Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1902-03-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 mars 1902 01 mars 1902
Description : 1902/03/01 (A5,N3)-1902/03/31. 1902/03/01 (A5,N3)-1902/03/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65317355
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- SOMMAIRE DU N° 3
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- Observations météorologiques de l'Indo-Chine pendant le mois de janvier 1902.
— m -
ont plus que 38 1/2. L'Allemagne entre pour 56 dans la valeur des mar-
landises ; les Anglais n'y entrent plus que pour 34 1/2 • Les six premiers
mOIS de l'année 1901 accusent une augmentation plus grande encore en
faveur des Allemands. D'où provient en si peu de temps une différence
aussi marquée?
L La principale cause a été l'achat presque simultané par le Norddeutscher
loyd des lignes de navigation, qui font le trajet de Singapore à Bangkok et
retour, la Holt Line et la Scottish Oriental Line. Ensuite les intérêts allemands,
de plus en plus protégés par leur Gouvernement et par les nombreux fonction-
naires allemands disséminés dans l'administration siamoise) grandissent tous
les Jors. et, si la situation politique actuelle ne change pas, il est facile de
prevoir le moment où les Allemands seront maîtres du pays au point de vue
commercial,
, La Compagnie française de navigation de l'Extrême-Orient, qui est destinée à
eller Singapore et Bangkok, à Saigon, aux ports de l'Annam et du Tonkin, et
a Hongkong et Shanghai, et dont les études sont assez avancées, contrebalance-
rait en partie l'influence allemande et serait des plus utiles à nos intérêts. Aussi
Perons-nous que cette compagnie, dont la création est réclamée, non seule-
llCnt par les Français au Siam et en Indo-Chine, mais aussi par de gros arma-
teurs et négociants chinois de Bangkok et de Singapore, qui sont tout prêts à
apporter leurs capitaux et à lui confier leurs chargements, sera bientôt orga-
sée et pourra rapidement commencer ses services.
1 Un grand progrès à réaliser serait l'établissement de règlements sévères sur
ba Navigation du Mênam et particulièrement dans le port de Bangkok. Encom-
re de jonques, de sampans et de chaloupes à vapeur, constamment traversé
par de petites barques dirigées avec une réelle insouciance, le fleuve, dont le
rant est souvent très rapide, offre de véritables dangers. Les abordages et
les accidents de tout genre y sont fréquents et donnent lieu à des difficultés et
d es procès, qui entravent la navigation et seraient facilement évités, si
le^°^lVernenient siamois exigeait l'observation des règles, qui sont partout
e Ictéest suivies en pareil cas
e SUIVies en parel cas,
c Chemins de fer. — Les chemins de fer siamois sont surtout en voie de
construction, Quoique le Gouvernement siamois ait déjà dépensé près de 35 mil-
B Qns de francs, il n'y a encore en exploitation que trois lignes : celle de
Bangkok à Paknam : 21 kilomètres ; celle de Bangkok à Korat ; 264 kilomètres
et Iell,, de Ban-phagi à Lopburi : 42 kilomètres. Encore la ligne de Bangkok
à pnam appartient-elle à une compagnie danoise. Deux autres lignes sont
en construction celle de Bangkok à Petchaburi : 152 kilomètres, et celle de
ara à Prabat : 19 kilomètres.
et Enfin le prolongement de la ligne de Lopburi à Chieng-mai: 677 kilomètres,
rn a continuation jusqu'à Chieng-Sen : 245 kilomètres, sont à l'étude;
aIS, comme il faudrait, pour établir ces deux lignes, dépenser au moins
ont plus que 38 1/2. L'Allemagne entre pour 56 dans la valeur des mar-
landises ; les Anglais n'y entrent plus que pour 34 1/2 • Les six premiers
mOIS de l'année 1901 accusent une augmentation plus grande encore en
faveur des Allemands. D'où provient en si peu de temps une différence
aussi marquée?
L La principale cause a été l'achat presque simultané par le Norddeutscher
loyd des lignes de navigation, qui font le trajet de Singapore à Bangkok et
retour, la Holt Line et la Scottish Oriental Line. Ensuite les intérêts allemands,
de plus en plus protégés par leur Gouvernement et par les nombreux fonction-
naires allemands disséminés dans l'administration siamoise) grandissent tous
les Jors. et, si la situation politique actuelle ne change pas, il est facile de
prevoir le moment où les Allemands seront maîtres du pays au point de vue
commercial,
, La Compagnie française de navigation de l'Extrême-Orient, qui est destinée à
eller Singapore et Bangkok, à Saigon, aux ports de l'Annam et du Tonkin, et
a Hongkong et Shanghai, et dont les études sont assez avancées, contrebalance-
rait en partie l'influence allemande et serait des plus utiles à nos intérêts. Aussi
Perons-nous que cette compagnie, dont la création est réclamée, non seule-
llCnt par les Français au Siam et en Indo-Chine, mais aussi par de gros arma-
teurs et négociants chinois de Bangkok et de Singapore, qui sont tout prêts à
apporter leurs capitaux et à lui confier leurs chargements, sera bientôt orga-
sée et pourra rapidement commencer ses services.
1 Un grand progrès à réaliser serait l'établissement de règlements sévères sur
ba Navigation du Mênam et particulièrement dans le port de Bangkok. Encom-
re de jonques, de sampans et de chaloupes à vapeur, constamment traversé
par de petites barques dirigées avec une réelle insouciance, le fleuve, dont le
rant est souvent très rapide, offre de véritables dangers. Les abordages et
les accidents de tout genre y sont fréquents et donnent lieu à des difficultés et
d es procès, qui entravent la navigation et seraient facilement évités, si
le^°^lVernenient siamois exigeait l'observation des règles, qui sont partout
e Ictéest suivies en pareil cas
e SUIVies en parel cas,
c Chemins de fer. — Les chemins de fer siamois sont surtout en voie de
construction, Quoique le Gouvernement siamois ait déjà dépensé près de 35 mil-
B Qns de francs, il n'y a encore en exploitation que trois lignes : celle de
Bangkok à Paknam : 21 kilomètres ; celle de Bangkok à Korat ; 264 kilomètres
et Iell,, de Ban-phagi à Lopburi : 42 kilomètres. Encore la ligne de Bangkok
à pnam appartient-elle à une compagnie danoise. Deux autres lignes sont
en construction celle de Bangkok à Petchaburi : 152 kilomètres, et celle de
ara à Prabat : 19 kilomètres.
et Enfin le prolongement de la ligne de Lopburi à Chieng-mai: 677 kilomètres,
rn a continuation jusqu'à Chieng-Sen : 245 kilomètres, sont à l'étude;
aIS, comme il faudrait, pour établir ces deux lignes, dépenser au moins
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