Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1902-04-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 avril 1902 01 avril 1902
Description : 1902/04/01 (A5,N4)-1902/04/30. 1902/04/01 (A5,N4)-1902/04/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6531736k
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- SOMMAIRE DU N° 4
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Le prix de la main-d'œuvre pour les coolies réquisitionnés est de 0$^ à
0$15 par jour, suivant les régions ; mais le travail libre se paie plus cher, et le
prix maximum peut être évalué à 0 $ 20 par jour.
Ceci posé, les renseignements recueillis en route, les échantillons pesés, per-
mettent de fixer entre 100 et 125 grammes la production journalière de caout-
chouc d'un ouvrier exploitant un peuplement de lianes de densité moyenne.
C'est donc de 8 à 10 journées de travail qu'il faudra pour obtenir un kilogram-
me de caouchouc à un prix de revient de 1 $ 60 à 2 piastres.
Si on considère un concessionnaire prenant des coolies à sa solde, ou des
métayers, la situation sera encore plus mauvaise. Les premiers fourniront
une quantité de travail, et par suite, de caoutchouc, bien inférieure à celle qu'ils
peuvent fournir en travail libre, et les autres auront une forte tendance a
mélanger le caoutchouc de matières étrangères pour augmenter son poids.
L'emploi d'une méthode de saignées aurait en outre, le désavantage de laisser
improductif le capital durant la saison des pluies, pendant laquelle l'exploitation
ne peut se faire à l'aide de ce système, tandis que le concessionnaire continue-
rait à payer le personnel européen et le personnel indigène engagés.
L'emploi d'une méthode de traitement des écorces applicable en toute saison,
résout cette difficulté. Elle aurait aussi l'avantage d'imprimer une forte tendance
au relèvement de la valeur intrinsèque du produit, tant il serait de l'intéret
de l'exploitant d'obtenir une marchandise de première qualité, exempte de
matières étrangères, suffisamment desséchée pour assurer une bonne conser-
vation, de façon à bénéficier du frêt de la matière inerte et du déchet. Mais
l'application de ce traitement des écorces n'est vraiment économique qu'à
condition de retirer de la liane le plus de matière première possible, et ceci
a lieu quand on abat la plante.
Régime des secteurs. — Dans ce cas, les deux méthodes indigènes con-
sistant : l'une à pratiquer sur le tronc de la liane une section détachant un
morceau d'écorce, l'autre des entailles suivant des génératrices du tronc dq
la liane, sont applicables l'une et l'autre, avec cette restriction, que sections et
entailles ne soient que superficielles, de façon à ne point entraîner la mort de la
plante, à ne pas entraver sa nutrition, et à assurer la prompte cicatrisation des
blessures.
Une méthode plus parfaite de saignées n'est point à rechercher, en raison de
la rapidité de coagulation du latex.
La méthode consistant à abattre les lianes ne peut être tolérée qu'autant
qu'à proximité se trouvera une usine pouvant utiliser les écorces. Mais dans
ce cas, la liane devra être coupée à une certaine distance au-dessus duol,
pour assurer le développement des bourgeons adventifs.
Pourtant, dans ce système, les rameaux n'atteignant jamais l'âge de la
floraison et de la fructification, il y a lieu de conserver un certain nombre de
lianes porte-graines pour assurer la génération du peuplement.
Le prix de la main-d'œuvre pour les coolies réquisitionnés est de 0$^ à
0$15 par jour, suivant les régions ; mais le travail libre se paie plus cher, et le
prix maximum peut être évalué à 0 $ 20 par jour.
Ceci posé, les renseignements recueillis en route, les échantillons pesés, per-
mettent de fixer entre 100 et 125 grammes la production journalière de caout-
chouc d'un ouvrier exploitant un peuplement de lianes de densité moyenne.
C'est donc de 8 à 10 journées de travail qu'il faudra pour obtenir un kilogram-
me de caouchouc à un prix de revient de 1 $ 60 à 2 piastres.
Si on considère un concessionnaire prenant des coolies à sa solde, ou des
métayers, la situation sera encore plus mauvaise. Les premiers fourniront
une quantité de travail, et par suite, de caoutchouc, bien inférieure à celle qu'ils
peuvent fournir en travail libre, et les autres auront une forte tendance a
mélanger le caoutchouc de matières étrangères pour augmenter son poids.
L'emploi d'une méthode de saignées aurait en outre, le désavantage de laisser
improductif le capital durant la saison des pluies, pendant laquelle l'exploitation
ne peut se faire à l'aide de ce système, tandis que le concessionnaire continue-
rait à payer le personnel européen et le personnel indigène engagés.
L'emploi d'une méthode de traitement des écorces applicable en toute saison,
résout cette difficulté. Elle aurait aussi l'avantage d'imprimer une forte tendance
au relèvement de la valeur intrinsèque du produit, tant il serait de l'intéret
de l'exploitant d'obtenir une marchandise de première qualité, exempte de
matières étrangères, suffisamment desséchée pour assurer une bonne conser-
vation, de façon à bénéficier du frêt de la matière inerte et du déchet. Mais
l'application de ce traitement des écorces n'est vraiment économique qu'à
condition de retirer de la liane le plus de matière première possible, et ceci
a lieu quand on abat la plante.
Régime des secteurs. — Dans ce cas, les deux méthodes indigènes con-
sistant : l'une à pratiquer sur le tronc de la liane une section détachant un
morceau d'écorce, l'autre des entailles suivant des génératrices du tronc dq
la liane, sont applicables l'une et l'autre, avec cette restriction, que sections et
entailles ne soient que superficielles, de façon à ne point entraîner la mort de la
plante, à ne pas entraver sa nutrition, et à assurer la prompte cicatrisation des
blessures.
Une méthode plus parfaite de saignées n'est point à rechercher, en raison de
la rapidité de coagulation du latex.
La méthode consistant à abattre les lianes ne peut être tolérée qu'autant
qu'à proximité se trouvera une usine pouvant utiliser les écorces. Mais dans
ce cas, la liane devra être coupée à une certaine distance au-dessus duol,
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Pourtant, dans ce système, les rameaux n'atteignant jamais l'âge de la
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