Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1902-11-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 novembre 1902 01 novembre 1902
Description : 1902/11/01 (A5,N11)-1902/11/30. 1902/11/01 (A5,N11)-1902/11/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6531743q
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- SOMMAIRE DU N° 11 (NOUVELLE SÉRIE)
- 831 -
D'une autre note du même périodique il résulterait que les essais de culture du manioc tentés
dans l'Afrique orientale allemande ont fourni d'assez bons résultats ; de nombreuses variétés
ont été mises en culture, plusieurs indigènes et une originaire de Madagascar. Au point de vue
du rendement, une des variétés indigènes a fourni des tubercules que l'on peut estimer à
13.794 kilos de tubercules frais. Au point de vue de la teneur en amidon, la variété de Mada-
gascar s'est montrée supérieure aux autres, donnant 23 ° o d'amidon, tandis que parmi les
tubercules indigènes le plus fort pourcentage était 15
Sur ce dernier point, voir le no 8, (nouvelle série) du Bulletin Économique (page 604) dans
lequel nous avons cité une étude de M. Wiley, chef de la section de chimie du Département
d'agriculture des États-Unis, qui donne le chiffre de 20%.
M. de Fenoyl dans sa concession de Lam (province de Bac-giang, Tonkin), se prépare à
fabriquer de la fécule de manioc qui pousse très bien dans cette région.
Rappelons que nous avons donné dans le n° 3 (nouvelle série) du Bulletin Économique les
chiffres de l'exportation du manioc de Singapour. De 10. 509 tonnes en 1897, cette exportation
a alteint 22.863 tonnes en 1901, dont 9.954 tonnes de farine et 12.909 tonnes de tapioca.
Cette augmentation qui paraît devoir s'accentuer encore est de nature à attirer l'attention de
nos colons du Tonkin que cette question intéresse.
ETRANGER
La farine de bananes. — Nous avons donné dans le no 5 (nouvelle série) du Bulletin
Economique une note sur la préparation des bananes pour le commerce d'exportation, en citant
les observations de M. de Jong, ingénieur planteur à Soerabaya (Java), sur le rendement en
farine des bananes.
Nous trouvons dans le n° 15 (30 septembre 1902) du Journal d'Agriculture tropicale quelques
renseignements intéressants sur ce sujet, renseignements qui confirment les réserves que nous
avons faites en ce qui concerne la valeur alimentaire de la farine de bananes et les débouchés
qui lui sont réservés.
M. de Jong rapportait qu'il avait à maintes reprises essayé de faire accepter par le commerce
européen la farine de bananes principalement pour l'alimentation des enfants ; mais il y a à lutter
contre les autres farines et les bananes ne donnent guère plus de 15 p. ° o de farine. Il s'agit donc
de produire les bananes à très bon marché ; des essais ont été faits dans ce sens à Java et aux
Indes mais les résultats n'ont pas été satisfaisants. D'autre part il ne paraît pas que la vente des
bananes sèches et de la farine de bananes soit assurée.
Parmi les différents états de l'Amérique centrale qui exportent ce fruit, le Costa-Rica occupe la
première place ; l'exportation de ce pays a donné jusqu'à présent de gros bénéfices, tant aux
planteurs qu'aux exportateurs, et augmente tous les ans, encouragée qu'elle est par le Gouverne-
ment, qui a exempté les bananes de tout droit d'exportation pendant une durée de dix ans à
compter du 9 septembre 1899.
De grosses entreprises que l'on devait fonder pour l'exploitation de la farine de bananes au
Cameroun et au Togo n'ont pas vu le jour.
La question reste douteuse encore, mais il paraît évident que cette industrie exige de gros
capitaux.
*
« *
L'huile de maïs aux Etats-Unis. — Dans le dernier rapport qu'il a adressé à son
gouvernement, le Consul général d'Autriche-Hongrie, à New-York, signale l'importance
croissante de la fabrication de l'huile de maïs.
D'une autre note du même périodique il résulterait que les essais de culture du manioc tentés
dans l'Afrique orientale allemande ont fourni d'assez bons résultats ; de nombreuses variétés
ont été mises en culture, plusieurs indigènes et une originaire de Madagascar. Au point de vue
du rendement, une des variétés indigènes a fourni des tubercules que l'on peut estimer à
13.794 kilos de tubercules frais. Au point de vue de la teneur en amidon, la variété de Mada-
gascar s'est montrée supérieure aux autres, donnant 23 ° o d'amidon, tandis que parmi les
tubercules indigènes le plus fort pourcentage était 15
Sur ce dernier point, voir le no 8, (nouvelle série) du Bulletin Économique (page 604) dans
lequel nous avons cité une étude de M. Wiley, chef de la section de chimie du Département
d'agriculture des États-Unis, qui donne le chiffre de 20%.
M. de Fenoyl dans sa concession de Lam (province de Bac-giang, Tonkin), se prépare à
fabriquer de la fécule de manioc qui pousse très bien dans cette région.
Rappelons que nous avons donné dans le n° 3 (nouvelle série) du Bulletin Économique les
chiffres de l'exportation du manioc de Singapour. De 10. 509 tonnes en 1897, cette exportation
a alteint 22.863 tonnes en 1901, dont 9.954 tonnes de farine et 12.909 tonnes de tapioca.
Cette augmentation qui paraît devoir s'accentuer encore est de nature à attirer l'attention de
nos colons du Tonkin que cette question intéresse.
ETRANGER
La farine de bananes. — Nous avons donné dans le no 5 (nouvelle série) du Bulletin
Economique une note sur la préparation des bananes pour le commerce d'exportation, en citant
les observations de M. de Jong, ingénieur planteur à Soerabaya (Java), sur le rendement en
farine des bananes.
Nous trouvons dans le n° 15 (30 septembre 1902) du Journal d'Agriculture tropicale quelques
renseignements intéressants sur ce sujet, renseignements qui confirment les réserves que nous
avons faites en ce qui concerne la valeur alimentaire de la farine de bananes et les débouchés
qui lui sont réservés.
M. de Jong rapportait qu'il avait à maintes reprises essayé de faire accepter par le commerce
européen la farine de bananes principalement pour l'alimentation des enfants ; mais il y a à lutter
contre les autres farines et les bananes ne donnent guère plus de 15 p. ° o de farine. Il s'agit donc
de produire les bananes à très bon marché ; des essais ont été faits dans ce sens à Java et aux
Indes mais les résultats n'ont pas été satisfaisants. D'autre part il ne paraît pas que la vente des
bananes sèches et de la farine de bananes soit assurée.
Parmi les différents états de l'Amérique centrale qui exportent ce fruit, le Costa-Rica occupe la
première place ; l'exportation de ce pays a donné jusqu'à présent de gros bénéfices, tant aux
planteurs qu'aux exportateurs, et augmente tous les ans, encouragée qu'elle est par le Gouverne-
ment, qui a exempté les bananes de tout droit d'exportation pendant une durée de dix ans à
compter du 9 septembre 1899.
De grosses entreprises que l'on devait fonder pour l'exploitation de la farine de bananes au
Cameroun et au Togo n'ont pas vu le jour.
La question reste douteuse encore, mais il paraît évident que cette industrie exige de gros
capitaux.
*
« *
L'huile de maïs aux Etats-Unis. — Dans le dernier rapport qu'il a adressé à son
gouvernement, le Consul général d'Autriche-Hongrie, à New-York, signale l'importance
croissante de la fabrication de l'huile de maïs.
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