Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1902-06-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 juin 1902 01 juin 1902
Description : 1902/06/01 (A5,N6)-1902/06/30. 1902/06/01 (A5,N6)-1902/06/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6531738d
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- SOMMAIRE DU N° 6
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- Renseignements:
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- Observations météorologiques de l'Indo-Chine pendant le mois d'avril 1902.
- 422 -
Le coton et l'ortie de Chine pourraient également donner lieu à une assez
grande production sur ce sol engraissé par une inondation périodique d'une
régularité presque mathématique.
Le cardamome se cultive dans les fortes terres rougeâtres de certaines rr,on^
gnes du sud de la province. La malaria qui y règne en maîtresse a, jusque la,
gnes du tt 1 la province. La d, règne en maîtresse a, JUsqtie là,
laissé cette culture aux mains d'autochtones à peu près réfractaires à cette
fièvre. La production de cette plante médicinale n'est, du reste, guère suscep
jble d'augmentation, les quelques centaines de piculs fournis par l'Indo.Chlne
suffisant largement à la consommation mondiale.
L'élevage des bestiaux, surtout des bœufs, est très en honneur à Battambaog
comme dans tout le Cambodge. Malheureusement des épizooties répétées oot
considérablement diminué les troupeaux, que l'exportation des génisses par le:
malabars ne contribue pas à augmenter. Le Gouverneur seul, avec quelql,e^
mandarins, fait un peu l'élevage du cheval.
Ce même fonctionnaire a un petit troupeau de moutons, tous nés dariz le
pays, ce qui semble démontrer que cet élevage pourrait être fait.
20 Au point de vue industriel, Battambang n'est pas mieux partagé que se
voisins, Khmers ou Siamois. Et pourtant, individuellement, le Cambodgien e
industrieux et adroit; il peut se confectionner tout ce dont il a besoin e
outils, ustensiles, vêtements et maisons. Mais l'industrie, comme mode uniqu
de gagner sa vie, lui est inconnue, ou à peu près. Il ignore l'usine, l'atelier e
la question ouvrière; pour lui, la vie est restée large, facile et de plein auj
Riche de par sa terre féconde et ses cours d'eau poisonneux, sa volonté setl e
limite sa production. L'esclavage pour dettes, à la mode antique, existant enco
à Battambang, lorsqu'un procès l'a ruiné ou que le jeu lui a tout pris, il se ven
facilement lui et sa famille, certain de trouver la plupart du temps, vivres, Cl
vert, protection et paresse chez son maître. Le mandarin khmer, siamois, i t
généralement peu travailler ses esclaves qui sont pour lui une forme visible,
tangible de richesse ; richesse qui du reste ne s'amoindrit pas à l'usage, la
restant toujours la même, et les petits services rendus par l'esclave compensa
très largement sa nourriture.
Heureusement pour l'essor économique du pays, le Chinois est là. C'est at j
qu'est dû le semblant d'industrie du pays : briqueteries, chaufourneries, seierics;
c'est à lui qu'est due l'extension prise par l'industrie des transports par barlle
pour les riz et les poissons; c'est lui qui fait planter le riz et prendre le pOlSsO
en quantités de plus en plus grandes. Mais par contre, c'est lui qui, posséda
tous les fructueux fermages et les jeux, draîne à son profit tout l'argent de ce
prospérité croissante.
Les Annamites de nos provinces, bons pêcheurs, grands bûcherons, bons co
tructeurs de bateaux, aident le Chinois à secouer la torpeur— un peu plus apa
rente que réelle — de gens auxquels la quasi certitude de voir leurs mandai
Le coton et l'ortie de Chine pourraient également donner lieu à une assez
grande production sur ce sol engraissé par une inondation périodique d'une
régularité presque mathématique.
Le cardamome se cultive dans les fortes terres rougeâtres de certaines rr,on^
gnes du sud de la province. La malaria qui y règne en maîtresse a, jusque la,
gnes du tt 1 la province. La d, règne en maîtresse a, JUsqtie là,
laissé cette culture aux mains d'autochtones à peu près réfractaires à cette
fièvre. La production de cette plante médicinale n'est, du reste, guère suscep
jble d'augmentation, les quelques centaines de piculs fournis par l'Indo.Chlne
suffisant largement à la consommation mondiale.
L'élevage des bestiaux, surtout des bœufs, est très en honneur à Battambaog
comme dans tout le Cambodge. Malheureusement des épizooties répétées oot
considérablement diminué les troupeaux, que l'exportation des génisses par le:
malabars ne contribue pas à augmenter. Le Gouverneur seul, avec quelql,e^
mandarins, fait un peu l'élevage du cheval.
Ce même fonctionnaire a un petit troupeau de moutons, tous nés dariz le
pays, ce qui semble démontrer que cet élevage pourrait être fait.
20 Au point de vue industriel, Battambang n'est pas mieux partagé que se
voisins, Khmers ou Siamois. Et pourtant, individuellement, le Cambodgien e
industrieux et adroit; il peut se confectionner tout ce dont il a besoin e
outils, ustensiles, vêtements et maisons. Mais l'industrie, comme mode uniqu
de gagner sa vie, lui est inconnue, ou à peu près. Il ignore l'usine, l'atelier e
la question ouvrière; pour lui, la vie est restée large, facile et de plein auj
Riche de par sa terre féconde et ses cours d'eau poisonneux, sa volonté setl e
limite sa production. L'esclavage pour dettes, à la mode antique, existant enco
à Battambang, lorsqu'un procès l'a ruiné ou que le jeu lui a tout pris, il se ven
facilement lui et sa famille, certain de trouver la plupart du temps, vivres, Cl
vert, protection et paresse chez son maître. Le mandarin khmer, siamois, i t
généralement peu travailler ses esclaves qui sont pour lui une forme visible,
tangible de richesse ; richesse qui du reste ne s'amoindrit pas à l'usage, la
restant toujours la même, et les petits services rendus par l'esclave compensa
très largement sa nourriture.
Heureusement pour l'essor économique du pays, le Chinois est là. C'est at j
qu'est dû le semblant d'industrie du pays : briqueteries, chaufourneries, seierics;
c'est à lui qu'est due l'extension prise par l'industrie des transports par barlle
pour les riz et les poissons; c'est lui qui fait planter le riz et prendre le pOlSsO
en quantités de plus en plus grandes. Mais par contre, c'est lui qui, posséda
tous les fructueux fermages et les jeux, draîne à son profit tout l'argent de ce
prospérité croissante.
Les Annamites de nos provinces, bons pêcheurs, grands bûcherons, bons co
tructeurs de bateaux, aident le Chinois à secouer la torpeur— un peu plus apa
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