Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1902-03-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 mars 1902 01 mars 1902
Description : 1902/03/01 (A5,N3)-1902/03/31. 1902/03/01 (A5,N3)-1902/03/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65317355
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- SOMMAIRE DU N° 3
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- Renseignements:
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- Observations météorologiques de l'Indo-Chine pendant le mois de janvier 1902.
-226-
- La Siam Forest Co a des concessions sur d'importantes forêts dans le district
de Muang-ngow,. province de Lakone: Clarke et Co, l'East Asiatic Co opèrent
dans la même région. - ,
Lorsque le bois de teck arrive à Bangkok, il est débité en planches ou en
blocs par de nombreuses scieries. Parmi les plus importantes, nous citerons
celle de. Akhon-Tenq riche Chinois protégé français, qui possède également
une rizerie ; celle de Denny, Mott et Dickson., qui est fort bien installee
et. dont les machines proviennent de chez John Mac Dowell et Sons, de
Johnston ; celle de Clarke et Co, celle de Bombay, Burmah, Trading
Corporation et celle de M. Jourdan, industriel français établi à Bangkok depuis
16 ans.
Il est fort difficile de juger d'avance ce que contient un tronc de teck. De
nombreuses causes déterminent souvent des défauts intérieurs impossibles a
prévoir. Aussi 25 seulement du bois apporté à Bangkok donnent-ils la
première qualité pour l'Europe, qui obtient d'ailleurs un prix très supérieur a
celui des qualités appelées non européennes.
Il faut noter l'élévation récente du prix de la main-d'œuvre dans les forêts et
du prix d'achat des éléphants. Ces élévations sont dûes en. grande partie aux
raisons suivantes. La plupart des ouvriers employés au travail du teck dans les
forêts provenaient d'une tribu de Laotiens, appelés Khas Kmons, établisU
Nord-Est sur la rive gauche du Mékong. Ces malheureux étaient fort exploites
par les traitants qui, après les avoir fait venir sur de belles promesses, les ren-
voyaient souvent, après de longs mois de travail, en ne leur payant qu'une
partie du salaire convenu. -
Le Gouvernement de l'Indo- Chine a mis bon ordre à ces exactions, en exigeant,
pour nos protégés, des garanties sérieuses et une paie suffisante. De plus, Il
s'est opposé à l'exportation des éléphants cambodgiens, qui prenait des propor-
tions inquiétantes.
:' Les concessionnaires s'efforcent de remédier à cet état de choses, en empl0-
yant des coolies chinois et birmans et en faisant venir au Nord du Siam, des
éléphants de la presqu'île de Malacca ; mais ce dernier essai d'acclimatation ne
paraît pas jusqu'ici avoir donné de bien bons résultats.
L'article d'exportation le plus important après le riz et le teck est le bétail,
qui est entièrement dirigé sur Singapore. Quoiqu'il n'y ait pas d'augmentation
sur l'exercice précédent, il faut constater que, depuis quelques années, l'expor-
tation du bétail a progressé et tend à continuer dans cette voie ; en effet, les
travaux de défrichement et d'irrigation auront forcément pour résultat la
.création de pâturages offrant de nouvelles facilités aux éleveurs. Ce commerce
est entre.les mains de Malais et d'Hindous.
La presque totalité du poivre exporté vient de la province de Chantaboun-
L'Angleterre en. prend près de la moitié ; le reste se divise entre la Chine et
divers pays d?Europe. J -
- La Siam Forest Co a des concessions sur d'importantes forêts dans le district
de Muang-ngow,. province de Lakone: Clarke et Co, l'East Asiatic Co opèrent
dans la même région. - ,
Lorsque le bois de teck arrive à Bangkok, il est débité en planches ou en
blocs par de nombreuses scieries. Parmi les plus importantes, nous citerons
celle de. Akhon-Tenq riche Chinois protégé français, qui possède également
une rizerie ; celle de Denny, Mott et Dickson., qui est fort bien installee
et. dont les machines proviennent de chez John Mac Dowell et Sons, de
Johnston ; celle de Clarke et Co, celle de Bombay, Burmah, Trading
Corporation et celle de M. Jourdan, industriel français établi à Bangkok depuis
16 ans.
Il est fort difficile de juger d'avance ce que contient un tronc de teck. De
nombreuses causes déterminent souvent des défauts intérieurs impossibles a
prévoir. Aussi 25 seulement du bois apporté à Bangkok donnent-ils la
première qualité pour l'Europe, qui obtient d'ailleurs un prix très supérieur a
celui des qualités appelées non européennes.
Il faut noter l'élévation récente du prix de la main-d'œuvre dans les forêts et
du prix d'achat des éléphants. Ces élévations sont dûes en. grande partie aux
raisons suivantes. La plupart des ouvriers employés au travail du teck dans les
forêts provenaient d'une tribu de Laotiens, appelés Khas Kmons, établisU
Nord-Est sur la rive gauche du Mékong. Ces malheureux étaient fort exploites
par les traitants qui, après les avoir fait venir sur de belles promesses, les ren-
voyaient souvent, après de longs mois de travail, en ne leur payant qu'une
partie du salaire convenu. -
Le Gouvernement de l'Indo- Chine a mis bon ordre à ces exactions, en exigeant,
pour nos protégés, des garanties sérieuses et une paie suffisante. De plus, Il
s'est opposé à l'exportation des éléphants cambodgiens, qui prenait des propor-
tions inquiétantes.
:' Les concessionnaires s'efforcent de remédier à cet état de choses, en empl0-
yant des coolies chinois et birmans et en faisant venir au Nord du Siam, des
éléphants de la presqu'île de Malacca ; mais ce dernier essai d'acclimatation ne
paraît pas jusqu'ici avoir donné de bien bons résultats.
L'article d'exportation le plus important après le riz et le teck est le bétail,
qui est entièrement dirigé sur Singapore. Quoiqu'il n'y ait pas d'augmentation
sur l'exercice précédent, il faut constater que, depuis quelques années, l'expor-
tation du bétail a progressé et tend à continuer dans cette voie ; en effet, les
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La presque totalité du poivre exporté vient de la province de Chantaboun-
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