Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1902-09-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 septembre 1902 01 septembre 1902
Description : 1902/09/01 (A5,N9)-1902/09/30. 1902/09/01 (A5,N9)-1902/09/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6531741w
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- SOMMAIRE DU N° 9
Pages- .......... Page(s) .......... 623
- .......... Page(s) .......... 643
- .......... Page(s) .......... 650
- .......... Page(s) .......... 653
- .......... Page(s) .......... 663
- Renseignements:
- .......... Page(s) .......... 670
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- .......... Page(s) .......... 671
- .......... Page(s) .......... 671
- .......... Page(s) .......... 671
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- .......... Page(s) .......... 672
- .......... Page(s) .......... 672
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- .......... Page(s) .......... 680
- .......... Page(s) .......... 685
- Observations météorologiques de l'Indo-Chine pendant le mois de juillet 1902.
— 651 —
Le suc laiteux s'écoule rapidement et peut être récolté dans une coupe placée en dessous
du fruit. Après un certain temps, l'écoulement diminue et le latex se coagule, dans le voisinage
de l'incision ; ce latex coagulé est soigneusement enlevé à J'aide du couteau de bois ou d'os
et il est ajouté à celui récolté dans la coupe. Le fruit n'est pas détaché de l'arbre et peut être
saigné plusieurs fois à deux ou trois jours d'intervalle.
Il est essentiel qu'aucun ustensile ou couteau en fer ne soit mis en contact avec le latex. On
ne doit employer que l'os ou le bois, et le latex doit être récolté dans des vases en terre, ou
dans des récipients en verre et non pas en fer blanc, car ils le noirciraient certainement.
Après la récolte, le suc se coagule rapidement formant un caillé d'un blanc de neige, à odeur
âcre, mais pas nauséabonde. S'il n'est pas séché de suite, il se décompose très vite, et quand
il se décompose, il exhale une odeur très désagréable.
La dessiccation doit donc être faite aussi rapi lement que possible. Quand on prépare de
fortes quantités, la récolte du latex doit être commencée très tôt le matin, et la dessiccation
doit commencer avant midi. De telle sorte le latex est suffisamment séché avant la nuit pour
pouvoir se conserver sans inconvénient jusqu'au lendemain, quand la dessiccation pourra être
complétée.
Séchage du latex. — Le séchage peut être fait de différentes manières. Par un temps sec et
chaud, le latex coagulé peut être placé par couches minces sur des plaques de verre et séché au
soleil. Ce procédé n'est pas satisfaisant pour de grandes quantités, et il vaut mieux avoir
recours à un appareil de dessiccation quelconque. Le séchage se fait bien, en étendant le
latex coagulé sur des séchoirs, formés de toile écrue tendue sur un cadre de bois léger, pareil
à ceux employés pour les ardoises d'écoliers ; ces cadres doivent avoir la dimension voulue
pour s'adapter au séchoir employé.
Un petit séchoir à fruit s, américain, peut très bien convenir ; on peut construire un four à
sécher composé d'une chambre en briques de 3 pieds de haut, sur 3 pieds de large et 6 de
long (ces dimensions peuvent varier d'après les quantités des matières) 1 ; à l'opposé de cette
grille se trouve une cheminée à enlever la fumée du compartiment inférieur.
Pour obtenir une chaleur uniforme dans le compartiment supérieur, il est bon d'étendre sur
les plaques de fer une couche de sable d'un pouce ou deux d'épaisseur. Les châssis portant le
latex coagulé sont placés au-dessus de la chambre, de façon à former un toit ou couvercle
à l'ouverture ; la chaleur de la plaque de fer enlève l'humidité à une faible température.
Il est important de veiller à ce que la température à laquelle s'effectue la dessiccation, soit
aussi basse que possible. Un surchauffage détruirait le principe actif, de sorte qu'un produit
préparé sans soins, peut être inutile. En pratique, il faut donner simplement la température
nécessaire pour que la substance se dessèche avant que la décomposition ne puisse com-
mencer ; si ceci peut se faire sans que la température doive être élevée à plus de 100° Farh-
renheit, ce ne sera que mieux.
Quand la substance se dessèche, son volume diminue considérablement. Le contenu de
plusieurs plateaux peut être réuni sur un seul et le séchage ainsi continué.
Les plateaux vidés sont prêts pour recevoir une autre provision journalière de matière
fraîche.
Le séchage doit être continué jusqu'à ce que la substance soit friable et puisse être réduite
en poudre fine sans difficulté. La matière sèche réduite en poudre doit être blanche ou jau-
nâtre, à odeur caractéristique, mais pas nauséabonde. La poudre doit être emballée dans des
boites en fer blanc ou dans des bouteilles et soigneusement préservée du contact de l'air.
La mouture s'effectue facilement dans un moulin du type employé communément pour le café.
Pour moudre, il est bon de chauffer légèrement la papaïne.
-
h 1 Cette chambre est ouverte au sommet. A environ 1 pied du sommet, la chambre est divisée
horizontalement par une plaque de fer, et en dessous de la préparation se trouve une petite
grille de foyer, à l'extrémité.
Le suc laiteux s'écoule rapidement et peut être récolté dans une coupe placée en dessous
du fruit. Après un certain temps, l'écoulement diminue et le latex se coagule, dans le voisinage
de l'incision ; ce latex coagulé est soigneusement enlevé à J'aide du couteau de bois ou d'os
et il est ajouté à celui récolté dans la coupe. Le fruit n'est pas détaché de l'arbre et peut être
saigné plusieurs fois à deux ou trois jours d'intervalle.
Il est essentiel qu'aucun ustensile ou couteau en fer ne soit mis en contact avec le latex. On
ne doit employer que l'os ou le bois, et le latex doit être récolté dans des vases en terre, ou
dans des récipients en verre et non pas en fer blanc, car ils le noirciraient certainement.
Après la récolte, le suc se coagule rapidement formant un caillé d'un blanc de neige, à odeur
âcre, mais pas nauséabonde. S'il n'est pas séché de suite, il se décompose très vite, et quand
il se décompose, il exhale une odeur très désagréable.
La dessiccation doit donc être faite aussi rapi lement que possible. Quand on prépare de
fortes quantités, la récolte du latex doit être commencée très tôt le matin, et la dessiccation
doit commencer avant midi. De telle sorte le latex est suffisamment séché avant la nuit pour
pouvoir se conserver sans inconvénient jusqu'au lendemain, quand la dessiccation pourra être
complétée.
Séchage du latex. — Le séchage peut être fait de différentes manières. Par un temps sec et
chaud, le latex coagulé peut être placé par couches minces sur des plaques de verre et séché au
soleil. Ce procédé n'est pas satisfaisant pour de grandes quantités, et il vaut mieux avoir
recours à un appareil de dessiccation quelconque. Le séchage se fait bien, en étendant le
latex coagulé sur des séchoirs, formés de toile écrue tendue sur un cadre de bois léger, pareil
à ceux employés pour les ardoises d'écoliers ; ces cadres doivent avoir la dimension voulue
pour s'adapter au séchoir employé.
Un petit séchoir à fruit s, américain, peut très bien convenir ; on peut construire un four à
sécher composé d'une chambre en briques de 3 pieds de haut, sur 3 pieds de large et 6 de
long (ces dimensions peuvent varier d'après les quantités des matières) 1 ; à l'opposé de cette
grille se trouve une cheminée à enlever la fumée du compartiment inférieur.
Pour obtenir une chaleur uniforme dans le compartiment supérieur, il est bon d'étendre sur
les plaques de fer une couche de sable d'un pouce ou deux d'épaisseur. Les châssis portant le
latex coagulé sont placés au-dessus de la chambre, de façon à former un toit ou couvercle
à l'ouverture ; la chaleur de la plaque de fer enlève l'humidité à une faible température.
Il est important de veiller à ce que la température à laquelle s'effectue la dessiccation, soit
aussi basse que possible. Un surchauffage détruirait le principe actif, de sorte qu'un produit
préparé sans soins, peut être inutile. En pratique, il faut donner simplement la température
nécessaire pour que la substance se dessèche avant que la décomposition ne puisse com-
mencer ; si ceci peut se faire sans que la température doive être élevée à plus de 100° Farh-
renheit, ce ne sera que mieux.
Quand la substance se dessèche, son volume diminue considérablement. Le contenu de
plusieurs plateaux peut être réuni sur un seul et le séchage ainsi continué.
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fraîche.
Le séchage doit être continué jusqu'à ce que la substance soit friable et puisse être réduite
en poudre fine sans difficulté. La matière sèche réduite en poudre doit être blanche ou jau-
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