Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1902-03-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 mars 1902 01 mars 1902
Description : 1902/03/01 (A5,N3)-1902/03/31. 1902/03/01 (A5,N3)-1902/03/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65317355
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- SOMMAIRE DU N° 3
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- Observations météorologiques de l'Indo-Chine pendant le mois de janvier 1902.
- 216 —
celui qu'ils y font actuellement. La Cour et les princes Siamois constituent a
eux seuls une clientèle intéressante, car le luxe des costumes, dans les fêtes
officielles, et dans les nombreuses cérémonies religieuses, est extrême, et Lyon,
qui lutte courageusement et souvent avec succès contre ses concurrents dans
presque tous les pays étrangers, devrait facilement prendre ici la place que
justifie le goût de ses produits.
Sacs de jute pour le riz. — Cet article, qui fait l'objet d'une importation de
2,310,000 francs peut certainement être produit en Indo-Chine.
Il faut espérer que les agriculteurs vont se mettre activement à développer
les plantations de jute. La consommation des sacs pour le riz ne peut
qu'augmenter, et il y a là une source de revenus qu'il ne faut pas négliger,
L'Indo-Chine aura d'abord à pourvoir, sous ce rapport, à ses propres besoins ;
mais ensuite elle trouvera tout près d'elle un débouché considérable et assuré:
Dès à présent, elle importe à Bangkok la presque totalité des voiles en paille qUI
s'emploient pour les jonques, et beaucoup de sacs communs fait en jonc. Elle est
donc toute désignée pour remplacer au Siam les importeurs de sacs de jute de
Java et de l'Inde anglaise.
Machines, — A l'article machines, nous trouvons comme valeur d'impôt"
tation 1,953,512 fr. 50; mais, si nous y joignons les chiffres qui se rappor-
tent aux fers et aux aciers, nous obtenons un total de: 3,971,587 fr. 50,
dans lequel la France ne figure pour ainsi dire pas. Ces importations viennent
principalement d'Allemagne et d'Angleterre. Les travaux de chemins de fer et
les constructions d'art sont, soi-disant, mis en adjudication, et tous les Européens
peuvent y concourir; mais, soit négligence de la part de nos industriels,
soit plutôt parce que les Allemands sont maîtres des chemins de fer, ce sont
toujours des Allemands qui deviennent adj udicataires. Il y a là un chiffre
d'affaires intéressant qui nous échappe, et auxquelles nos constructeurs Fran-
çais pourraient certainement participer, car les prix d'adjudication sont
rémunérateurs. Nous ferons tous nos efforts pour leur faire désormais parvenu
par le Ministère des Affaires Etrangères, en temps utile, tous les renseigne'
ments nécessaires pour concourir, et nous espérons qu'ils prendront bientôt
place parmi les fournisseurs du Gouvernement Siamois.
Si une grande Société de constructions mécaniques venait s'installer en Indo-
Chine, elle y trouverait terrains, main-d'œuvre, minerais et charbons à très bon
compte et aurait ainsi sur les constructeurs Européens, par suite des économies
de construction et de transport, une supériorité telle, qu'elle pourrait soumiS-
sionner, non seulement au Siam, mais dans une grande partie de l'Extrême-
Orient, de nombreux et importants travaux à d'excellentes conditions. Les
projets actuellement adoptés et ceux mis à l'étude au Siam concernant les
chemins de fer, suffiraient presque pour justifier l'installation d'une usine métal
lurgique en Indo-Chine.
celui qu'ils y font actuellement. La Cour et les princes Siamois constituent a
eux seuls une clientèle intéressante, car le luxe des costumes, dans les fêtes
officielles, et dans les nombreuses cérémonies religieuses, est extrême, et Lyon,
qui lutte courageusement et souvent avec succès contre ses concurrents dans
presque tous les pays étrangers, devrait facilement prendre ici la place que
justifie le goût de ses produits.
Sacs de jute pour le riz. — Cet article, qui fait l'objet d'une importation de
2,310,000 francs peut certainement être produit en Indo-Chine.
Il faut espérer que les agriculteurs vont se mettre activement à développer
les plantations de jute. La consommation des sacs pour le riz ne peut
qu'augmenter, et il y a là une source de revenus qu'il ne faut pas négliger,
L'Indo-Chine aura d'abord à pourvoir, sous ce rapport, à ses propres besoins ;
mais ensuite elle trouvera tout près d'elle un débouché considérable et assuré:
Dès à présent, elle importe à Bangkok la presque totalité des voiles en paille qUI
s'emploient pour les jonques, et beaucoup de sacs communs fait en jonc. Elle est
donc toute désignée pour remplacer au Siam les importeurs de sacs de jute de
Java et de l'Inde anglaise.
Machines, — A l'article machines, nous trouvons comme valeur d'impôt"
tation 1,953,512 fr. 50; mais, si nous y joignons les chiffres qui se rappor-
tent aux fers et aux aciers, nous obtenons un total de: 3,971,587 fr. 50,
dans lequel la France ne figure pour ainsi dire pas. Ces importations viennent
principalement d'Allemagne et d'Angleterre. Les travaux de chemins de fer et
les constructions d'art sont, soi-disant, mis en adjudication, et tous les Européens
peuvent y concourir; mais, soit négligence de la part de nos industriels,
soit plutôt parce que les Allemands sont maîtres des chemins de fer, ce sont
toujours des Allemands qui deviennent adj udicataires. Il y a là un chiffre
d'affaires intéressant qui nous échappe, et auxquelles nos constructeurs Fran-
çais pourraient certainement participer, car les prix d'adjudication sont
rémunérateurs. Nous ferons tous nos efforts pour leur faire désormais parvenu
par le Ministère des Affaires Etrangères, en temps utile, tous les renseigne'
ments nécessaires pour concourir, et nous espérons qu'ils prendront bientôt
place parmi les fournisseurs du Gouvernement Siamois.
Si une grande Société de constructions mécaniques venait s'installer en Indo-
Chine, elle y trouverait terrains, main-d'œuvre, minerais et charbons à très bon
compte et aurait ainsi sur les constructeurs Européens, par suite des économies
de construction et de transport, une supériorité telle, qu'elle pourrait soumiS-
sionner, non seulement au Siam, mais dans une grande partie de l'Extrême-
Orient, de nombreux et importants travaux à d'excellentes conditions. Les
projets actuellement adoptés et ceux mis à l'étude au Siam concernant les
chemins de fer, suffiraient presque pour justifier l'installation d'une usine métal
lurgique en Indo-Chine.
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