Presse et revues
302 pages
Titre : Bulletin économique : publié... par le Gouvernement général : colonisation, agriculture, commerce, industrie, élevage... / Colonie de Madagascar et dépendances
Auteur : Madagascar. Auteur du texte
Éditeur : Imprimerie officielle (Tananarive)
Date d'édition : 1911-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb344252808
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 26415 Nombre total de vues : 26415
Description : 01 janvier 1911 01 janvier 1911
Description : 1911/01/01 (A11,N1)-1911/06/30. 1911/01/01 (A11,N1)-1911/06/30.
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Description : Collection numérique : BIPFPIG976 Collection numérique : BIPFPIG976
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Publications officielles... Collection numérique : Publications officielles étrangères ou intergouvernementales
Description : Collection numérique : Thème : Sciences sociales Collection numérique : Thème : Sciences sociales
Description : Collection numérique : Zone géographique : Océan... Collection numérique : Zone géographique : Océan indien
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Zone géographique :... Collection numérique : Zone géographique : Afrique centrale
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6532995f
Source : CIRAD, 2013-107900
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/08/2013
— m —
laissés dans des conditions moins favorables pendant la maturité des
« quills». C'est certainement là une bonne manière de faire. En développant
ainsi plus de vigueur physiologique chez l'oiseau au moment où il doit
produire de nouvelles plumes, on développe certainement l'activité du
germe de la plume que l'on avait en quelque sorte endormi. Le sang nour-
ricier, plus abondant et plus riche, si l'oiseau continue à être bien alimenté,
se retirera moins vite de la plume ; celle-ci continuera sa croissance pendant
plus longtemps, arrivera plus tard à maturité, mais aura une plus grande
longueur et, par suite, plus de valeur.
A l'état de nature, les oiseaux muent à une telle époque que les nouvel-
les plumes arrivent à leur complet développement à la saison des amours,
en général en avril, mai ou juin. Il y a donc intérêt, pour l'éleveur, à
pratiquer, autant que faire se peut, le « quilling» pour que la nouvelle
récolte arrive à maturité à cette époque.
Quoi qu'il en soit, et je ne saurais trop insister sur ce point, il ne faut
pratiquer le « quilling » que lorsque les oiseaux se trouvent dans de bonnes
conditions physiologiques et qu'ils peuvent recevoir une nourriture abon-
dante et généreuse. Mieux vaut laisser les bouts en place pendant plus
longtemps et retarder par suite la nouvelle récolte de plumes que de les
enlever quand l'oiseau.ne peut être maintenu dans de bonnes conditions.
L'état de l'épiderme est une des indications les plus sûres de l'état de santé'
de l'oiseau et de sa qualité de produire de bonnes plumes, et cela se comprend
puisque les plumes sont le produit de l'épiderme. Avant de procéder au
« quilling », l'éleveur fera bien d'examiner la partie située sous l'aile qui
correspond à l'aisselle et s'étend sous les côtes.
Si la peau est douce, propre, ferme, d'une couleur bleuâtre ou jaunâtre,
l'oiseau est en bon état ; si, au contraire, elle est poussiéreuse, à pellicules,
sèche, flasque au toucher, l'oiseau est en mauvaise condition et une
meilleure nourriture devra lui être donnée. Il en est de même si, en passant
la main sur le dos de l'oiseau d'arrière en avant de manière à relever les
plumes de corps, on constate que la peau, entre et autour des plumes, est
sèche, rude, couverte de pellicules, dans ce cas, les plumes elles-mêmes sont
sèches, grossières, dures au toucher, bien différentes du toucher doux,
presque huileux des plumes d'oiseau sain. L'oiseau en bonne santé nettoie
ses plumes avec son bec dès leur apparition ; il enlève ainsi la gaine
désséchée de la plume, et permet par suite le déploiement de la flue; un
oiseau en mauvais état s'abstient de cette opération. En dehors de l'état de
l'épiderme, l'éleveur peut se rendre compte de la condition d'un oiseau par
l'examen des matières fécales qui doivent être plutôt molles que dures ; la
vivacité de l'œil, la couleur de la peau qui l'entoure, la présence de parasites
internes ou externes, l'activité générale de l'oiseau, sa façon de se nourrir,
sont autant d'indices qu'il ne doit pas négliger et qui le renseignent sur
l'opportunité ou non du « quilling ».
Evidemment il est très désirable que toutes les plumes arrivent en
maturité en même temps. Il n'en est malheureusement pas toujours ainsi.
Doit-on enlever des plumes non arrivées à leur complet développement, de
façon à préparer une nouvelle récolte uniforme ? La question est contro-
versée. On estime généralement que quand on arrache une plume avant sa
maturité, la plume subséquente est inférieure, courte et « stalky » ou à
longue hampe. Certains éleveurs prétendent que l'alvéole prend ensuite
son ancienne vigueur, d'autres expriment des doutes à ce sujet. Si le
nombre de plumes non arrivées à maturité est assez considérable, je crois
laissés dans des conditions moins favorables pendant la maturité des
« quills». C'est certainement là une bonne manière de faire. En développant
ainsi plus de vigueur physiologique chez l'oiseau au moment où il doit
produire de nouvelles plumes, on développe certainement l'activité du
germe de la plume que l'on avait en quelque sorte endormi. Le sang nour-
ricier, plus abondant et plus riche, si l'oiseau continue à être bien alimenté,
se retirera moins vite de la plume ; celle-ci continuera sa croissance pendant
plus longtemps, arrivera plus tard à maturité, mais aura une plus grande
longueur et, par suite, plus de valeur.
A l'état de nature, les oiseaux muent à une telle époque que les nouvel-
les plumes arrivent à leur complet développement à la saison des amours,
en général en avril, mai ou juin. Il y a donc intérêt, pour l'éleveur, à
pratiquer, autant que faire se peut, le « quilling» pour que la nouvelle
récolte arrive à maturité à cette époque.
Quoi qu'il en soit, et je ne saurais trop insister sur ce point, il ne faut
pratiquer le « quilling » que lorsque les oiseaux se trouvent dans de bonnes
conditions physiologiques et qu'ils peuvent recevoir une nourriture abon-
dante et généreuse. Mieux vaut laisser les bouts en place pendant plus
longtemps et retarder par suite la nouvelle récolte de plumes que de les
enlever quand l'oiseau.ne peut être maintenu dans de bonnes conditions.
L'état de l'épiderme est une des indications les plus sûres de l'état de santé'
de l'oiseau et de sa qualité de produire de bonnes plumes, et cela se comprend
puisque les plumes sont le produit de l'épiderme. Avant de procéder au
« quilling », l'éleveur fera bien d'examiner la partie située sous l'aile qui
correspond à l'aisselle et s'étend sous les côtes.
Si la peau est douce, propre, ferme, d'une couleur bleuâtre ou jaunâtre,
l'oiseau est en bon état ; si, au contraire, elle est poussiéreuse, à pellicules,
sèche, flasque au toucher, l'oiseau est en mauvaise condition et une
meilleure nourriture devra lui être donnée. Il en est de même si, en passant
la main sur le dos de l'oiseau d'arrière en avant de manière à relever les
plumes de corps, on constate que la peau, entre et autour des plumes, est
sèche, rude, couverte de pellicules, dans ce cas, les plumes elles-mêmes sont
sèches, grossières, dures au toucher, bien différentes du toucher doux,
presque huileux des plumes d'oiseau sain. L'oiseau en bonne santé nettoie
ses plumes avec son bec dès leur apparition ; il enlève ainsi la gaine
désséchée de la plume, et permet par suite le déploiement de la flue; un
oiseau en mauvais état s'abstient de cette opération. En dehors de l'état de
l'épiderme, l'éleveur peut se rendre compte de la condition d'un oiseau par
l'examen des matières fécales qui doivent être plutôt molles que dures ; la
vivacité de l'œil, la couleur de la peau qui l'entoure, la présence de parasites
internes ou externes, l'activité générale de l'oiseau, sa façon de se nourrir,
sont autant d'indices qu'il ne doit pas négliger et qui le renseignent sur
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