Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1902-07-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 juillet 1902 01 juillet 1902
Description : 1902/07/01 (A5,N7)-1902/07/31. 1902/07/01 (A5,N7)-1902/07/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6531739t
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- SOMMAIRE DU N°7
Pages- .......... Page(s) .......... 493
- .......... Page(s) .......... 508
- .......... Page(s) .......... 510
- .......... Page(s) .......... 519
- .......... Page(s) .......... 521
- Enseignements:
- .......... Page(s) .......... 528
- .......... Page(s) .......... 538
- Observations météorologiques de l'Indo-Chine pendant le mois de mai 1902.
Le LA BUON ou RHAPIS A FEUILLES D'ÉVENTAIL
i
Rhapis flabelliformis (L'hérit) des Palmiers.
Généralités. - Le là buôn, connu à Saigon sous le nom de paillotte blanche, est un
palmier qui végète dans les terrains bas el un peu abrités ; il est très fréquent dans certaines
provinces de Cochinchine et du Cambodge, notamment dans la province de Kratié où il en existe
de beaux peuplements, entre le Suôi Riu et le Soc cam lét Il ne végète bien dans
province de Thú-dâu-Môt (Cochinchine) qu'au-delà du Can-lê, sur le territoire du canton m01
de Lôc-ninh, où il est relativement peu exploité, tant à cause de l'éloignement de tout centre
important, que du manque de voies de communications fluviales.
Le tronc du lâ buôn, qui atteint de 4 à 6 mètres de hauteur, n'est pas utilisé par les indige-
nés ; ses fruits, qui arrivent à maturité en mai-juin, sont recherchés par les Mois et les Cambod-
giens pour empoisonner les cours d'eau et capturer ainsi les poissons ; ses feuilles servent a
divers usages.
Selon le dire des indigènes, le lâ buôn ne fructifie qu'une seule fois, puis dépérit et meurt
un an après 1, ou deux au plus tard 2..
Emploi des feuilles. — Les feuilles du la buôn sont très résistantes et lisses ; elles peu-
vent être polies à l'aide d'un morceau d'étoffe enduit d'huile de bois, ou avec un tampon con-
tenant du son ou de la cire ; leur hauteur varie entre1 III 50 et 3 m environ. Elles sont utilisées
pour couvrir les habitations, pour la confection des voiles des barques de mer et de rivière,
pour faire des nattes, des liens, des sacs, des chapeaux, et servent enfin à confectionner les
paillottes des sampans et dès voitures.
Les parties dures de la tige servent à faire des arcs, des arbalètes, des flèches et des canne.
Les feuilles destinées à couvrir les habitations sont divisées en deux parties dans le sens de la
longueur et débarrassées de leur nervure médiane inutile et lourde ; elles doivent avoir Pour
cela leur entier développement et être suffisamment sèches au moment de leur emploi. Ce genre
de toiture est d'assez courte durée, aussi n'est-il employé que dans les régions où le tranh 3 e
la paillotte d'eau (lâ dù-a nu-ô-c) 4 font complètement défaut. Pour tous les autres usages, les
indigènes n'emploient que les jeunes feuilles pas encore ouvertes et, pour éviter la moisissure
qui les rendrait rapidement inutilisables, doit-on aussitôt après leur abatage les débiter et eX
poser toutes leurs parties en plein air, jusqu'à complète dessication.
Les liens en lâ bûôn, connus à Thu-dâu-Môt sous le nom de dây sông lâ, proviennent des petites
côtes de la feuille; ils ont environ 1 ni 50 de long et valent de 0 02 à 0$04 le cent (c'est-a
dire de 5 à 10 centimes).
Ces liens sont employés principalement pour faire les bordures et attaches de petits paniers
de luxe dont le corps est en rotin et en bambou.
1 Un arbre ayant déjà fructifié a été mis en observation pour vérifier le fait.
2 Certaines espèces de palmiers, telles que les Corypha de la tribu des Sabalinées et
Arenga de la tribu des Arécinées sont monocarpiennes, c'est-à-dire que l'inflorescence est
terminale et qu'elles ne fleurissent qu'une fois. Cette floraison épuise tous les aliments de réserve,
accumulés dans le stipe, qui ne tarde pas à se dessécher (N. D. L. R.)
3 Saccharum specatum. _IIDC:
4 Nipa fruticans (Thumb). Palmier d'eau des estuaires des fleuves de l'Asie, dont les teulIJVV
sont utilisées en Cochinchine pour couvrir les maisons indigènes.
i
Rhapis flabelliformis (L'hérit) des Palmiers.
Généralités. - Le là buôn, connu à Saigon sous le nom de paillotte blanche, est un
palmier qui végète dans les terrains bas el un peu abrités ; il est très fréquent dans certaines
provinces de Cochinchine et du Cambodge, notamment dans la province de Kratié où il en existe
de beaux peuplements, entre le Suôi Riu et le Soc cam lét Il ne végète bien dans
province de Thú-dâu-Môt (Cochinchine) qu'au-delà du Can-lê, sur le territoire du canton m01
de Lôc-ninh, où il est relativement peu exploité, tant à cause de l'éloignement de tout centre
important, que du manque de voies de communications fluviales.
Le tronc du lâ buôn, qui atteint de 4 à 6 mètres de hauteur, n'est pas utilisé par les indige-
nés ; ses fruits, qui arrivent à maturité en mai-juin, sont recherchés par les Mois et les Cambod-
giens pour empoisonner les cours d'eau et capturer ainsi les poissons ; ses feuilles servent a
divers usages.
Selon le dire des indigènes, le lâ buôn ne fructifie qu'une seule fois, puis dépérit et meurt
un an après 1, ou deux au plus tard 2..
Emploi des feuilles. — Les feuilles du la buôn sont très résistantes et lisses ; elles peu-
vent être polies à l'aide d'un morceau d'étoffe enduit d'huile de bois, ou avec un tampon con-
tenant du son ou de la cire ; leur hauteur varie entre1 III 50 et 3 m environ. Elles sont utilisées
pour couvrir les habitations, pour la confection des voiles des barques de mer et de rivière,
pour faire des nattes, des liens, des sacs, des chapeaux, et servent enfin à confectionner les
paillottes des sampans et dès voitures.
Les parties dures de la tige servent à faire des arcs, des arbalètes, des flèches et des canne.
Les feuilles destinées à couvrir les habitations sont divisées en deux parties dans le sens de la
longueur et débarrassées de leur nervure médiane inutile et lourde ; elles doivent avoir Pour
cela leur entier développement et être suffisamment sèches au moment de leur emploi. Ce genre
de toiture est d'assez courte durée, aussi n'est-il employé que dans les régions où le tranh 3 e
la paillotte d'eau (lâ dù-a nu-ô-c) 4 font complètement défaut. Pour tous les autres usages, les
indigènes n'emploient que les jeunes feuilles pas encore ouvertes et, pour éviter la moisissure
qui les rendrait rapidement inutilisables, doit-on aussitôt après leur abatage les débiter et eX
poser toutes leurs parties en plein air, jusqu'à complète dessication.
Les liens en lâ bûôn, connus à Thu-dâu-Môt sous le nom de dây sông lâ, proviennent des petites
côtes de la feuille; ils ont environ 1 ni 50 de long et valent de 0 02 à 0$04 le cent (c'est-a
dire de 5 à 10 centimes).
Ces liens sont employés principalement pour faire les bordures et attaches de petits paniers
de luxe dont le corps est en rotin et en bambou.
1 Un arbre ayant déjà fructifié a été mis en observation pour vérifier le fait.
2 Certaines espèces de palmiers, telles que les Corypha de la tribu des Sabalinées et
Arenga de la tribu des Arécinées sont monocarpiennes, c'est-à-dire que l'inflorescence est
terminale et qu'elles ne fleurissent qu'une fois. Cette floraison épuise tous les aliments de réserve,
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3 Saccharum specatum. _IIDC:
4 Nipa fruticans (Thumb). Palmier d'eau des estuaires des fleuves de l'Asie, dont les teulIJVV
sont utilisées en Cochinchine pour couvrir les maisons indigènes.
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