Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1902-07-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 juillet 1902 01 juillet 1902
Description : 1902/07/01 (A5,N7)-1902/07/31. 1902/07/01 (A5,N7)-1902/07/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6531739t
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
- Aller à la page de la table des matièresNP
- SOMMAIRE DU N°7
Pages- .......... Page(s) .......... 493
- .......... Page(s) .......... 508
- .......... Page(s) .......... 510
- .......... Page(s) .......... 519
- .......... Page(s) .......... 521
- Enseignements:
- .......... Page(s) .......... 528
- .......... Page(s) .......... 538
- Observations météorologiques de l'Indo-Chine pendant le mois de mai 1902.
— 500 —
coloration des soies. C'est pourquoi on le rencontre autour des habitations
indigènes, sur les accotements des digues et dans les régions boisées facilement
accessibles, conduit généralement en têtard 1.
Les indigènes attribuent le fait de sa multiplication à certains oiseaux qui,très
avides de ses graines, les répandent sur toute l'entendue des territoires où on le
rencontre à l'état sauvage.
Deux fois par an, aux mois de juin et de décembre, les indigènes coupent
régulièrement tous les jeunes rameaux, qu'ils s'empressent de porter aux tein-
turiers.
Les fruits dont les indigènes ignorent le profit qu'ils en pourraient tirer, sont
abandonnés, mais ils doivent être bien peu nombreux sur les arbres soumis
à cette pratique de la double coupe de la plus grande partie des organes de
végétation. La plus nuisible de ces deux coupes à la fructification est sans contre-
dit celle effectuée au mois de juin, car c'est au mois de mai qu'a lieu la florai-
son. Sur des rameaux vendus à la porte de certains teinturiers indigènes, nous
avons pu constater la présence de petits fruits de la grosseur d'un petit pois. La
seconde coupe a moins d'importance et paraîtrait même nécessaire, comme
nous le verrons un peu plus loin.
Le cây soi nourrit communément un parasite de l'ordre des Lépidoptères
dont la soie aurait une certaine analogie avec le tussor, mais comme elle est
agglutinée par une matière cireuse difficile à séparer, elle est d'un dévidage très
malaisé.
Le bois du cây soi, de moyenne valeur, peut être utilisé au tournage, pour la
confection de pieds de tables et de différents objets de menuiserie.
Le Stillingia sebifera est en outre très répandu dans les provinces chinoises
du Se-tchouan, du Koui-tchéou, dans toute la partie Ouest du Hou-nam et du
Hou-pé et aussi dans le Chen-si, le Ngan-houei, le Kiang-sou, le Kiang-si, le
Tché-kiang et enfin dans certaines parties du Yunnan Nord.
Comme nous allons le voir, les produits commerciaux obtenus du traitement
de ses semences donnent lieu à d'importants trafics et si les remarques que
nous allons emprunter au rapport de M. Grosjean, membre de la Mission
Lyonnaise en Chine 2, doivent être pour nous un enseignement, nous ne
pouvons qu'éprouver le regret de voir la production du cây soi limitée, aU
Tonkin, aux besoins de la teinturerie indigène, rapport très minime d'ailleurs
et assez secondaire.
1 On donne ce nom aux arbres dont le tronc est brusquement terminé par une touffe cortfpa® e
■ des rameaux que l'on coupe tous les ans pour certains usages, comme en France les saules
destinés à fournir l'osier. Avec l'âge et par suite de coupes successives, le sommet du tronc
grossit et simule grossièrement une sorte de tête.
2 Rapport inséré dans le compte rendu de la Mission Lyonnaise en Chine. (Rapports sur les
corps gras et leurs dérivés, page 385).
coloration des soies. C'est pourquoi on le rencontre autour des habitations
indigènes, sur les accotements des digues et dans les régions boisées facilement
accessibles, conduit généralement en têtard 1.
Les indigènes attribuent le fait de sa multiplication à certains oiseaux qui,très
avides de ses graines, les répandent sur toute l'entendue des territoires où on le
rencontre à l'état sauvage.
Deux fois par an, aux mois de juin et de décembre, les indigènes coupent
régulièrement tous les jeunes rameaux, qu'ils s'empressent de porter aux tein-
turiers.
Les fruits dont les indigènes ignorent le profit qu'ils en pourraient tirer, sont
abandonnés, mais ils doivent être bien peu nombreux sur les arbres soumis
à cette pratique de la double coupe de la plus grande partie des organes de
végétation. La plus nuisible de ces deux coupes à la fructification est sans contre-
dit celle effectuée au mois de juin, car c'est au mois de mai qu'a lieu la florai-
son. Sur des rameaux vendus à la porte de certains teinturiers indigènes, nous
avons pu constater la présence de petits fruits de la grosseur d'un petit pois. La
seconde coupe a moins d'importance et paraîtrait même nécessaire, comme
nous le verrons un peu plus loin.
Le cây soi nourrit communément un parasite de l'ordre des Lépidoptères
dont la soie aurait une certaine analogie avec le tussor, mais comme elle est
agglutinée par une matière cireuse difficile à séparer, elle est d'un dévidage très
malaisé.
Le bois du cây soi, de moyenne valeur, peut être utilisé au tournage, pour la
confection de pieds de tables et de différents objets de menuiserie.
Le Stillingia sebifera est en outre très répandu dans les provinces chinoises
du Se-tchouan, du Koui-tchéou, dans toute la partie Ouest du Hou-nam et du
Hou-pé et aussi dans le Chen-si, le Ngan-houei, le Kiang-sou, le Kiang-si, le
Tché-kiang et enfin dans certaines parties du Yunnan Nord.
Comme nous allons le voir, les produits commerciaux obtenus du traitement
de ses semences donnent lieu à d'importants trafics et si les remarques que
nous allons emprunter au rapport de M. Grosjean, membre de la Mission
Lyonnaise en Chine 2, doivent être pour nous un enseignement, nous ne
pouvons qu'éprouver le regret de voir la production du cây soi limitée, aU
Tonkin, aux besoins de la teinturerie indigène, rapport très minime d'ailleurs
et assez secondaire.
1 On donne ce nom aux arbres dont le tronc est brusquement terminé par une touffe cortfpa® e
■ des rameaux que l'on coupe tous les ans pour certains usages, comme en France les saules
destinés à fournir l'osier. Avec l'âge et par suite de coupes successives, le sommet du tronc
grossit et simule grossièrement une sorte de tête.
2 Rapport inséré dans le compte rendu de la Mission Lyonnaise en Chine. (Rapports sur les
corps gras et leurs dérivés, page 385).
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.93%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.93%.
- Auteurs similaires Indochine française Indochine française /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Indochine française" or dc.contributor adj "Indochine française")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 43/95
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k6531739t/f43.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k6531739t/f43.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k6531739t/f43.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k6531739t
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k6531739t
Facebook
Twitter