Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1902-05-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 mai 1902 01 mai 1902
Description : 1902/05/01 (A5,N5)-1902/05/31. 1902/05/01 (A5,N5)-1902/05/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65317370
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- SOMMAIRE DU N° 5
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- .......... Page(s) .......... 342
- .......... Page(s) .......... 351
- .......... Page(s) .......... 356
- Enseignements:
- .......... Page(s) .......... 363
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- .......... Page(s) .......... 364
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- .......... Page(s) .......... 370
- Observations météorologiques de l'Indo-Chine pendant le mois de mars 1902
— 3 46 —
khmères que nous lui avons reconnues ou qu'il se croit le pouvoir de garder
malgré le traité de 1867).
Grâce à cette division administrative, on peut facilement évaluer la
population ; chaque feu étant estimé à quatre personnes, on a tout
simplement : 50 X 650 X 4 — 130,000 habitants.
Si à ce chiffre on ajoute celui des mineurs de Pailin (10,000), celui des étran-
gers à la province dont le recensement n'a jamais été fait et qui est au moins
égal à celui de Pailin, on verra que Battambang compte facilement 150,OU
habitants. En 1884, ce chiffre était de 104,000. Nous verrons que le croît de la
population est loin d'égaler celui de la richesse publique.
Le départ de chaque race (Khmére, Chinoise, Siamoise, Annamite, Laotienne)
est en ce moment impossible à faire ; mais on peut, je crois, affirmer que les
Khmers forment au moins les 87 ° 0 de cette population.
-2° En 1884, Battambang comptait 20,000 inscrits Khmers pour une popula-
tion d'environ 80,000 âmes. Aujourd'hui que cette même population se monte
à 130,000 personnes, il devrait y avoir 32,500 hommes corvéables. Mais étant
donné le nombre considérable d'engagés pour dettes et le fait que les mandant
n'ont dû rectifier les listes que le moins possible, il est fort probable qu'il n'ya
pas plus de 25,000 hommes payant la capitation de 4 ticaux qui a rempli
l'ancienne corvée.
C'est donc 100,000 ticaux que cet impôt devrait produire.
Depuis 1*899, à l'ancien impôt en nature du 10e de la récolte, on a substitue
(par ordre et sous le contrôle de Bangkok) un impôt en numéraire de 375/1000 de
tical par sen carré cultivé. Le sen valant 1,600 mètres carrés, cela met l'hectare
à 2 ticaux 35, ou 1$41. Le produit de cet impôt n'est pas trop difficile a
calculer. Les Messageries fluviales estiment l'exportation à 900,000 piculs de
paddy, dont 400,000 transportés par elles. La douane de Pnom-penh ne trouve
que 700,000 piculs. Partageons la différence et portons le chiffre à 800,000 piculs
soit 48,000 tonnes. Angkor entre pour, au plus, 50,000 pieuls; (3,000 tonnes).
Un habitant (vieillard, adulte et enfant compris) consomme en moyenne 4 piculs
de paddy par an; la population de la province de Battambang aura donc
besoin de 600,000 piculs pour sa consommation intérieure et nous pourrons
avec ces chiffres estimer à environ 1,350,000 piculs la production totale du rIZ,
à Battambang (81,000 tonnes).
En Cochinchine, la rizière de première classe produit 40 piculs (2,400 kilos)
à l'hectare, celle de dernière classe à peine 5 piculs; la moyenne n'y excède fort
probablement pas 20 piculs.
Si nous prenons cette moyenne pour Battambang, ce qui peut paraître exces-
sif à ceux qui savent que souvent la rizière est simplement ensemencée et non
repiquée, nous aurons comme surface cultivée: 1,350,000: 20 = 67,500 hec-
tares, qui à 2 ticaux 35 devraient donner 158,625 ticaux (95,175 piastres).
Réunis, les impôts fonciers et personnels doivent donc rapporter au Trésor
environ 258,625 ticaux.
khmères que nous lui avons reconnues ou qu'il se croit le pouvoir de garder
malgré le traité de 1867).
Grâce à cette division administrative, on peut facilement évaluer la
population ; chaque feu étant estimé à quatre personnes, on a tout
simplement : 50 X 650 X 4 — 130,000 habitants.
Si à ce chiffre on ajoute celui des mineurs de Pailin (10,000), celui des étran-
gers à la province dont le recensement n'a jamais été fait et qui est au moins
égal à celui de Pailin, on verra que Battambang compte facilement 150,OU
habitants. En 1884, ce chiffre était de 104,000. Nous verrons que le croît de la
population est loin d'égaler celui de la richesse publique.
Le départ de chaque race (Khmére, Chinoise, Siamoise, Annamite, Laotienne)
est en ce moment impossible à faire ; mais on peut, je crois, affirmer que les
Khmers forment au moins les 87 ° 0 de cette population.
-2° En 1884, Battambang comptait 20,000 inscrits Khmers pour une popula-
tion d'environ 80,000 âmes. Aujourd'hui que cette même population se monte
à 130,000 personnes, il devrait y avoir 32,500 hommes corvéables. Mais étant
donné le nombre considérable d'engagés pour dettes et le fait que les mandant
n'ont dû rectifier les listes que le moins possible, il est fort probable qu'il n'ya
pas plus de 25,000 hommes payant la capitation de 4 ticaux qui a rempli
l'ancienne corvée.
C'est donc 100,000 ticaux que cet impôt devrait produire.
Depuis 1*899, à l'ancien impôt en nature du 10e de la récolte, on a substitue
(par ordre et sous le contrôle de Bangkok) un impôt en numéraire de 375/1000 de
tical par sen carré cultivé. Le sen valant 1,600 mètres carrés, cela met l'hectare
à 2 ticaux 35, ou 1$41. Le produit de cet impôt n'est pas trop difficile a
calculer. Les Messageries fluviales estiment l'exportation à 900,000 piculs de
paddy, dont 400,000 transportés par elles. La douane de Pnom-penh ne trouve
que 700,000 piculs. Partageons la différence et portons le chiffre à 800,000 piculs
soit 48,000 tonnes. Angkor entre pour, au plus, 50,000 pieuls; (3,000 tonnes).
Un habitant (vieillard, adulte et enfant compris) consomme en moyenne 4 piculs
de paddy par an; la population de la province de Battambang aura donc
besoin de 600,000 piculs pour sa consommation intérieure et nous pourrons
avec ces chiffres estimer à environ 1,350,000 piculs la production totale du rIZ,
à Battambang (81,000 tonnes).
En Cochinchine, la rizière de première classe produit 40 piculs (2,400 kilos)
à l'hectare, celle de dernière classe à peine 5 piculs; la moyenne n'y excède fort
probablement pas 20 piculs.
Si nous prenons cette moyenne pour Battambang, ce qui peut paraître exces-
sif à ceux qui savent que souvent la rizière est simplement ensemencée et non
repiquée, nous aurons comme surface cultivée: 1,350,000: 20 = 67,500 hec-
tares, qui à 2 ticaux 35 devraient donner 158,625 ticaux (95,175 piastres).
Réunis, les impôts fonciers et personnels doivent donc rapporter au Trésor
environ 258,625 ticaux.
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