Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1910-03-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 mars 1910 01 mars 1910
Description : 1910/03/01 (A13,N83)-1910/04/30. 1910/03/01 (A13,N83)-1910/04/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6533128k
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- SOMMAIRE
— 209 -
continuent (1). Quel que soit le « déchet » final, il est certain que les 136.000
hectares relevés plus haut seront certainement très notablement dépassés. Si la
superficie en culture est seulement doublée : 272.000 hectares, (le capital no-
minal total des Sociétés de caoutchouc fondées en 1908, en Angleterre n'avait
pas dépassé 5o millions de francs — et il faudra bien qu'une partie des nou-
veaux capitaux s'emploie), et en conservant l'estimation, faible, de rendement,
en pleine production, à 200 kilogs seulement à l'hectare (2), les six pays du
« Moyen-Orient », énumérés ci-dessus produiraient, dans dix ans, 54.400 ton-
nes c'est-à-dire, à 20.000 tonnes près, la production mondiale actuelle (3) si les
régions de l'Amazone et l'Afrique continuent à pouvoir fournir autant
dans les conditions nouvelles que créera la concurrence des plantations,
question qui sera examinée plus loin.
Aucune plantation existante n'est encore signalée, à ma connaissance, au
SIAM ni aux PHILIPPINES. Le premier de ces pays exporte un peu de caoutchouc
de lianes en provenance de la chaîne siamo-birmane, des forêts de la haute vallée
du Ménam, de la ceinture montagneuse de l'Est, et du Laos français (19 tonnes
en 1907-8 ; 9 tonnes en 1908-9). On parle cependant d'essais dans la région
de Chantaboun pour remplacer le poivre déprécié. La localité serait bien
choisie au point de vue pluviométrique. C'est une des régions les plus humides
de l'Indochine (4).
Il faut s'attendre sans doute, aux Philippines, à ce que l'initiative américaine
« lance », un jour ou l'autre, des plantations. Le climat des îles est certainement
favorable, surtout dans certaines parties (5). Pour le moment les capitalistes
américains paraissent avoir été trop « étrillés » avec le Castilloa au Mexique et
dans l'Amérique Centrale Voir II0 plus loin), et il y a là, comme partout, la
question de la main-d'œuvre. Cependant les Anglais sont plus hardis, et un des
derniers numéros de l'India Rubber Journal annonce la formation d'une
Société de plantation de caoutchouc dans l'Archipel.
Mais il n'y a pas que dans le « Moyen-Orient » que se développent les planta-
tions de caoutchouc.
I1) Le o du 18 avril 1910 de l'India Rubber Journal, arrivé pendant que cet article
était à la composition, indique que le capital nominal des Sociétés de plantations (trusts et
compagnies financières exclues) a atteint 250 millions de francs (10.071.000 liv. sterl.)
pendant le premier trimestre de 1910, toujours pour l'Angleterre seulement.
(2) Voir ce qui est dit, aux CONCLUSIONS, sur le rendement de l'Hevea.
(3) Si l'on accepte le chiffre du spécialiste H. Wright : 300 Ibs. à l'acre : 337 kilogs à
l'hectare — les 272.000 hectares supposés en exploitation en 1920 fourniraient 92.000 TON-
NES — Le chiffre de 100.000 TONNES esf adopté par M. Parkin, un autre spécialiste très con-
nu de caoutchouc, dans un article récent sur la saignée de l'hévéa.
(4) Voir l'article « Répartition saisonnière des récoltes et pluviométrie en Indochine »
Bulletin Economique de l'Indochine (novembre décembre 1908).
(5) On trouve, surtout dans Mindanao, des lianes à caoutchouc spontanées. Deux au moins
ont été signalées : Parameria Philippensis et Willughbeia firma. Sherman : The Gutta
Percha and Rubber of the Philippine Islands, 1903.
continuent (1). Quel que soit le « déchet » final, il est certain que les 136.000
hectares relevés plus haut seront certainement très notablement dépassés. Si la
superficie en culture est seulement doublée : 272.000 hectares, (le capital no-
minal total des Sociétés de caoutchouc fondées en 1908, en Angleterre n'avait
pas dépassé 5o millions de francs — et il faudra bien qu'une partie des nou-
veaux capitaux s'emploie), et en conservant l'estimation, faible, de rendement,
en pleine production, à 200 kilogs seulement à l'hectare (2), les six pays du
« Moyen-Orient », énumérés ci-dessus produiraient, dans dix ans, 54.400 ton-
nes c'est-à-dire, à 20.000 tonnes près, la production mondiale actuelle (3) si les
régions de l'Amazone et l'Afrique continuent à pouvoir fournir autant
dans les conditions nouvelles que créera la concurrence des plantations,
question qui sera examinée plus loin.
Aucune plantation existante n'est encore signalée, à ma connaissance, au
SIAM ni aux PHILIPPINES. Le premier de ces pays exporte un peu de caoutchouc
de lianes en provenance de la chaîne siamo-birmane, des forêts de la haute vallée
du Ménam, de la ceinture montagneuse de l'Est, et du Laos français (19 tonnes
en 1907-8 ; 9 tonnes en 1908-9). On parle cependant d'essais dans la région
de Chantaboun pour remplacer le poivre déprécié. La localité serait bien
choisie au point de vue pluviométrique. C'est une des régions les plus humides
de l'Indochine (4).
Il faut s'attendre sans doute, aux Philippines, à ce que l'initiative américaine
« lance », un jour ou l'autre, des plantations. Le climat des îles est certainement
favorable, surtout dans certaines parties (5). Pour le moment les capitalistes
américains paraissent avoir été trop « étrillés » avec le Castilloa au Mexique et
dans l'Amérique Centrale Voir II0 plus loin), et il y a là, comme partout, la
question de la main-d'œuvre. Cependant les Anglais sont plus hardis, et un des
derniers numéros de l'India Rubber Journal annonce la formation d'une
Société de plantation de caoutchouc dans l'Archipel.
Mais il n'y a pas que dans le « Moyen-Orient » que se développent les planta-
tions de caoutchouc.
I1) Le o du 18 avril 1910 de l'India Rubber Journal, arrivé pendant que cet article
était à la composition, indique que le capital nominal des Sociétés de plantations (trusts et
compagnies financières exclues) a atteint 250 millions de francs (10.071.000 liv. sterl.)
pendant le premier trimestre de 1910, toujours pour l'Angleterre seulement.
(2) Voir ce qui est dit, aux CONCLUSIONS, sur le rendement de l'Hevea.
(3) Si l'on accepte le chiffre du spécialiste H. Wright : 300 Ibs. à l'acre : 337 kilogs à
l'hectare — les 272.000 hectares supposés en exploitation en 1920 fourniraient 92.000 TON-
NES — Le chiffre de 100.000 TONNES esf adopté par M. Parkin, un autre spécialiste très con-
nu de caoutchouc, dans un article récent sur la saignée de l'hévéa.
(4) Voir l'article « Répartition saisonnière des récoltes et pluviométrie en Indochine »
Bulletin Economique de l'Indochine (novembre décembre 1908).
(5) On trouve, surtout dans Mindanao, des lianes à caoutchouc spontanées. Deux au moins
ont été signalées : Parameria Philippensis et Willughbeia firma. Sherman : The Gutta
Percha and Rubber of the Philippine Islands, 1903.
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