Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1902-03-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 mars 1902 01 mars 1902
Description : 1902/03/01 (A5,N3)-1902/03/31. 1902/03/01 (A5,N3)-1902/03/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65317355
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- SOMMAIRE DU N° 3
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- Renseignements:
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- Observations météorologiques de l'Indo-Chine pendant le mois de janvier 1902.
- 223 -
gauche du Mênam et non loin de Bangkok, d'un grand quadrilatère, dont
K \000 hectares sont déjà en exploitation et habités par 75,000 individus. La
Paine tout entière comprendra près de 100,000 hectares.
encouragé par ces résultats, le Gouvernement vient d'accorder à la même
ma¥nie une concession plus considérable encore, sur l'autre rive du MÔnam,
a été question de faire venir un ingénieur hollandais spécialiste, qui serait
rge de préparer un plan d'ensemble de tous le travaux à exécuter au Siam,
ans cet ordre d'idées ; mais ce projet paraît abandonné. Le riz récolté au Siam
est, de bonne qualité et celui des environs de Bangkok jouit d'une réputation
speciale et méritée.
Au point de vue du matériel agricole, les Siamois sont très en retard et
l ser:ent encore des instruments primitifs et des méthodes surannées qu'em-
p oyalent leurs ancêtres. On a tenté depuis peu quelques essais timides pour
nner la culture du riz ; mais il y a beaucoup à faire sous ce rapport.
On devrait pouvoir, en tenant compte du peu de consistance du sol, et en n'em-
c Al ant que des roues très larges et très légères, inventer des machines agri-
qui réaliseraient un grand progrès au point de vue de la main-d'œuvre.
constructeur intelligent trouverait là une source de bénéfices certains.
si a plus grande partie du riz exporté est préparée à Bangkok, où il y a vingt-
six randes rizeries et ving-t-six autres moins importantes. On en construit
trois nouvelles; l'une d'elles sera la plus forte du Siam. Toutes ces rizeries ont
S eté leurs machines à la maison Douglass et Grant, de Kircaldy (Ecosse),
Sur le vingt-six grandes rizeries, deux sont anglaises, une allemande, une
fra tS6' ou peut être classée comme telle, son propriétaire étant un Chinois
soJet français, Toutes les autres appartiennent à des Chinois. Six d'entre elles
sont I Propriété de Chinois anglais, une d'un Chinois protégé français, deux de
si amOIS, Les treize autres propriétaires sont des Chinois sous la protection
sian-186 élément étranger est 'donc seul représenté dans cette industrie. Il
1'0 e visiter ces usines pour se rendre compte que leurs directeurs sont au
izllrnt. des derniers perfectionnements. Cependant, ils ne font pas encore le
tg ace, que l'on prépare si bien à Cholon (Cochinchine).
Production du riz augmentant tous les jours et pouvant facilement être
trjpl £ 8' se montera encore de nombreuses rizeries à Bangkok. Mais il ne faut
pas Oublier que cette industrie n'est pas, comme on pourait le croire, une
preSll'le a façon. En effet, les riziers achètent et revendent à l'exportation
pres tout le riz qu'ils travaillent; ils ont donc besoin de capitaux assez
Portants F'Z travaillent; ils ont donc besoin de capitaux assez
exOu siualerons enfin que la Chine à elle seule prend près de 50 du riz
l'te de Bangkok.
Tvrft Le teck entre pour 10 environ dans le total des exportations.
Kfi n 01 '4 est expédié annuellement de Bangkok de 35 à 40,000 tonnes de ce
b0js
gauche du Mênam et non loin de Bangkok, d'un grand quadrilatère, dont
K \000 hectares sont déjà en exploitation et habités par 75,000 individus. La
Paine tout entière comprendra près de 100,000 hectares.
encouragé par ces résultats, le Gouvernement vient d'accorder à la même
ma¥nie une concession plus considérable encore, sur l'autre rive du MÔnam,
a été question de faire venir un ingénieur hollandais spécialiste, qui serait
rge de préparer un plan d'ensemble de tous le travaux à exécuter au Siam,
ans cet ordre d'idées ; mais ce projet paraît abandonné. Le riz récolté au Siam
est, de bonne qualité et celui des environs de Bangkok jouit d'une réputation
speciale et méritée.
Au point de vue du matériel agricole, les Siamois sont très en retard et
l ser:ent encore des instruments primitifs et des méthodes surannées qu'em-
p oyalent leurs ancêtres. On a tenté depuis peu quelques essais timides pour
nner la culture du riz ; mais il y a beaucoup à faire sous ce rapport.
On devrait pouvoir, en tenant compte du peu de consistance du sol, et en n'em-
c Al ant que des roues très larges et très légères, inventer des machines agri-
qui réaliseraient un grand progrès au point de vue de la main-d'œuvre.
constructeur intelligent trouverait là une source de bénéfices certains.
si a plus grande partie du riz exporté est préparée à Bangkok, où il y a vingt-
six randes rizeries et ving-t-six autres moins importantes. On en construit
trois nouvelles; l'une d'elles sera la plus forte du Siam. Toutes ces rizeries ont
S eté leurs machines à la maison Douglass et Grant, de Kircaldy (Ecosse),
Sur le vingt-six grandes rizeries, deux sont anglaises, une allemande, une
fra tS6' ou peut être classée comme telle, son propriétaire étant un Chinois
soJet français, Toutes les autres appartiennent à des Chinois. Six d'entre elles
sont I Propriété de Chinois anglais, une d'un Chinois protégé français, deux de
si amOIS, Les treize autres propriétaires sont des Chinois sous la protection
sian-186 élément étranger est 'donc seul représenté dans cette industrie. Il
1'0 e visiter ces usines pour se rendre compte que leurs directeurs sont au
izllrnt. des derniers perfectionnements. Cependant, ils ne font pas encore le
tg ace, que l'on prépare si bien à Cholon (Cochinchine).
Production du riz augmentant tous les jours et pouvant facilement être
trjpl £ 8' se montera encore de nombreuses rizeries à Bangkok. Mais il ne faut
pas Oublier que cette industrie n'est pas, comme on pourait le croire, une
preSll'le a façon. En effet, les riziers achètent et revendent à l'exportation
pres tout le riz qu'ils travaillent; ils ont donc besoin de capitaux assez
Portants F'Z travaillent; ils ont donc besoin de capitaux assez
exOu siualerons enfin que la Chine à elle seule prend près de 50 du riz
l'te de Bangkok.
Tvrft Le teck entre pour 10 environ dans le total des exportations.
Kfi n 01 '4 est expédié annuellement de Bangkok de 35 à 40,000 tonnes de ce
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