Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1910-03-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 mars 1910 01 mars 1910
Description : 1910/03/01 (A13,N83)-1910/04/30. 1910/03/01 (A13,N83)-1910/04/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6533128k
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- SOMMAIRE
- 171 -
long acumen souvent un peu déjeté latéralement ; celui-ci est obtus à l'extrémité,
avec un très petit mucron terminant la nervure principale.
Les bords du limbe sont sinueux, parfois entiers, mais, plus souvent, ils
présentent des denticulations, dans la région située au-dessous de l'acumen. Les
dents sont plus ou moins nombreuses, plus ou moins marquées, tantôt à peine
esquissées et arrondies, tantôt plus profondes et nettement aiguës ; l'on peut trou-
ver ces différents types sur un même individu, la denticulation s'accentuant d'une
manière générale avec la hauteur du rameau considéré sur le tronc de l'arbre'.
De la nervure principale se détachent cinq à sept paires de nervures secondai-
res, très saillantes à la face inférieure du limbe, peu marquées sur la face supé-
rieure, reliées entre elles par des arcs vasculaires très nets. La nervation tertiaire
est finement réticulée, avec quelques nervures plus saillantes que l'ensemble.
Les feuilles de Teo -Nong ont un toucher sableux très spécial, surtout appré-
ciable à la face inférieure du limbe ; par le frottement elles sont capables de
rayer l'ongle et même des corps plus durs ; elles. doivent cette particularité,
comme nous le verrons en étudiant leur anatomie, à la présence dans les cellules
épidermiques de nombreux cystolithes, dont la concrétion calcaire est en partie
externe. Généralement, chez les autres plantes qui présentent ces formations,
comme le Ficus elastica par exemple, les, concrétions sont entièrement incluses
dans les cellules ; l'épiderme est alors absolument lisse au toucher, malgré les
dimensions considérables que peuvent atteindre les cystolithes.
Le pétiole est très court et l'insertion du limbe sur lui est asymétrique, l'une
de ses moitiés descendant légèrement au-dessous de l'autre. ,
Les stipules sont soudées entre elles d'un côté et forment une sorte de coiffe
pointue, fendue à l'opposé de la tige, qui protège complètement la feuille très
jeune ; dès que celle-ci voit Je jour, les stipules tombent en ne laissant qu'une
large cicatrice sur le pétiole.
Dimensions moyennes : longuéur du limbe 10 cm. (de 6 cm. à 14 cm.) ; lar-
geur moyenne 2 cm. 1/2 (de 2 cm. à 3 cm. 1/2) ; acumen 2 cm. (de 1 cm. à 3
cm.); pétiole 2 mm. (de 1 mm. 1/2 à 3 mm. 1/2) ; stipules 3 à 4 mm.
4° Inflorescencet. - Les fleurs sont monoïques, disposées en inflorescences,
les unes complètement mâles, les autres formées d'une seule fleur femelle, en-
tourée de fleurs mâles qui restent presque toujours rudimentaires, ne s'ouvrent
pas et demeurent alors accolées contre la base de la fleur femelle, de manière
à simuler pour l'œil, comme un verticille de petites bractées.
Les inflorescences mâles et les inflorescences mixtes sont généralement sur
des rameaux distincts, sans que ce soit là une règle générale.
Les fleurs mâles sont disposées en petites cymes axillaires, formées d'une
dizaine d'éléments, pédonculées et condensées au point de simuler un capitule ;
les inflorescences mixtes sont également axillaires et encore plus condensées, par
suite de la réduction des fleurs mâles ; la fleur femelle centrale est un peu plus
longuement pédicellée que les éléments des inflorescences exclusivement mâles.
Dans tous les cas, l'axe de chaque cyme, ses courtes ramifications et la surface
externe des bractées florales et des périanthes sont couverts d'un fin duvet.
11.
long acumen souvent un peu déjeté latéralement ; celui-ci est obtus à l'extrémité,
avec un très petit mucron terminant la nervure principale.
Les bords du limbe sont sinueux, parfois entiers, mais, plus souvent, ils
présentent des denticulations, dans la région située au-dessous de l'acumen. Les
dents sont plus ou moins nombreuses, plus ou moins marquées, tantôt à peine
esquissées et arrondies, tantôt plus profondes et nettement aiguës ; l'on peut trou-
ver ces différents types sur un même individu, la denticulation s'accentuant d'une
manière générale avec la hauteur du rameau considéré sur le tronc de l'arbre'.
De la nervure principale se détachent cinq à sept paires de nervures secondai-
res, très saillantes à la face inférieure du limbe, peu marquées sur la face supé-
rieure, reliées entre elles par des arcs vasculaires très nets. La nervation tertiaire
est finement réticulée, avec quelques nervures plus saillantes que l'ensemble.
Les feuilles de Teo -Nong ont un toucher sableux très spécial, surtout appré-
ciable à la face inférieure du limbe ; par le frottement elles sont capables de
rayer l'ongle et même des corps plus durs ; elles. doivent cette particularité,
comme nous le verrons en étudiant leur anatomie, à la présence dans les cellules
épidermiques de nombreux cystolithes, dont la concrétion calcaire est en partie
externe. Généralement, chez les autres plantes qui présentent ces formations,
comme le Ficus elastica par exemple, les, concrétions sont entièrement incluses
dans les cellules ; l'épiderme est alors absolument lisse au toucher, malgré les
dimensions considérables que peuvent atteindre les cystolithes.
Le pétiole est très court et l'insertion du limbe sur lui est asymétrique, l'une
de ses moitiés descendant légèrement au-dessous de l'autre. ,
Les stipules sont soudées entre elles d'un côté et forment une sorte de coiffe
pointue, fendue à l'opposé de la tige, qui protège complètement la feuille très
jeune ; dès que celle-ci voit Je jour, les stipules tombent en ne laissant qu'une
large cicatrice sur le pétiole.
Dimensions moyennes : longuéur du limbe 10 cm. (de 6 cm. à 14 cm.) ; lar-
geur moyenne 2 cm. 1/2 (de 2 cm. à 3 cm. 1/2) ; acumen 2 cm. (de 1 cm. à 3
cm.); pétiole 2 mm. (de 1 mm. 1/2 à 3 mm. 1/2) ; stipules 3 à 4 mm.
4° Inflorescencet. - Les fleurs sont monoïques, disposées en inflorescences,
les unes complètement mâles, les autres formées d'une seule fleur femelle, en-
tourée de fleurs mâles qui restent presque toujours rudimentaires, ne s'ouvrent
pas et demeurent alors accolées contre la base de la fleur femelle, de manière
à simuler pour l'œil, comme un verticille de petites bractées.
Les inflorescences mâles et les inflorescences mixtes sont généralement sur
des rameaux distincts, sans que ce soit là une règle générale.
Les fleurs mâles sont disposées en petites cymes axillaires, formées d'une
dizaine d'éléments, pédonculées et condensées au point de simuler un capitule ;
les inflorescences mixtes sont également axillaires et encore plus condensées, par
suite de la réduction des fleurs mâles ; la fleur femelle centrale est un peu plus
longuement pédicellée que les éléments des inflorescences exclusivement mâles.
Dans tous les cas, l'axe de chaque cyme, ses courtes ramifications et la surface
externe des bractées florales et des périanthes sont couverts d'un fin duvet.
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