Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1910-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 janvier 1910 01 janvier 1910
Description : 1910/01/01 (A13,N82)-1910/02/28. 1910/01/01 (A13,N82)-1910/02/28.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65331275
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- SOMMAIRE
- .......... Page(s) .......... 1
- .......... Page(s) .......... 12
- Notes nouvelles sur le Camphre, par M. J. LAN, Sous-inspecteur des Services agricoles et commerciaux.......... Page(s) .......... 33
- .......... Page(s) .......... 41
- Renseignements:
- .......... Page(s) .......... 67
- .......... Page(s) .......... 67
- .......... Page(s) .......... 69
- .......... Page(s) .......... 70
- .......... Page(s) .......... 74
- .......... Page(s) .......... 74
- .......... Page(s) .......... 75
- .......... Page(s) .......... 76
- .......... Page(s) .......... 77
- .......... Page(s) .......... 77
- .......... Page(s) .......... 79
- .......... Page(s) .......... 80
- .......... Page(s) .......... 82
- .......... Page(s) .......... 83
- .......... Page(s) .......... 92
- 36 —
On reçut également d'autres graines et d'autres plants du Japon en mai 1907,
qui furent mis en place en septembre de la même année dans le champ d'expé-
rience de Kuala Lumpur. Le développement de ces végétaux fut également fort
bon et la hauteur moyenne des arbres atteignit 1m 67, tandis que la superficie
couverte par les branches latérales était de 1m 37. On tailla les sujets de cette
plantation, de manière à les ramener à une hauteur commune de i m 52, tout en
ne touchant pas aux branches latérales. Les débris provenant de cette opération
donnèrent une masse dont le poids moyen fut de 556 grammes 6 par 4o ares 47
et leur rendement en camphre fut de 0.6 pour cent. (1)
(1) Reproduction et culture du camphrier. Il n'est peut-être pas inutile d'indiquer, d'après
M. Nock quels sont les meilleurs procédés de reproduction et de culture pour le camphrier.
« Les camphriers, dit-il (Circulaire des Jardins Botaniques royaux de Ceylan, fascicule déjà
cité), se reproduisent le mieux et le plus facilement par graines. Les graines ne se conservent
pas bien et il est nécessaire de les planter le plus tôt possible après leur maturité. Cette
maturité a lieu au Japon, qui est actuellement la seule source importante de production, pendant
les mois d'octobre et novembre, quelquefois plus tôt, mais dans tous les cas, on doit les
recueillir dès qu'elles sont mûres. J'ai remarqué qu'il était bon de plonger les graines dans
l'eau de 23 à 48 heures avant la plantation, en ayant soin d'agiter le liquide de temps à autre.
Les graines les meilleures, de par leur volume, sont celles qui se développent à la base de
l'arbre, quoiqu'elles donnent peu, d'elles mêmes, naissance à de nouveaux arbres ; les graines
du sommet au contraire pénétrent dans le sol en plus grande quantité, mais leur pourcentage
de germination est faible.
Les graines doivent être semées, sur les planches bien préparées et composées d'un mélange
de sable et de feuilles décomposées, à une profondeur variant entre 0111 012 et 0 HI 010, la terre
étant tassée sans l'être par trop. Cette pépinière doit être ombragée et humide à point. Une
humidité trop considérable empêcherait les jeunes plants de se développer et une sécheresse
excessive amènerait la dessication et la mort des graines.
Nous avons obtenu les meilleurs résultats en plaçant les graines dans des boites (faites en
bois ayant une épaisseur de om 012), ayant 0m 45 sur omÔ25 sur om 067, qu'on avait remplies
avec la terre dont nous venons de parler. On pouvait aisément déplacer ces boites et les mettre
à l'abri ou des pluies excessives ou des rayons du soleil. Des abris, ayant la forme de ceux dont
on se servait autrefois pour les graines de quinquina, peuvent servir à renfermer ces boites et
si les conditions d'éclairage et d'aération sont bonnes, on peut à y semer les graines directement,
mais il faudra ensuite faire attention pour que les jeunes plants puissent respirer aisément.
Nous avons trouvé un procédé commode qui consiste à planter les sujets dans des paniers
Ceux-ci avaient des dimensions telles qu'on pouvait les manier aisément, les plants étaient placés
à om 15 en tous sens et où on leur donnait l'ombre et l'humidité nécessaires à leur développe-
ment quand les rayons solaires étaient trop ardents ou la température trop sèche.
Quand les plants ont atteint de o m 225 à 0 m 375 c'est l'époque la meilleure pour leur mise
en place définitive, mais si le temps est défavorable ils peuvent être conservés en pépinière
jusqu'à ce qu'ils aient o m 60 ou jusqu'à ce que l'époque propice à leur transport, se manifeste,
c'est-à-dire jusqu'à la saison pluvieuse. Ils réclament alors très peu d'ombre et ils ne tardent
pas à s'enraciner dans le sol.
Les boutures ne donnent pas toujours de bons résultats et cette opération ne réussit que si,
l'on se trouve dans certaines conditions. C'est ainsi que si le temps est trop sec la plante
dépérit et si, au contraire, il fait trop humide ou trop froid, elle disparait avant que les racines
aient eu le temps de se former. Nous avons eu des séries de boutures où l'on voyait 70 des
plantes se couvrir des callosités et, au bout de trois ou quatre jours de mauvais temps (vents.
On reçut également d'autres graines et d'autres plants du Japon en mai 1907,
qui furent mis en place en septembre de la même année dans le champ d'expé-
rience de Kuala Lumpur. Le développement de ces végétaux fut également fort
bon et la hauteur moyenne des arbres atteignit 1m 67, tandis que la superficie
couverte par les branches latérales était de 1m 37. On tailla les sujets de cette
plantation, de manière à les ramener à une hauteur commune de i m 52, tout en
ne touchant pas aux branches latérales. Les débris provenant de cette opération
donnèrent une masse dont le poids moyen fut de 556 grammes 6 par 4o ares 47
et leur rendement en camphre fut de 0.6 pour cent. (1)
(1) Reproduction et culture du camphrier. Il n'est peut-être pas inutile d'indiquer, d'après
M. Nock quels sont les meilleurs procédés de reproduction et de culture pour le camphrier.
« Les camphriers, dit-il (Circulaire des Jardins Botaniques royaux de Ceylan, fascicule déjà
cité), se reproduisent le mieux et le plus facilement par graines. Les graines ne se conservent
pas bien et il est nécessaire de les planter le plus tôt possible après leur maturité. Cette
maturité a lieu au Japon, qui est actuellement la seule source importante de production, pendant
les mois d'octobre et novembre, quelquefois plus tôt, mais dans tous les cas, on doit les
recueillir dès qu'elles sont mûres. J'ai remarqué qu'il était bon de plonger les graines dans
l'eau de 23 à 48 heures avant la plantation, en ayant soin d'agiter le liquide de temps à autre.
Les graines les meilleures, de par leur volume, sont celles qui se développent à la base de
l'arbre, quoiqu'elles donnent peu, d'elles mêmes, naissance à de nouveaux arbres ; les graines
du sommet au contraire pénétrent dans le sol en plus grande quantité, mais leur pourcentage
de germination est faible.
Les graines doivent être semées, sur les planches bien préparées et composées d'un mélange
de sable et de feuilles décomposées, à une profondeur variant entre 0111 012 et 0 HI 010, la terre
étant tassée sans l'être par trop. Cette pépinière doit être ombragée et humide à point. Une
humidité trop considérable empêcherait les jeunes plants de se développer et une sécheresse
excessive amènerait la dessication et la mort des graines.
Nous avons obtenu les meilleurs résultats en plaçant les graines dans des boites (faites en
bois ayant une épaisseur de om 012), ayant 0m 45 sur omÔ25 sur om 067, qu'on avait remplies
avec la terre dont nous venons de parler. On pouvait aisément déplacer ces boites et les mettre
à l'abri ou des pluies excessives ou des rayons du soleil. Des abris, ayant la forme de ceux dont
on se servait autrefois pour les graines de quinquina, peuvent servir à renfermer ces boites et
si les conditions d'éclairage et d'aération sont bonnes, on peut à y semer les graines directement,
mais il faudra ensuite faire attention pour que les jeunes plants puissent respirer aisément.
Nous avons trouvé un procédé commode qui consiste à planter les sujets dans des paniers
Ceux-ci avaient des dimensions telles qu'on pouvait les manier aisément, les plants étaient placés
à om 15 en tous sens et où on leur donnait l'ombre et l'humidité nécessaires à leur développe-
ment quand les rayons solaires étaient trop ardents ou la température trop sèche.
Quand les plants ont atteint de o m 225 à 0 m 375 c'est l'époque la meilleure pour leur mise
en place définitive, mais si le temps est défavorable ils peuvent être conservés en pépinière
jusqu'à ce qu'ils aient o m 60 ou jusqu'à ce que l'époque propice à leur transport, se manifeste,
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