proposition, renouvelée en octobre, ne reçut pas de suite de la part de l'administration supé- rieure de l'Annam, faute de crédits (1.5oo à 1.600 piastres étaient demandés pour faire venir une centaine de moutons). ", Dans une note antérieure, M. Gilbert insistait sur ce que 1 ° ces animaux sont très rustiques et à ce point de vue peuvent être comparés à la chèvre. A Yen-dinh où ils n'étaient l'objet d'aucun soin particulier, pas un seul d'entre eux n'est mort de maladie. Les seuls décès qui ont eu lieu, ont été causés par la castration, opération difficilement supportée par les moutons en général, et d'ailleurs peu pratiquée en France, (le bis tournage est plus souvent employé).
2° Ils sont très prolifiques, chaque femelle fait deux portées par an, et donne souvent deux petits par portée. On peut estimer en moyenne à trois le nombre de petits produits chaque année par une brebis.
3° L'animal est adulte à neuf ou dix mois, et à cette époque pèse de 20 à 25 kilos. Les béliers de trois ou quatre ans arrivent à 35 kilos.
4° La viande est de bonne ,qualité. L'animal abattu donne en viande un peu moins de la moitié de son poids brut.
5° Depuis trois ans, le climat n'a pas débilité ces.animaux, les jeunes sujets nés à la station, sont d'aussi belle tonne que ceux importés directement de leur pays d'origine, les adultes ont atteint le poids de ces derniers, et quelques une même l'ont dépassé.
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La teneur en cellulose du Luc binh (Eichornia Crassipes). - Il résulte des analyses, faites au Laboratoire de Saigon, sur des échantillons qui ont été adressés en grande quantité à la Direction locale d'Agriculture que le Luc-binh, Eichornia Crassipes, (Pontédériacées) ne contient que 21 à 25 °lo de cellulose. Les végétaux utilisés comme matière première pour la fabrication des pâtes à papier renferment généralement de 40 à 60 °/° de cellulose (Bambou : 53,55 et même 60 %, - Alfa : 55 "/°' - Pailles diverses : de 46 à 53 7„. - Bois divers :• 5o en moyenne).
Dans ces conditions M. Morange, Chef des Services agricoles et commerciaux locaux, pensé que la teneur de l'Eichornia Crassipes en cellulose est trop faible pour que la plante puisse entrer comme matière première rémunératrice dans la fabrication de la pâte à papier.
En raison de la richesse du Luc-binh en divers éléments fertilisants (Azote, potasse et chaux), il croit que la seule utilisation pratique de la plante serait d'en obtenir par décompo- sition lente, sous forme de terreau, un engrais azoté relativement riche.
Ci-dessous, l'analyse du chimiste du Laboratoire, M. Bussy.
COMPOSITION
Tiges 60.00 Racines. 36.87 Déchets: 3. i3 100.00 Analyse des tiges (choisies.et brossées) : Humidité. Ig077 Matière azotée 4.91 Matière grasse.. 0.84 , Cellulose brute. 21.36 * De matière Amidon et cellulose saccharifiable. 21.06 sèche. VSucres réducteurs. 0.00 I Gomme et matière pectique. 4.10 f Matière minérale 16.40 Pèntoses (par -31 33 100.00
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