Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1910-03-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 mars 1910 01 mars 1910
Description : 1910/03/01 (A13,N83)-1910/04/30. 1910/03/01 (A13,N83)-1910/04/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6533128k
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- SOMMAIRE
- 227 -
ou rhizomes caoutchouctifères, des savanes sèches des plateaux, qui, dans le
bassin du Congo ou dans l'Afrique Occidentale portugaise, atteignent jusqu'à
1.500 mètres d'altitude, le Bihé par exemple)], ces lianes ne paraissent pas se
prêter pins ici que dans les Guinées à une exploitation en grand rémunératrice.
Le Nouveau Manuel pratique de la culture et de l'exploitation des essences
caoutchouctifères indigènes et introduites au Congo belge, publication
officielle, qui date de l'année dernière, ne recommande plus du tout, contraire-
ment aux anciens errements imposés aux Compagnies concessionnaires, la
propagation des lianes, sauf dans des cas exceptionnels (1). Au contraire, un
droit d'exportation de 0 f. 75 par kilog. de caoutchouc d'arbres ou de lianes,
et de of. 5o par kilog. de caoutchouc dit « des herbes » vient d'être imposé. Le
caoutchouc de plantation en sera exempt.
(1) Rendements des lianes à Caoutchouc et leur exploitation forestière.
Le pilonnage des écorces. La machine Guiguet. — Il semble qn'il n'y ait plus
guère dans le monde des spécialistes que M. de Wildeman pour prôner encore nettement,
dans certains cas tout au moins, comme une entreprise pouvant être d'un bon rapport, l'exploi-
tation des lianes existantes en coupes forestières, suivie du battage ou pilonnage des écorces;
avec retour tous les 4 ou 5 ans aux rejets, où le caoutchouc (ou tout au moins le latex) se
tonnerait beaucoup plus vite que dans la liane-mère à cause du système radiculaire bien
établi. Il préconise aussi sans hésitation la culture des lianes à rhizômes caoutchouctifères —
(caoutchouc dit: « des herbes », Landolphia Thollonii; Raphionacme utilis).
Malgré toute l'autorité scientifique qui s'attache au nom de M. de Wildeman, et bien que les
Landolphiées d'Afrique soient en général beaucoup plus riches en caoutchouc que les Apocy-
nacées d'Indochine par exemple, les profanes sont beaucoup plus tentés, au premier abord, de
se rallier à l'opinion, nettement contraire, d'hommes qui joignent à leurs titres scientifiques
une longue pratique de l'Afrique tropicale : les Auguste Chevalier, les Yves Henry, les W. H.
Johnson (voir ci-dessus). Les chiffres que M. de W. cite lui-même (50 grammes pour une
liane de 7 ans) ne paraissent pas bien encourageants. Dans deux des derniers numéros de son
excellente revue : l'Agronomie tropicale — (novembre et décembre 1909), il cite les chiffres
du professeur Géraldes (chiffres théoriques, car aucun essai n'a été fait je crois) sur
l'Asclépiadacée à tubercules caoutchouctifères du Mozambique et du Benguela. le Raphio-
nacme utilis : 27 tonnes de tubercules à l'hectare, la première année, pouvant rendre 125
kilogrammes de caoutchouc sec; 41 tonnes la 2e année, représentant 200 kilogrammes de
caoutchouc sec. Evidemment ces chiffres sont, au premier abord, beaucoup plus séduisants, de
même que la rapidité du rendement ; mais ils ne sont, pour le moment, autant qu'on puisse le
savoir, qu'une simple « vue de l'esprit ». De plus en admettant même que ces tubercules fonr-
nissent immédiatement du latex, quelle est la teneur de ce latex en caoutchouc?. C'est
l'objection que je me permets de poser respectueusement à M. de Wildeman au sujet, aussi, de
l'exploitation, au bout de 4 ou 5 ans des rejets de souches.
Cependant je dois signaler, d'après deux numéros tout récents (4 et 18 avril 1910) de l'In-
dia Rubber Journal, qu'une invention française, celle de la machine Léon Guiguet, dont ce
dernier, un ingénieur lyonnais, a eu d'idée au Congo, et qui répond à la théorie de M. de
Wildeman sur les avantages du pilonnage [théorie soutenue d'ailleurs par d'autres : Procédé
Godefroy — Lebeuf — Wehry — Arnaud - Verneuil, breveté dès 1900 — (Bulletin du Muséum
d'Histoire naturelle 1900). Procédé Hamet, etc.]. Le pilonnage est d'ailleurs pratiqué spontané-
ment par les noirs, dans certaines régions. Cette machine brevetée de M. Léon Guiguet parait
donner de bons résultats en pratique, en forêt, puisque deux grosses compagnies anglaises :
La « Madagascar Rubber Co Ld ; » (capital nominal 53.000 liv. sterl.) — et la « Nyassa Hub-
ber C* » (capital nominal : 400.000 liv. sterl.) viennent de se constituer pour exploiter, au
ou rhizomes caoutchouctifères, des savanes sèches des plateaux, qui, dans le
bassin du Congo ou dans l'Afrique Occidentale portugaise, atteignent jusqu'à
1.500 mètres d'altitude, le Bihé par exemple)], ces lianes ne paraissent pas se
prêter pins ici que dans les Guinées à une exploitation en grand rémunératrice.
Le Nouveau Manuel pratique de la culture et de l'exploitation des essences
caoutchouctifères indigènes et introduites au Congo belge, publication
officielle, qui date de l'année dernière, ne recommande plus du tout, contraire-
ment aux anciens errements imposés aux Compagnies concessionnaires, la
propagation des lianes, sauf dans des cas exceptionnels (1). Au contraire, un
droit d'exportation de 0 f. 75 par kilog. de caoutchouc d'arbres ou de lianes,
et de of. 5o par kilog. de caoutchouc dit « des herbes » vient d'être imposé. Le
caoutchouc de plantation en sera exempt.
(1) Rendements des lianes à Caoutchouc et leur exploitation forestière.
Le pilonnage des écorces. La machine Guiguet. — Il semble qn'il n'y ait plus
guère dans le monde des spécialistes que M. de Wildeman pour prôner encore nettement,
dans certains cas tout au moins, comme une entreprise pouvant être d'un bon rapport, l'exploi-
tation des lianes existantes en coupes forestières, suivie du battage ou pilonnage des écorces;
avec retour tous les 4 ou 5 ans aux rejets, où le caoutchouc (ou tout au moins le latex) se
tonnerait beaucoup plus vite que dans la liane-mère à cause du système radiculaire bien
établi. Il préconise aussi sans hésitation la culture des lianes à rhizômes caoutchouctifères —
(caoutchouc dit: « des herbes », Landolphia Thollonii; Raphionacme utilis).
Malgré toute l'autorité scientifique qui s'attache au nom de M. de Wildeman, et bien que les
Landolphiées d'Afrique soient en général beaucoup plus riches en caoutchouc que les Apocy-
nacées d'Indochine par exemple, les profanes sont beaucoup plus tentés, au premier abord, de
se rallier à l'opinion, nettement contraire, d'hommes qui joignent à leurs titres scientifiques
une longue pratique de l'Afrique tropicale : les Auguste Chevalier, les Yves Henry, les W. H.
Johnson (voir ci-dessus). Les chiffres que M. de W. cite lui-même (50 grammes pour une
liane de 7 ans) ne paraissent pas bien encourageants. Dans deux des derniers numéros de son
excellente revue : l'Agronomie tropicale — (novembre et décembre 1909), il cite les chiffres
du professeur Géraldes (chiffres théoriques, car aucun essai n'a été fait je crois) sur
l'Asclépiadacée à tubercules caoutchouctifères du Mozambique et du Benguela. le Raphio-
nacme utilis : 27 tonnes de tubercules à l'hectare, la première année, pouvant rendre 125
kilogrammes de caoutchouc sec; 41 tonnes la 2e année, représentant 200 kilogrammes de
caoutchouc sec. Evidemment ces chiffres sont, au premier abord, beaucoup plus séduisants, de
même que la rapidité du rendement ; mais ils ne sont, pour le moment, autant qu'on puisse le
savoir, qu'une simple « vue de l'esprit ». De plus en admettant même que ces tubercules fonr-
nissent immédiatement du latex, quelle est la teneur de ce latex en caoutchouc?. C'est
l'objection que je me permets de poser respectueusement à M. de Wildeman au sujet, aussi, de
l'exploitation, au bout de 4 ou 5 ans des rejets de souches.
Cependant je dois signaler, d'après deux numéros tout récents (4 et 18 avril 1910) de l'In-
dia Rubber Journal, qu'une invention française, celle de la machine Léon Guiguet, dont ce
dernier, un ingénieur lyonnais, a eu d'idée au Congo, et qui répond à la théorie de M. de
Wildeman sur les avantages du pilonnage [théorie soutenue d'ailleurs par d'autres : Procédé
Godefroy — Lebeuf — Wehry — Arnaud - Verneuil, breveté dès 1900 — (Bulletin du Muséum
d'Histoire naturelle 1900). Procédé Hamet, etc.]. Le pilonnage est d'ailleurs pratiqué spontané-
ment par les noirs, dans certaines régions. Cette machine brevetée de M. Léon Guiguet parait
donner de bons résultats en pratique, en forêt, puisque deux grosses compagnies anglaises :
La « Madagascar Rubber Co Ld ; » (capital nominal 53.000 liv. sterl.) — et la « Nyassa Hub-
ber C* » (capital nominal : 400.000 liv. sterl.) viennent de se constituer pour exploiter, au
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