permettre d'y trouver les bêtes nécessaires aux débuts d'une entreprise de ce genre. Il faudrait les faire venir de Chine.
En quatre années, sur un troupeau de quarante vaches, bœufs et taureaux, je n'ai perdu qu'une vache, morte des suites de la mise bas de deux veaux.
Pendant ce même espace de temps, la peste bovine a fait de grands ravages dans les vallées environnantes. Cette cause m'a également empêché d'augmenter mon troupeau ; j'ai craint d'y amener des bêtes portant le germe de cette ter- rible maladie.
Chaque année j'ai obtenu des produits qui témoignent de ce que j'avance au sujet des pâturages et de la salubrité de la région.
Le mouton a donné de mauvais résultats. J'ai acheté un troupeau de cinquan- te bêtes provenant de Kaï-Hoa (Yunnan). Toutes ces bêtes sont mortes, ainsi que leurs produits, en l'espace de dix mois ; toutes étaient atteintes du « tournis ».
Il y a très peu de chevaux originaires du pays. Ils sont de petite taille (1 m 18 au maximum), très robustes, très bons pour la montagne, mais sans valeur pour le Delta.
L'élevage du cheval ne donnerait aucun bénéfice, à moins que de nombreux colons viennent s'établir dans la région ou les contrées voisines.
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