Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1902-08-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 août 1902 01 août 1902
Description : 1902/08/01 (A5,N8)-1902/08/31. 1902/08/01 (A5,N8)-1902/08/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6531740g
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
- Aller à la page de la table des matièresNP
- SOMMAIRE DU N°8
Pages- .......... Page(s) .......... 547
- .......... Page(s) .......... 571
- .......... Page(s) .......... 589
- .......... Page(s) .......... 591
- .......... Page(s) .......... 596
- Renseignements:
- 1° INDO-CHINE, FRANCE ET COLONIES FRANÇAISES
- 2° ÉTRANGER
- .......... Page(s) .......... 608
- .......... Page(s) .......... 610
- .......... Page(s) .......... 610
- .......... Page(s) .......... 612
- .......... Page(s) .......... 613
- .......... Page(s) .......... 615
- .......... Page(s) .......... 616
- Isobares du mois de juillet1902.
- Observations météorologiques de l'Indo-Chine pendant le mois de juin 1902.
- 553 -
De Phan-ri à Phan-rang. — Au delà de Phan-ri, la route s'engage parmi
les dunes de sable qui couvrent la côte sur une profondeur de quatre à cinq
kilomètres; il ne faudrait pourtant pas croire que cette zone est absolument
sterile ; on est tout surpris, en parcourant la région, d'y trouver de verdoyantes
oasis qui élèvent les cimes de feurs aréquiers au-dessus de la maigre végétation
arbustive environnante.
Les dunes qui reposent sur un sous-sol argileux, s'opposent, en bien des
points, à l'écoulement de l'eau vers la mer : il s'est formé des mares, au bord
desquelles l'herbe a poussé peu à peu, enrichissant lentement le sol de ses
débris organiques.
Les habitants de la région ont dû se masser auprès de ces points d'eau,
cultivant péniblement un sol qui, d'abord ingrat, s'est amélioré dans la suite,
permettant la vigoureuse poussée des cocotiers et des aréquiers, qui maintenant
abritent des villages importants près desquels s'étendent des rizières assez
fertiles et des cultures de patates et de plantes vivrières. -
En arrière des dunes de Hoa-da, vers le Song Lang-Song, s'appuyant au
Nui-nang, s'étend un plateau sableux, couvert d'herbes et de brousse clairsemée,
, ou l'élevage du mouton pourrait être tenté avec quelques chances de succès.
L'eau affleure en certains points et l'installation de quelques norias à vent
permettrait l'irrigation et la création de pâturages qui, en saison sèche, fourni-
raient la nourriture au bétail. ,.
A partir de Tan-linh, toute la basse vallée du Song Lang-Song est occupée
Par des rizières et quelques champs de tabac.
Du Song Lang-Song au Song Cau, la forêt, occupée en quelques points par les
indigènes, couvre la région ; mais lorsqu'on aborde la partie basse de la vallée
du Song Cau (plaine de Phan-rang) à laquelle on accède par le Song Bieu, on
Y retrouve les éléments de richesse des plaines de Phan-thiêt et de Phan-ri.
Les rizières couvrent des surfaces importantes, dont l'étendue va sans-cesse
croissant, grâce aux travaux de canalisation entrepris par les Pères de la Mission
et par le baron Pérignon, sur la rive gauche. Sur la rive droite, la réfection
Prochaine d'un vieux canal creusé par les Chams, activera aussi le développe-
ment de la production rizicole. En remontant dans la vallée à quelques
kilomètres au-dessus du poste administratif, les parcelles sablonneuses de
terrain que ne peut utiliser la culture du riz, portent du tabac et du ricin.
Phan-rang. — Depuis les travaux entrepris sur la route et sur le plateau du
Lang-Bian, l'importance de Phan-rang a augmenté; son mouvement commercial
s'est considérablement développé surtout aux importations. Mais si la croissance
du chiffre des entrées est à certains égards accidentelle, les statistiques des
trois dernières années constatent un mouvement marqué, quoique faible, sur la
progression du chiffre des exportations. Pour le riz et le paddy, en particulier,
malgré l'afflux énorme des travailleurs qu'il a fallu nourrir, et malgré l'impor-
tation accrue de cette dernière denrée, le chiffre des sorties excède de plus
d'un millier de tonnes le chiffre des entrées. Nul doute que sous peu cette
De Phan-ri à Phan-rang. — Au delà de Phan-ri, la route s'engage parmi
les dunes de sable qui couvrent la côte sur une profondeur de quatre à cinq
kilomètres; il ne faudrait pourtant pas croire que cette zone est absolument
sterile ; on est tout surpris, en parcourant la région, d'y trouver de verdoyantes
oasis qui élèvent les cimes de feurs aréquiers au-dessus de la maigre végétation
arbustive environnante.
Les dunes qui reposent sur un sous-sol argileux, s'opposent, en bien des
points, à l'écoulement de l'eau vers la mer : il s'est formé des mares, au bord
desquelles l'herbe a poussé peu à peu, enrichissant lentement le sol de ses
débris organiques.
Les habitants de la région ont dû se masser auprès de ces points d'eau,
cultivant péniblement un sol qui, d'abord ingrat, s'est amélioré dans la suite,
permettant la vigoureuse poussée des cocotiers et des aréquiers, qui maintenant
abritent des villages importants près desquels s'étendent des rizières assez
fertiles et des cultures de patates et de plantes vivrières. -
En arrière des dunes de Hoa-da, vers le Song Lang-Song, s'appuyant au
Nui-nang, s'étend un plateau sableux, couvert d'herbes et de brousse clairsemée,
, ou l'élevage du mouton pourrait être tenté avec quelques chances de succès.
L'eau affleure en certains points et l'installation de quelques norias à vent
permettrait l'irrigation et la création de pâturages qui, en saison sèche, fourni-
raient la nourriture au bétail. ,.
A partir de Tan-linh, toute la basse vallée du Song Lang-Song est occupée
Par des rizières et quelques champs de tabac.
Du Song Lang-Song au Song Cau, la forêt, occupée en quelques points par les
indigènes, couvre la région ; mais lorsqu'on aborde la partie basse de la vallée
du Song Cau (plaine de Phan-rang) à laquelle on accède par le Song Bieu, on
Y retrouve les éléments de richesse des plaines de Phan-thiêt et de Phan-ri.
Les rizières couvrent des surfaces importantes, dont l'étendue va sans-cesse
croissant, grâce aux travaux de canalisation entrepris par les Pères de la Mission
et par le baron Pérignon, sur la rive gauche. Sur la rive droite, la réfection
Prochaine d'un vieux canal creusé par les Chams, activera aussi le développe-
ment de la production rizicole. En remontant dans la vallée à quelques
kilomètres au-dessus du poste administratif, les parcelles sablonneuses de
terrain que ne peut utiliser la culture du riz, portent du tabac et du ricin.
Phan-rang. — Depuis les travaux entrepris sur la route et sur le plateau du
Lang-Bian, l'importance de Phan-rang a augmenté; son mouvement commercial
s'est considérablement développé surtout aux importations. Mais si la croissance
du chiffre des entrées est à certains égards accidentelle, les statistiques des
trois dernières années constatent un mouvement marqué, quoique faible, sur la
progression du chiffre des exportations. Pour le riz et le paddy, en particulier,
malgré l'afflux énorme des travailleurs qu'il a fallu nourrir, et malgré l'impor-
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