs se contentent de
dire qu'ils ont obtenu de « grandes quantités » de sucre. Arnould, en 1854, obtient no
grammes de sucre avec 100 grammes de bois. Plus tard arrivent à leur tour les rendements
en alcool mais ceux-ci sont notablement plus faibles : ainsi Basset extrait 32 centimètres cubes
d'alcool de 100 grammes de bois ; Ludwig en trouve 36,6 gr. (environ 41 centimètres cubes).
En 1867, Payen tire 21,3 gr. de sucre de 100 grammes de bois et enfin Simonsen, en 1898,
60 gr. d'alcool de 1 kig. de bois.
Payen admettait que le sucre provient de la lignine et que la cellulose n'est pas attaquée
quand on traite le bois par l'acide chlorhydrique ; il pensait obtenir de la cellulose pure pour
la fabrication du papier et faire du sucre avec les matières incrustantes. 11 est prouvé aujour-
d hm que la cellulose pure est hydrolysée par l'acide sulfurique mais la question reste entière
de savoir si la lignine peut être transformée en sucre. Les travaux de Simonsen amènent à la
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