Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1902-07-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 juillet 1902 01 juillet 1902
Description : 1902/07/01 (A5,N7)-1902/07/31. 1902/07/01 (A5,N7)-1902/07/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6531739t
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- SOMMAIRE DU N°7
Pages- .......... Page(s) .......... 493
- .......... Page(s) .......... 508
- .......... Page(s) .......... 510
- .......... Page(s) .......... 519
- .......... Page(s) .......... 521
- Enseignements:
- .......... Page(s) .......... 528
- .......... Page(s) .......... 538
- Observations météorologiques de l'Indo-Chine pendant le mois de mai 1902.
- 502 -
sur une large marmite évasée où une certaine quantité d'eau est déjà en
ébullition. Les vapeurs traversent la masse qui est retirée lorsque l'opération
paraît être suffisante. La cuisson à la vapeur demande chaque fois quatre ou
cinq minutes et se fait pour la quantité nécessaire à la confection d'une galette-
tourteau. Comme dans un pressoir il entre trente galettes, il faut compter
plus de deux heures pour préparer le quantum utile au pressoir. On prépare
alors des galettes dans des cercles en fer. Pour cela, on pose un premier
cercle sur le sol; on le couvre d'un lot de paille; on verse dessus la pâte
chauffée, puis, trois ou quatre nouveaux cercles sont posés sur le premier dans
lesquels on ajoute de la pâle que l'on tasse avec les pieds. On retire ensuite
un ou deux cercles de façon à n'en laisser que deux ou trois ; ceux de dessus
et de dessous sont à arêtes vives qui avec la paille formant chapeau, maintiennent
la matière pâteuse. Le pressoir à bélier est alors garni de trente cercles
chargés de pâte. Cet appareil de pressage, pour primitif qu'il soit, diffère
beaucoup de la presse employée par les indigènes en Indo-Chine; sa descrip-
tion ne manque donc pas d'intérêt.
Que l'on s'imagine, solidement amarré à des poutres fixées au plafond et
au plancher, un gros tronc d'arbre fendu dans la sens de la longueur et dont
les deux parties sont exactement évidées selon le diamètre d'une même
circonférence, de telle façon que les deux pièces placées l'une sur l'autre en-
castrent les cercles contenant les galettes préparées, c'est-à-dire la matière à
exprimer. C'est alors que l'on fait glisser entre ces cercles des poutrelles
taillées en sifflet que l'on coince avec un lourd et puissant bélier. Celui-ci
est attaché à un bordage fixé au plafond et manœuvré par deux ouvriers
habiles. L'huile est reçue dans un récipient placé à l'extrémité du tronc
d'arbre inférieur, d'où elle sort par une petite canalisation légèrement inclinée.
Pour éviter les quelques impuretés qui pourraient s'y glisser, le fabricant
place quelquefois au-dessus du récipient un linge faisant office de filtre.
On procède à une deuxième opération totale, c'est-à-dire on remet le
tourteau en farine, on chauffe de nouveau à la vapeur d'eau, on referme les
cercles, puis 0n écrase au pressoir à bélier.
Fabrication du pi-iéou. — Pour le pi-iéou, huile concrète, supé-
rieure, très blanche, extraite, comme nous le savons, du péricarpe, on
sépare la matière blanchâtre qui enveloppe entièrement la petite amande.
Pour effectuer celte opération on se sert de deux pierres meulières, circulaires,
superposées, et portant des rainures concentriques partant du centre. La pierre
du dessous est immobile tandis que celle du dessus est actionnée et mise en
mouvement par deux ou trois hommes qui lui impriment un mouvement de
rotation. Dans la partie supérieure de la pierre mobile est pratiqué un
orifice pour le glissement des graines dans les rainures. Ce moulin décortique
en quelque sorte le fruit sans écraser la graine intérieure ; il ne fait qu'enlever
la pulpe blanchâtre nécessaire à la fabrication du pi-iéou.
sur une large marmite évasée où une certaine quantité d'eau est déjà en
ébullition. Les vapeurs traversent la masse qui est retirée lorsque l'opération
paraît être suffisante. La cuisson à la vapeur demande chaque fois quatre ou
cinq minutes et se fait pour la quantité nécessaire à la confection d'une galette-
tourteau. Comme dans un pressoir il entre trente galettes, il faut compter
plus de deux heures pour préparer le quantum utile au pressoir. On prépare
alors des galettes dans des cercles en fer. Pour cela, on pose un premier
cercle sur le sol; on le couvre d'un lot de paille; on verse dessus la pâte
chauffée, puis, trois ou quatre nouveaux cercles sont posés sur le premier dans
lesquels on ajoute de la pâle que l'on tasse avec les pieds. On retire ensuite
un ou deux cercles de façon à n'en laisser que deux ou trois ; ceux de dessus
et de dessous sont à arêtes vives qui avec la paille formant chapeau, maintiennent
la matière pâteuse. Le pressoir à bélier est alors garni de trente cercles
chargés de pâte. Cet appareil de pressage, pour primitif qu'il soit, diffère
beaucoup de la presse employée par les indigènes en Indo-Chine; sa descrip-
tion ne manque donc pas d'intérêt.
Que l'on s'imagine, solidement amarré à des poutres fixées au plafond et
au plancher, un gros tronc d'arbre fendu dans la sens de la longueur et dont
les deux parties sont exactement évidées selon le diamètre d'une même
circonférence, de telle façon que les deux pièces placées l'une sur l'autre en-
castrent les cercles contenant les galettes préparées, c'est-à-dire la matière à
exprimer. C'est alors que l'on fait glisser entre ces cercles des poutrelles
taillées en sifflet que l'on coince avec un lourd et puissant bélier. Celui-ci
est attaché à un bordage fixé au plafond et manœuvré par deux ouvriers
habiles. L'huile est reçue dans un récipient placé à l'extrémité du tronc
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Pour éviter les quelques impuretés qui pourraient s'y glisser, le fabricant
place quelquefois au-dessus du récipient un linge faisant office de filtre.
On procède à une deuxième opération totale, c'est-à-dire on remet le
tourteau en farine, on chauffe de nouveau à la vapeur d'eau, on referme les
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rieure, très blanche, extraite, comme nous le savons, du péricarpe, on
sépare la matière blanchâtre qui enveloppe entièrement la petite amande.
Pour effectuer celte opération on se sert de deux pierres meulières, circulaires,
superposées, et portant des rainures concentriques partant du centre. La pierre
du dessous est immobile tandis que celle du dessus est actionnée et mise en
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rotation. Dans la partie supérieure de la pierre mobile est pratiqué un
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