annamite : Cây cd chàc (région de Tay-ninh), Cây cam tien (Dong-nai) ; cambodgien: Dôm chhœu ràng pnhom ; Phchêc; Ktiac; Rau pnhôm.
siamois : R'âng.
Généralités. — Nous ne savons pas autre chose sur la composition des graines de cet arbre que ce que nous en dit M. Pierre dans la notice botanique que nous reproduisons ci-dessous.
Cet auteur nous apprend en effet que les cotylédons de ce végétal, abondam- ment pourvus de matière sébacée, pourraient être avantageusement exploités.
Cette information est confirmée par le fait que ce sont des sujets de cette famille qui fournissent, dans les Indes et à Bornéo, des suifs végétaux marchands.
Description botanique. — Espèce très commune, répandue depuis la Birmanie et le Siam jusqu'en Basse-Cochinchine où on la rencontre le plus souvent à Bassac, sur le plateau d'Attopeu, dans les provinces de Tran et de Sam-rong-Tong et dans celles de Tay-ninh, de Bien-hoa et de Gia-dinh.
Entièrement glabre, glabrescent ou tomenteux. Feuilles assez longuement pétiolées, cordées ou tronquées à la base, courtement acuminées ou arrondies au sommet, ovales-elliptiques ou ovales-oblongues, munies de 10 à 17 paires de petites côtes reliées à des nervures transversales simples ou fourchues presque parallèles et très accusées en dessous et à des veines finement aréolées. Grappes axillaires et terminales portées par des rameaux généralement privés de feuilles, accompagnés le plus souvent de teuilles bractéiformes jaunâtres. Sépales fructifères dont trois plus grands, enveloppant incomplètement le fruit, munis, à la base, de 4-12 et au sommet de 3-7 nervures.
1 Voir Bulletin Économique, Nos 6, 7 et 8 (juin, juillet et août 1902).
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