Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1902-06-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 juin 1902 01 juin 1902
Description : 1902/06/01 (A5,N6)-1902/06/30. 1902/06/01 (A5,N6)-1902/06/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6531738d
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- SOMMAIRE DU N° 6
Pages- .......... Page(s) .......... 379
- .......... Page(s) .......... 393
- .......... Page(s) .......... 420
- .......... Page(s) .......... 433
- Renseignements:
- .......... Page(s) .......... 440
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- .......... Page(s) .......... 448
- Observations météorologiques de l'Indo-Chine pendant le mois d'avril 1902.
— 391 —
cc Les premiers produits sont aqueux et de qualité moyenne; ils doivent être
« concentrés dans des jarres de terre qu'on expose au soleil, ou qu'on chauffe.
« ans la cuve la fermentation continue, et on obtient encore deux ou trois
ai1 Lies couches de liquides formant les meilleures sortes. - Le résidu addi-
« tionné d'eau fournit enfin une eau de poisson très inférieure, consommée
cc Sll la côte. L'opération entière dure près de six mois suivant que le nC"&c
marri se forme plus on moins vite. On ajoute du riz gluant grillé, ou même
Il Un peu de sucre, et on laisse au repos dans des jarres pendant quelques
cc mois. — La liqueur se concentre et acquiert alors toutes ses qualités. — On
(( ne peut la conserver longtemps que dans des vases imperméables parfaitement
« bolchés
'< Le mâm tôm est fabriqué avec de petites crevettes que l'on empile dans des
6S après les avoir saupoudrées de sel. Lorsque le mélange s'agglomère,
dpr es une vingtaine de jours environ, on en lait des boules qui sont livrées
au commerce.
Les pêcheur annamites exploitent encore d'autres produits de la mer,
coquillages comestibles et d'ornements, crevettes, langoustes, etc. On trouve
sur toute la côte de Cochinchine et dans les îles qui en dépendent, des huîtres,
Pa")"rdes, bénitiers, des oursins, des langoustes à chair très fine, en particulier
dans la baie de ^a^en> des moules vertes et des quantités innombrables de
crabes de terre et de mer, des crevettes qui ont une taille supérieure à celle
rUieûs „ ecrevisses.
Parmi les coquillages comestibles, les pêcheurs recherchent surtout le con
p„ 1111 coc[uillages comestibles, lès pêcheurs recherchent surtout le con
chem ou con chép, coquillage allongé dont les écailles sont lisses et noi-
r^tres ^%COn peu savoureux; ses écailles sont employées comme fausse
LQcre; le con haò, gros coquillage à écailles blanches; le con haõ lâ7 très petit,
se ?xe aux rochers; le con hên, palourde; le con nghên; le con sò, dont les
p es sont couvertes de petites aiguilles; le con vÇJP, moule.
ParrnQ1 les autres produits de la mer,le oc xa cù, coquillage dont la nacre sert
à faj les incrustations le con tôm petite crevette dont les indigènes sont très
Ln s; le con tôm bac, autre variété de crevette; le con tôm hùm, langouste, etc.
es pêcheurs de la côte emploient pour la pêche des crabes et coquillages,
un appareil assez original: c'est une planche de plusieurs centimètres d'épais-
l'en patm a l'une de ses extrémités. Le pêcheur s'assied sur cette
r anche qu'il pousse à l'aide d'un bâton et circule ainsi assez facilement dans
e ayees du bord de la mer.
f, n, on trouve aussi des bancs d'huîtres perlières, qui sont exploités sur le
Ivae de Badong, de Bao-thanh, etc. Cette pêche dure de novembre à janvier
()u février; les huîtres sont ramassées sans distinction, à marée basse ; la peur
des reqllls fait que les pêcheurs exploitent toujours la même partie des bancs,
petitesse ne S'éloigne que peu durivage ; c'est d'ailleurs ce qui explique la
petitesse des perles, et partant, leur peu de valeur. Ces huîtres, en forme de
fer a cheval, sont assez régulières; elles sont presque toutes plates.
cc Les premiers produits sont aqueux et de qualité moyenne; ils doivent être
« concentrés dans des jarres de terre qu'on expose au soleil, ou qu'on chauffe.
« ans la cuve la fermentation continue, et on obtient encore deux ou trois
ai1 Lies couches de liquides formant les meilleures sortes. - Le résidu addi-
« tionné d'eau fournit enfin une eau de poisson très inférieure, consommée
cc Sll la côte. L'opération entière dure près de six mois suivant que le nC"&c
marri se forme plus on moins vite. On ajoute du riz gluant grillé, ou même
Il Un peu de sucre, et on laisse au repos dans des jarres pendant quelques
cc mois. — La liqueur se concentre et acquiert alors toutes ses qualités. — On
(( ne peut la conserver longtemps que dans des vases imperméables parfaitement
« bolchés
'< Le mâm tôm est fabriqué avec de petites crevettes que l'on empile dans des
6S après les avoir saupoudrées de sel. Lorsque le mélange s'agglomère,
dpr es une vingtaine de jours environ, on en lait des boules qui sont livrées
au commerce.
Les pêcheur annamites exploitent encore d'autres produits de la mer,
coquillages comestibles et d'ornements, crevettes, langoustes, etc. On trouve
sur toute la côte de Cochinchine et dans les îles qui en dépendent, des huîtres,
Pa")"rdes, bénitiers, des oursins, des langoustes à chair très fine, en particulier
dans la baie de ^a^en> des moules vertes et des quantités innombrables de
crabes de terre et de mer, des crevettes qui ont une taille supérieure à celle
rUieûs „ ecrevisses.
Parmi les coquillages comestibles, les pêcheurs recherchent surtout le con
p„ 1111 coc[uillages comestibles, lès pêcheurs recherchent surtout le con
chem ou con chép, coquillage allongé dont les écailles sont lisses et noi-
r^tres ^%COn peu savoureux; ses écailles sont employées comme fausse
LQcre; le con haò, gros coquillage à écailles blanches; le con haõ lâ7 très petit,
se ?xe aux rochers; le con hên, palourde; le con nghên; le con sò, dont les
p es sont couvertes de petites aiguilles; le con vÇJP, moule.
ParrnQ1 les autres produits de la mer,le oc xa cù, coquillage dont la nacre sert
à faj les incrustations le con tôm petite crevette dont les indigènes sont très
Ln s; le con tôm bac, autre variété de crevette; le con tôm hùm, langouste, etc.
es pêcheurs de la côte emploient pour la pêche des crabes et coquillages,
un appareil assez original: c'est une planche de plusieurs centimètres d'épais-
l'en patm a l'une de ses extrémités. Le pêcheur s'assied sur cette
r anche qu'il pousse à l'aide d'un bâton et circule ainsi assez facilement dans
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