Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1902-08-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 août 1902 01 août 1902
Description : 1902/08/01 (A5,N8)-1902/08/31. 1902/08/01 (A5,N8)-1902/08/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6531740g
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
- Aller à la page de la table des matièresNP
- SOMMAIRE DU N°8
Pages- .......... Page(s) .......... 547
- .......... Page(s) .......... 571
- .......... Page(s) .......... 589
- .......... Page(s) .......... 591
- .......... Page(s) .......... 596
- Renseignements:
- 1° INDO-CHINE, FRANCE ET COLONIES FRANÇAISES
- 2° ÉTRANGER
- .......... Page(s) .......... 608
- .......... Page(s) .......... 610
- .......... Page(s) .......... 610
- .......... Page(s) .......... 612
- .......... Page(s) .......... 613
- .......... Page(s) .......... 615
- .......... Page(s) .......... 616
- Isobares du mois de juillet1902.
- Observations météorologiques de l'Indo-Chine pendant le mois de juin 1902.
— 579 —
comparaison des laques obtenues des Rhus et des Melanorrhea, il nous semble
que c'est là un critérium insuffisant, étant donné surtout les mélanges dont les
laques sont l'objet.
D'autre part, nous ne saurions tout à fait nous ranger à l'opinion émise par
M, Jacob de Cordemoy, car les Jfelanorrhea, d'habitat essentiellement tropical,
ne sauraient, semble-t-il, se rencontrer dans les régions élevées du Se-tchouan,
Proches du Thibet, où la mission Lyonnaise a rencontré le Ta mou tsH.
, Il est bien possible que les deux formes japonaises de Rhus se retrouvent
également en Chine, car les conditions climatériques du Yunnan, du
Koui-tchéou et du Chen-si paraissent plus favorables au Rhus vernicifera, et
celles du Kiang-si au Rhus succedanea, mais ce qui nous paraît en tous cas
vraisemblable, c'est que les Melanorrhea, au moins sous les formes connues,
n'existent pas en Chine et au Japon, où elles n'auraient pas manqué d'être
signalées.
Quoiqu'il en soit, la variété Dumoutieri signalée au Tonkin par Balansa, ne
doit pas être isolée, car les indigènes rapportent, qu'outre l'arbre bien connu
deux et cultivé pour la laque servant à l'ornement des boites, récipients el
objets de culte, il existe un arbre du même nom : cây son, notamment dans le
village de Dào sa (province de Hung-hoa), qui exsude un produit de qualité
inférieure, employé pour le calfatage des embarcations, pour enduire des
Paniers et des récipients, et enfin pour vernisser certaines poteries.
M. Dumoutier signale en outre dans son opuscule: « Essai sur la pharmacie
annamite », un Rhus qualifié de semi alalus et connu des indigènes sous le nom
indigène pour combattre la paralysie.
Nous n'entreprendrons pas, pour J'instant, de décrire les méthodes
employées pour l'extraction de la laque, nous réservant d'aborder cet
mtéressant sujet dans une notice sur les arbres à vernis qui fera suite à
celle-ci. Nous nous bornerons seulement à rapporter certains renseigne-
ments sur la culture du cây sO'/I,
Culture. — Le cây-son n'exige pas un sol spécial; il pousse même rapide-
ment dans les terrains rocailleux, impropres aux autres cultures. Les indigènes
opèrent les multiplications par semences, en place, à l'aide des graines obtenues
Par la dernière fructification de sujets adultes. Pour accélérer la germination,
ces graines sont ordinairement trempées dans l'eau, pendant trois ou quatre jours,
après quoi on les voit germer au bout de quarante-huit heures.
Le défrichement s'opère en octobre et novembre, puis on fait des trous
distants les uns des autres de deux mètres. Ces trous ont de dix a quinze centi-
mètres de profondeur sur vingt centimètres de coté. Dans chaque trou,
Préalablement garni de fumier, on place généralement cinq graines, dont une
à chaque angle et une au centre du trou, de manière à assurer au moins une
le\ée par trou. Le cây so-n prend très bien de repiquage et des sujets d'un
BULLETIN ÉCONOMIQUE 38
comparaison des laques obtenues des Rhus et des Melanorrhea, il nous semble
que c'est là un critérium insuffisant, étant donné surtout les mélanges dont les
laques sont l'objet.
D'autre part, nous ne saurions tout à fait nous ranger à l'opinion émise par
M, Jacob de Cordemoy, car les Jfelanorrhea, d'habitat essentiellement tropical,
ne sauraient, semble-t-il, se rencontrer dans les régions élevées du Se-tchouan,
Proches du Thibet, où la mission Lyonnaise a rencontré le Ta mou tsH.
, Il est bien possible que les deux formes japonaises de Rhus se retrouvent
également en Chine, car les conditions climatériques du Yunnan, du
Koui-tchéou et du Chen-si paraissent plus favorables au Rhus vernicifera, et
celles du Kiang-si au Rhus succedanea, mais ce qui nous paraît en tous cas
vraisemblable, c'est que les Melanorrhea, au moins sous les formes connues,
n'existent pas en Chine et au Japon, où elles n'auraient pas manqué d'être
signalées.
Quoiqu'il en soit, la variété Dumoutieri signalée au Tonkin par Balansa, ne
doit pas être isolée, car les indigènes rapportent, qu'outre l'arbre bien connu
deux et cultivé pour la laque servant à l'ornement des boites, récipients el
objets de culte, il existe un arbre du même nom : cây son, notamment dans le
village de Dào sa (province de Hung-hoa), qui exsude un produit de qualité
inférieure, employé pour le calfatage des embarcations, pour enduire des
Paniers et des récipients, et enfin pour vernisser certaines poteries.
M. Dumoutier signale en outre dans son opuscule: « Essai sur la pharmacie
annamite », un Rhus qualifié de semi alalus et connu des indigènes sous le nom
indigène pour combattre la paralysie.
Nous n'entreprendrons pas, pour J'instant, de décrire les méthodes
employées pour l'extraction de la laque, nous réservant d'aborder cet
mtéressant sujet dans une notice sur les arbres à vernis qui fera suite à
celle-ci. Nous nous bornerons seulement à rapporter certains renseigne-
ments sur la culture du cây sO'/I,
Culture. — Le cây-son n'exige pas un sol spécial; il pousse même rapide-
ment dans les terrains rocailleux, impropres aux autres cultures. Les indigènes
opèrent les multiplications par semences, en place, à l'aide des graines obtenues
Par la dernière fructification de sujets adultes. Pour accélérer la germination,
ces graines sont ordinairement trempées dans l'eau, pendant trois ou quatre jours,
après quoi on les voit germer au bout de quarante-huit heures.
Le défrichement s'opère en octobre et novembre, puis on fait des trous
distants les uns des autres de deux mètres. Ces trous ont de dix a quinze centi-
mètres de profondeur sur vingt centimètres de coté. Dans chaque trou,
Préalablement garni de fumier, on place généralement cinq graines, dont une
à chaque angle et une au centre du trou, de manière à assurer au moins une
le\ée par trou. Le cây so-n prend très bien de repiquage et des sujets d'un
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